Compte-rendu de la première Assemblée participative du 28 octobre 2019

Dans cet article retrouvez les éléments clés de la conférence de Dominique Bourg, ainsi que la retranscription synthétique et en image de la première Assemblée participative

Par Gabriel Salerno

Compte rendu de la conférence de Dominique Bourg, État des lieux planétaire : contraintes et opportunités

Introduction

Pourquoi nous penchons-nous dans ce cycle sur les imaginaires des futurs possibles ? Parce que nous vivons une époque troublée, dans une société qui n’est pas durable. Nous sommes dans la certitude que nous devrons vivre autrement demain. Le futur n’est pas le présent et nos acquis sont fortement remis en question.

Imaginer les futurs possibles, qu’ils soient souhaitables ou non souhaitables, est un moyen de se guider et de contribuer à bâtir un monde différent, fût-ce dans une période secouée. Mais, soyons clairs, imaginer les futurs possibles n’est en aucun cas prédire l’avenir.

Il s’agit, dans cette première conférence du cycle, de passer en revue les contraintes et les opportunités dont nous savons qu’elles pèseront dans le futur, ce dans l’optique d’en tenir compte dans l’imaginaire des futurs possibles. Plusieurs paramètres seront survolés.

Le climat

En matière de climat, on assiste à une accélération extrêmement forte, comparée aux données paléoclimatiques, d’un changement physique. Lors des passages entre une ère glaciaire et une ère interglaciaire, la température évoluait d’environ 1°C en l’espace de 1’000 ans. Or, du début des années 1980 à aujourd’hui, nous sommes responsables d’une augmentation de la température moyenne globale de 0,9°C, soit en l’espace d’à peine 40 ans. Dans la communauté internationale, on parle souvent d’une limitation à un réchauffement de 1,5°C. Il faut bien réaliser qu’un tel scénario n’est possible qu’avec des émissions négatives. D’ailleurs, de plus en plus de modèles montrent que nous atteindrons les 2°C en 2040, car les gaz à effet de serre ont des rétroactions positives qui se déploient sur des décennies. L’inertie du système climatique est telle que nous ne pourrons très certainement pas éviter le franchissement des 2°C. Nous aurions donc, en l’espace de 20 ans cette fois-ci, augmenté la température moyenne d’un 1°C supplémentaire. On est bel et bien face à une accélération fulgurante.

À cette accélération alarmante s’ajoute l’inertie du système climatique. Imaginons que la température soit stabilisée à la fin de ce siècle, elle se maintiendrait à ce niveau pendant plusieurs millénaires, avant de redescendre ensuite pendant plusieurs autres millénaires. Les effets des gaz à effet de serre s’étalent donc sur une très longue durée.

Dans les textes et accords internationaux, la limite à ne pas franchir est généralement estimée à +2°C, ceci pour deux raisons. Premièrement, les scientifiques craignent, passé ce seuil, une dérive du système-Terre vers une planète étuve, indépendamment de nos émissions. Deuxièmement, excéder les 2°C nous ferait sortir du tunnel de variation de la température moyenne qui prévaut depuis 2,6 millions d’années, soit depuis le début du Quartenaire. Toutes les espèces vivantes sur Terre de nos jours sont donc adaptées à ce tunnel de variation. Elles n’ont jamais connu plafond qui a excédé les 2°C.

En d’autres termes, nous sommes en train de modifier profondément, durablement et irréversiblement les conditions d’habitabilité de la Terre. Nous assisterons à des vagues de chaleurs toujours plus intenses et plus fréquentes. La ville de Paris s’attend par exemple à des maxima à partir de la seconde moitié de ce siècle de 50°C. Le niveau des mers va s’élever entre 1 et 2 mètres, ce qui va provoquer un recul important du trait de côte. Plusieurs régions du globe vont devenir extrêmement arides. Les événements météorologiques deviendront plus extrêmes et fréquents. Des événements météorologiques qui, par ailleurs, ne pourront plus être assurés, puisque ne peuvent être assurés que des aléas et non des probabilités fortes de survenues de dommages. Les rendements agricoles seront fortement impactés. Certaines régions du monde seront invivables pour l’homme en été, en raison d’un couple chaleur-humidité qui excède les capacités corporelles de thermorégulation et risque de provoquer des coups de chaud mortels. Etc.

La biodiversité

On observe parmi le vivant le même phénomène d’accélération. On est face par exemple à un effondrement très alarmant des populations d’insectes, toutes catégories confondues. Certaines estimations suggèrent que 41% des espèces d’insectes dans le monde connaissent un taux de déplétion annuel de leur population de 2,5%. C’est- à-dire qu’en trois décennies, ces populations se seront éteintes.

En d’autres termes, le vivant s’effondre autour de nous. En outre, le pas de temps concernant la biodiversité, soit le temps de reconstitution d’une biodiversité riche après un phénomène d’extinction de masse, est de l’ordre du million d’années.

L’érosion de la biodiversité est pour l’instant principalement due au changement de l’usage des sols, tel que par exemple la déforestation, l’expansion des surfaces agricoles ou urbaines, etc. Or, le changement climatique va, en s’intensifiant, accélérer davantage cette érosion déjà extrêmement rapide.

La ressource énergétique pétrole

Les ressources énergétiques sont primordiales, car c’est par elles que nous pouvons aller capter d’autres ressources naturelles. C’est notre disponibilité énergétique qui va décider de la quantité de métaux que nous serons encore capables d’extraire et de traiter à l’avenir. Nous autres humains ne produisons pas d’énergie mais la captons, la transformons et la transportons, ce qui à chaque fois appelle un coût énergétique.

Ce qui importe est donc le ratio entre la quantité d’énergie investie et celle récupérée, ce qu’on appelle l’EROI (Energy Returned On Energy Invested). Ce taux a fortement chuté. En ce qui concerne le pétrole, il était de 1 :100 au siècle passé, alors qu’il est aujourd’hui de l’ordre de 1 :15 et 1 :20. Notons qu’il s’agit de l’extraction uniquement. Si on ajoute maintenant le coût énergétique des infrastructures, du raffinage, du transport, etc., on s’approche de plus en plus du point d’équivalence. L’atteindre sera alors catastrophique pour notre société énergivore.

En termes de production, nous atteindrons d’ici peu le plafond en ce qui concerne tous les pétroles, qu’ils soient conventionnels ou non conventionnels.

La sphère financière et économique

La masse monétaire allouée à des transactions portant sur des biens et des services est 60 à 70 fois moins élevée que celle allouée aux transactions purement financières. Notre économie vit avec une bulle financière extrême qui ne repose que sur du vent. Et la plupart des fortunes se font sur cette bulle financière qui fait totalement écran vis-à-vis de la donne physique. Il est tout sauf improbable que cette bulle explose. Elle est néanmoins beaucoup plus importante qu’elle ne l’était en 2008. À cela s’ajoute le fait que les banques n’auront plus la capacité qu’elles ont eu à l’époque de création monétaire et d’endettement public pour renflouer les banques privées.

Notre système est extrêmement vulnérable, en raison de ce risque de bulle financière, du fait que le marché fonctionne en flux tendu, du fait que les villes dépendent du marché financier et de ces flux pour l’alimentation des populations, etc.

Le paysage de l’information

Le paysage de l’information a beaucoup changé ces dernières décennies. Dans les différents pays occidentaux, il existait ainsi une sorte de « plat commun d’information », sur lequel on peut certes avoir à redire, mais c’est sur l’interprétation et la présentation des phénomènes qu’on peut avoir à redire. Dans tous les cas, entre la télévision publique, les chaines de radios et les grands journaux, le monde était le même. Il était question des mêmes sujets. Or, de nos jours, ce n’est plus le cas. L’exemple états-unien est à ce titre révélateur. Le monde d’un républicain convaincu qui ne regarde que Fox News n’est pas le même que celui d’un démocrate vivant à New York. Le premier, par exemple, ne sera jamais informé sur le changement climatique. Il est très difficile de construire une démocratie quand nous n’avons plus la possibilité de partager un monde commun.

À cela ajoutons la manière dont fonctionne le web. Les informations sont classées en termes de popularité, au détriment de la qualité ou du contenu. De plus, les moteurs de références sont très pauvres sur un plan sémantique. Ils nous ramènent toujours à la même information, ce qui indéniablement ne favorise pas l’aspect critique et l’enrichissement de l’information. En sommes, le web a, en fragmentant l’information, très hautement fragilisé nos démocraties. L’arrivée au pouvoir de certains populistes de notre siècle ne se comprend pas sans la fragmentation de l’information, l’enfermement dans des niches informationnelles et les réseaux sociaux. De ce fait, nos démocraties sont fortement fragilisées et se trouvent en même temps devant un défi immense de ce point de vue-là.

Le pouvoir des États

Les États ne veulent pas ralentir le commerce international, alors qu’il s’agit de la pompe à flux de matières et d’énergie. Pour preuve, l’alinéa 5 article 3 de la Convention cadre des Nations Unies sur le changement climatique stipule que le commerce international prime sur la lutte contre le changement climatique.

De plus, les États n’ont pas les moyens de faire ce qu’ils disent et présentent une certaine hypocrisie. Dans la lutte contre le changement climatique, lorsqu’ils s’engagent, c’est en termes d’émissions directes sur leur territoire. Toutefois, pour les pays riches, les émissions indirectes sont généralement bien supérieures à celles directes. Un individu suisse par exemple, a une empreinte carbone, par ses achats, deux fois supérieure à sa contribution aux émissions directes sur son territoire. Et malheureusement, l’État n’a quasi aucun moyen d’agir là-dessus.

Il en découle la nécessité, dans le contexte qui est le nôtre aujourd’hui, de réaffirmer le pouvoir des États. Il est en effet presque impossible de contrôler les flux de matières et d’énergie sans réaffirmation du pouvoir des États. Évidemment ni sous une forme autoritaire à la manière d’un Bolsonaro, d’un Poutine ou d’un Erdogan, ni sous une forme Westphalienne.

En somme, on ne pourra arriver à une politique globale que si l’on a des États qui peuvent exercer un pouvoir sur leur territoire. Une politique globale qu’il s’agit de distinguer d’une politique mondiale. Une politique mondiale est associée à l’idée de commerce mondial qui a comme principe fondamental de s’abstraire de toutes frontières et de toute géographie et de considérer la Terre comme un unique atelier.

Les inégalités

Il y a un recoupement indirect, pour ne pas dire direct, entre les inégalités environnementales et les inégalités sociales. On peut généralement ramener ces dernières aux premières. Une chute démographique ne serait pas synonyme de résolution de nos problèmes environnementaux. Pour preuve, 10% de la population mondiale émettent 50% des émissions de gaz à effet de serre et 50% de la population mondiale la plus pauvre émettent 10% des émissions de CO2.

La technique

Le discours mainstream n’a de cesse d’affirmer que la solution à nos problèmes réside dans le développement de techniques vertes. Qu’on soit clair, le salut ne viendra pas des techniques. Il ne s’agit pas de bannir les technologies. L’homme ne sait rien faire sans les techniques. Le propre de l’homme est que sa relation avec son milieu et avec autrui est de plus en plus médiatisée par les techniques. Il s’agit plus précisément de ne pas leur demander ce qu’elles ne peuvent pas donner.

Un exemple était la promesse du développement durable, à savoir découpler la croissance du PIB et les flux de matières et d’énergie. Ce qui est un véritable échec. On assiste même aujourd’hui à un effet de surcouplage. La croissance des flux de matières et d’énergie est plus rapide que celle du PIB.

On peut reconnaître trois grandes limites aux techniques. Elles nous permettent premièrement de produire à l’unité des biens et des services avec moins de ressources. Cependant, on le sait par expérience, un bien et un service produit avec moins de ressources devient un bien et un service moins cher. Et qui dit moins cher, dit plus d’acheteurs et une plus forte utilisation. Par conséquent, plus on fait des efforts techniques pour que les biens et les services soient économes, plus on consomme.

Deuxièmement, il existe beaucoup de fonctions humaines pour lesquelles on peut inventer des biens et des services nouveaux. Cependant, à chaque fois qu’on le fait, on suscite des flux de matières et d’énergie supplémentaires.

Finalement, avec les techniques, on est capable partiellement de remplacer un service écosystémique. L’exemple est le procédé Haber-Bosch qui permet de synthétiser l’azote de l’air, alors qu’avant il fallait du guano ou des excréments d’animaux. Le revers de la médaille est que nous déstabilisons totalement l’équilibre du cycle de l’azote. Parmi les neuf limites planétaires, il s’agit de celle qui est la plus outrepassée.

En bref, on ne pas tout attendre des techniques. Elles ont même plutôt tendance à déplacer un problème ou à en recréer un.

Le paradigme

Par paradigme, on entendra une construction du monde, un proto-récit qui permet de donner un sens et de discerner l’orientation d’une civilisation.

À la fin du XVIe siècle, on a construit un paradigme très puissant qui est le paradigme moderne. Un paradigme en rupture totale avec nos sens et avec ce que nos sens nous disent. C’était l’idée selon laquelle la nature autour de nous n’était qu’un agrégat de particules matérielles, extérieures les unes aux autres, sans intériorité (c’est-à- dire sans pensée, sans sens, sans sensorialité). Le monde n’était qu’un tas de matière inerte uni par une loi du mouvement et puis aussi par la loi de la gravitation universelle. Par conséquent si le monde n’est qu’un agrégat de particules matérielles, les animaux ne sont que des machines et surtout les hommes ne sont pas des animaux. En d’autres termes, les hommes n’ont rien à voir avec la vie sur Terre. La vie est mécanique, opaque, elle ignore le sens et par conséquent elle nous est totalement étrangère. Ce paradigme nouveau recouvrait la manière dont on avait fini par interpréter la relation entre l’humanité et la nature selon le livre de la Genèse. Le progrès s’est ainsi réduit à une entreprise acharnée d’artificialisation de la nature. « Le progrès c’est tout artificialiser ». L’idée qui sort de ce paradigme est que nous sommes étrangers à la vie, que nous n’avons rien à voir avec la vie et que progresser c’est nous arracher à la nature et donc la détruire. Tel est le paradigme moderne.

Néanmoins, on voit depuis le XIXe siècle, autour de la discipline de la biologie en particulier, s’esquisser une façon très différente de concevoir la nature. De même que le paradigme moderne s’est instillé dans la vie quotidienne dans des métaphores, dans des manières d’user le langage, nos attitudes vis-à-vis des animaux, nous voyons aujourd’hui émerger une toute autre manière de voir les choses.

Cela a commencé par Charles Darwin qui a reconduit l’humanité dans la nature. Darwin a montré que l’espèce humaine est un des fruits de la sélection naturelle. Elle est une espèce naturelle parmi d’autres.

Un siècle plus tard, deuxième moitié du XXe siècle, l’éthologie, soit l’étude du comportement animal, nous a montré qu’il n’existe aucune faculté dont on prétendait qu’elles étaient exclusivement humaines (la parole, la politique, la culture, le maniement d’outils, le sens moral, etc.). On en trouve toujours au moins une préforme ou préexistence chez certaines espèces animales. Certaines facultés, telles que le maniement d’outils, sont même universelles. Donc, non seulement l’espèce humaine est une espèce naturelle, mais en plus elle est une espèce comme les autres.

Plusieurs décennies après, arrive la biologie végétale qui va supprimer cette dernière barrière que nous avions encore entre les espèces animales (nous compris) et les espèces végétales. La différence de nature que nous croyons exister entre les plantes et les animaux s’effondre. La biologie végétale montre que les plantes communiquent, ont des stratégies de survie, etc. Émerge ainsi l’idée que toutes les espèces forment un tout.

Une idée qui s’exprime par une multitude de courants et de pratiques qui s’essaiment, tels que la sylvothérapie, le chamanisme, le végétarisme, l’anti-spécisme, l’affirmation des droits de la nature, le panenthéisme, la permaculture, etc. On peut donc voir une analogie entre l’ancien paradigme et ce qui semble être un nouveau paradigme, même s’il est encore pour l’instant très minoritaire. On a une évolution des savoirs qui débouche sur une évolution des sensibilités. La permaculture est un bel exemple. Cette pratique est un mélange entre la science des écosystèmes et la pratique des aborigènes. D’ailleurs le GIEC, aussi bien que l’IPBES, conseillent, dans leurs derniers rapports, le respect des peuples premiers et nous suggèrent de nous inspirer de leur savoir-faire et de leur sagesse.

En conclusion, on observe malgré tout qu’il se passe quelque chose, que la société, du moins une partie de celle- ci, est en train de changer. Nos sensibilités sont en train de changer et il y a là des ferments très positifs pour reconstruire in extremis une sensibilité qui peut être associée au courage de la part de la jeunesse qui se mobilise aujourd’hui afin d’éveiller le reste de la société pour nous interdire de nous abîmer et pour construire une société à nouveau ancrée et positive.

 

Compte rendu de la démarche participative

L’assemblée participative aura vu le public être assigné, pendant deux tours d’une vingtaine de minutes, à des tables d’environ douze personnes pour discuter ensemble à partir d’une question commune. À chaque table était dédié l’un des douze domaines suivants :

  • Alimentation/Agriculture
  • Mobilité
  • Habitat/Logement
  • Gouvernance/Démocratie
  • Économie (institutionnelle)
  • Loisirs
  • Consommation (individuelle)
  • Art/Culture
  • Spiritualité/Religion
  • Éducation
  • Justice
  • Énergie et Ressources

La question à laquelle les participants devaient répondre, en fonction du domaine dédié à la table, était la suivante : Comment imaginez-vous les contraintes et les possibles de … dans le futur ?Ce compte rendu ne donnera pas lieu à une restitution de toutes les discussions aux tables, mais à une synthèse des différents points communs entre toutes les tables que j’ai pu observer.Il est ressorti premièrement la nécessité de créer ou recréer les liens entre individus, mais aussi entre individus et entités naturelles. Une première idée forte sur le bien commun et sur l’importance d’être ensemble.

Dans un second temps est ressortie l’idée d’un changement radical de notre système, qu’il soit économique, agricole, politique, etc. Toutes et tous semblaient d’accord sur le fait qu’il faille changer de paradigme, en inventer un nouveau. Plusieurs ont, à ce propos, soulevé le rôle primordial de l’éducation dans une telle entreprise.

Dans un troisième temps, les discussions aux tables ont souvent porté sur l’échelle d’action. Il s’agissait de voir quelle était la meilleure échelle d’action entre celle locale et celle globale, et aussi de quelle manière il était possible de mêler ces deux échelles. À quel point et de quelle manière, l’État ou l’individu, l’État ou la petite communauté, étaient primordiaux pour effectuer les changements sociétaux nécessaires.

Finalement et plus généralement aussi, il était plaisant et très encourageant de voir l’esprit d’ouverture, la volonté de créer, de construire du nouveau, et la promotion d’une forme forte de solidarité qui se sont dégagés des discussions. Ceci malgré le tableau très sombre de la situation actuelle, pour ne pas dire anxiogène.

2 Comments on “Compte-rendu de la première Assemblée participative du 28 octobre 2019”

  1. Bonjour Jeanne Styger,

    Merci pour ces gentils mots et merci pour la remarque. En effet, nous n’avons pour l’instant pas pensé à donner les thématiques et questions disposées sur les tables lors des Assemblées participatives. Il est vrai aussi que le format peut changer d’une assemblée à l’autre. Nous faisons remonter votre remarque aux organisateur·trice·s de l’événement proprement dit, elle permettra de nourrir les discussions autour de la préparation de la troisième Assemblée.

    Bien cordialement,
    L’équipe du blog

  2. Bonjour,
    Tout d’abord un grand merci aux initiateurs de ce cycle participatif des Futurs Possibles, ainsi qu’aux facilitateurs des discussions et aux responsables du site.
    Je me demande s’il pouvait être aidant pour les participants, d’être informés avant l’assemblée, des questions à débattre autour des tables. Peut-être les idées émergeraient plus facilement et leur expression gagnerait en clarté?
    Avec mes cordiales salutations
    Jeanne Styger

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