Qu’est-ce que l’ORIA ?
L’Observatoire des récits et imaginaires de l’anthropocène (ORIA) est un organisme de recherche, de veille et de prospective scientifique. Il est rattaché au Centre de compétences en durabilité de l’Université de Lausanne (CCD).
L’ORIA rassemble des chercheurs·euses en sciences humaines issu·es de disciplines multiples (littérature, sociologie, didactique, sciences du langage, etc.).
L’ORIA entend en particulier soutenir la relève scientifique et promouvoir les liens entre les différents corps de recherche académique. Il plébiscite également les perspectives de recherche-action et de création en tissant des partenariats culturels et artistiques avec des acteurs·trices de terrain.
Que fait l’ORIA ?
Le 30 avril 2019, la centaine de chercheurs·euses réuni·es pour le lancement du Centre de compétences en durabilité a identifié la recherche sur les récits et les imaginaires comme chantier prioritaire pour engager une transition écologique globale. L’Observatoire des récits et imaginaires de l’anthropocène est l’un des outils qui visent à répondre à cette demande.
Pour se faire, l’ORIA s’est fixé 3 missions principales.
- RECENSER et visibiliser les récits et imaginaires écologiques existants, dans les arts en général et la littérature en particulier, depuis la naissance de l’ère que les scientifiques ont nommé l’Anthropocène (Crutzen et Stoermer : 2000).
- ÉTUDIER ces récits et ces imaginaires en valorisant les perspectives existantes (notamment de l’éco-poétique et de l’éco-critique) et en développant de nouveaux outils pour la recherche en sciences humaines.
- TRANSMETTRE ces imaginaires et ces récits au travers d’événements culturels et institutionnels (formations, conférences publiques, ateliers) pour favoriser leur appropriation par le grand public et intégrer les enjeux qu’ils reflètent au débat démocratique.
Depuis 2022, l’ORIA est coordonné par Colin Pahlisch, chercheur en faculté des Lettres à l’UNIL et membre du Centre de compétences en durabilité.
Coordinateur
Colin Pahlisch est doctorant en littérature à la Faculté des Lettres de l’Université de Lausanne. Ses recherches portent sur la mise en récits des enjeux de la durabilité dans la science-fiction contemporaine. Il coordonne au CCD le nouvel Observatoire sur les Récits et Imaginaires de l’Anthropocène (ORIA). Dans la cité, il est actif dans les milieux éducatifs et militants comme le Réseau d’Enseignant.e.s pour l’Environnement (REPE). Il est également conseiller communal pour la ville de Vevey au sein de Décroissance alternatives.
Membres associé·es
Karim Skandrani, doctorant en Sciences politiques.
Faculté des Sciences politiques et sociales, Centre de recherche sur l’action politique de l’UNIL (CRAPUL)
Mots clés : pensée écologique, imaginaires anthropocéniques
Célia De Pietro, doctorante en sociologie
Université de Lausanne (UNIL) Faculté des sciences sociales et politiques (SSP) Institut des sciences sociales (ISS) Laboratoire THEMA (Théorie sociale, enquête critique, médiations, action publique).
Mots clés : Sociologie des émotions, militantisme écologique, pragmatisme, ethnographie, dynamiques collectives
Dr. Gaspard Turin, Chargé de recherche FNS
Université de Lausanne (UNIL) Faculté des lettres, École de français langue étrangère (EFLE) DiNarr – Didactique et narratologie
Mots clés : narratologie postclassique, intermédialités, didactique de la littérature, littérature française
Dre Hélène Cordier, Chargée de cours en littérature française
Docteure en Français médiéval UNIL, Coordinatrice du CEMEP (Centre d’études médiévales et post-médiévales), Faculté des Lettres
Mots-clés : imaginaires et écopoétique, littérature médiévale, album, littérature jeunesse