«Il est vrai que les femmes aiment les révoltes» (Louise Michel). Les Communardes en action, femmes symboles et femmes réelles

Elles ne furent pas intégrées dans les structures politiques de la Commune, mais on s’accorde à dire que les femmes ont eu un rôle important pendant la Commune de Paris.

Sans doute ont-elles pris toute la place que voulaient bien leur laisser les hommes, et peut-être même un peu plus. Elles fondèrent une Union des femmes pour la défense de Paris et le soin aux blessés. Et pourtant : « Croit-on pouvoir faire la Révolution sans les femmes ? » demandait la journaliste André Léo (Léodile Béra, veuve Champseix) dans La Sociale du 8 mai 1871. Elle exprimait sa révolte devant le refus qu’avait essuyé un groupe de femmes désireuses de se joindre aux combattants – simplement pour secourir les blessés et leur préparer des repas – de la part du général communard Dombrowski. Du point de vue de l’autre camp, les Communardes sont des «pétroleuses» incendiaires. Accusation délirante dont l’histoire a fait justice, mais qui place les femmes au cœur d’un enjeu mémoriel.

Prosper-Olivier, le journaliste

Prosper-Olivier Lissagaray

Le journaliste Prosper-Olivier Lissagaray (né en 1838), qui y a participé, publie dès 1876 l’une des premières Histoire de la Commune de 1871. Il en donnera une seconde version en 1896, sur laquelle se base les éditions récentes. Quelle place son récit accorde-t-il aux femmes ? Il les met en scène dès le début de l’insurrection. Le 18 mars 1871 les Parisiens réalisent que les forces versaillaises sont en train de tenter de confisquer les canons. « Les femmes partirent les premières, comme dans les journées de la Révolution Elles entourent les mitrailleuses, interpellent les chefs de pièce »[1]. Elles s’interposent entre les deux clans – une tradition qui remonte aux Sabines – entraînant la fraternisation révolutionnaire du peuple et de l’armée.

Elles symbolisent le peuple urbain, terreau des révolutions :

« Cette femme qui salue ou accompagne c’est la vraie Parisienne… Elle ne retient pas son homme, au contraire le pousse à la bataille, lui porte aux tranchées le linge et la soupe, comme elle faisait au chantier »[2].

Dévouée à sa famille, solide, la robuste femme du peuple se distingue de la frêle créature issue des classes supérieures. Et par sa moralité des femmes de mauvaise vie, qui sont quant à elles parties à Versailles ou pire se vendent aux Prussiens. Omniprésentes au XIXe siècle, les prostituées – en maison de tolérance, filles en carte, ou irrégulières qui complètent la nuit un salaire de misère – sont légion et objets d’opprobre. L’autre antithèse de la vraie Parisienne est la religieuse, auxiliaire zélée de la réaction la plus odieuse, « revêche » avec les communards blessés. République et religion catholique, antagonisme français fondamental.

Dans son portrait de Paris trois jours avant la chute, Lissagaray nous montre la veuve d’un combattant suivant le cercueil de son mari en criant « Vive la république. Vive la commune » puis quinze cents femmes dans un atelier qui cousent en chantant des sacs de terre dirigée par « une grande et belle fille, Marthe, parée de l’écharpe rouge »[3]. Sacs de terre qui servent à construire des barricades – c’est le tableau de Delacroix qui resurgit. Pendant la semaine sanglante elles tiennent les barricades, faisant même le coup de feu. Elles sont héroïques dans ce rôle défensif, le seul qui convient aux femmes.

Leur contribution politique ou même intellectuelle est par contre assez minime. Si Lissagaray évoque avec une certaine admiration la plume éloquente d’André Léo, il est condescendant avec les clubs de femmes : « S’il sort peu d’idées précises de ces réunions enfiévrées, combien y trouvent provision de flamme et de courage »[4]. Femme toute entière du côté de l’émotion, la réflexion restant l’apanage de l’homme.

Force, courage, moralité, sens du sacrifice sont les attributs des communardes. Allégories autant que femmes réelles, elles représentent le peuple insurgé.

Victorine, l’obscure

Des communardes ont heureusement pris la plume et laissé des écrits plus incarnés. Le plus complet est celui de Victorine, née Malenfant en 1839, épouse Rouchy pendant la commune, puis Brocher, le nom sous lequel elle publie ses Souvenirs d’une morte vivante[5]. En 1909, témoignage un peu tardif donc mais étayé de documents et passionnant.

Victorine Brocher

Victorine vient du peuple mais pas du plus humble, et elle a reçu une certaine éducation : « je n’avais mis les pieds dans une usine, ni même dans un atelier ».  Elle avait eu le « privilège » de travailler à domicile. Un idéal promu par le mouvement ouvrier si le salaire du mari est insuffisant. Sa conscience politique elle la doit à un père engagé, Quarante-huitard, qui a fui en Belgique laissant sa famille en 1851. « On » (sa mère sans doute) trouve un mari à Victorine en 1861, un homme qui a été soldat et peine à s’intégrer dans la vie civile. Mari déplorable, dont l’alcoolisme (qu’elle juge excusable car héréditaire) la met dans des situations matérielles précaires. Victorine se tient au courant de la vie politique, elle lit les journaux. Elle présente aussi cet intérêt pour la chose publique comme lié à son rôle de mère : « j’avais un fils, je ne voulais rien ignorer de ce qui se passait autour de moi, pour l’en instruire en son temps »[6]. Elle lira avec passion Les Misérables, qu’elle n’a pas les moyens d’acheter, grâce à un cabinet de lecture.

Militante de longue date

Elle adhère à la première Internationale (fondée en 1864) avec son mari mais c’est elle qui l’entraine aux réunions, et à participer à la création d’une éphémère boulangerie coopérative le 18 novembre 1867 – aussi pour le détourner du cabaret. La guerre de 70 et l’effondrement militaire de la France réveillent le sens patriotique du couple. Il s’engage auprès des francs-tireurs de la Loire. Elle aimerait partir avec lui, selon la coutume de l’Ancien Régime qui admettait les « ménages militaires », mais ne veut pas laisser son fils et sa mère seuls à Paris. Néanmoins elle veut agir :

« Je ne pouvais résister au besoin absolu qui m’envahissait d’entrer dans la lutte. D’une façon ou d’une autre. Je veux être utile à mon pays »[7].

Mais comment y trouver une place ? Depuis le Premier Empire, un mouvement de virilisation des armées tend à en exclure les femmes, autrefois largement tolérées (en tant que vivandières, cantinières, ou simplement compagne de soldat). Et les autorités militaires du gouvernement de défense nationale préfèrent les religieuses comme infirmières. Victorine n’hésite pas à publier une lettre dans Le Rappel, pour réclamer le droit de soigner les blessés. Contactée par un groupe se réclamant de la Croix-Rouge, elle suit une formation de quelques semaines, et réussit à intégrer la 7e compagnie du 17e bataillon de la Garde nationale, 7e secteur. « C’est ainsi que j’obtins un poste de combat »[8]. Le mot est important: elle se considère comme une combattante, s’identifiant totalement aux soldats de son bataillon, même si la place qui lui est accordée est marginale.

Pendant cinq mois elle affronte les horreurs de la guerre, le froid, la famine du siège de Paris dont les rigueurs entraineront la mort de son fils. Le 26 février son capitaine veut lui faire porter un ruban bleu : en vraie républicaine elle n’en acceptera qu’un rouge. Elle quitte alors son bataillon. La couleur du drapeau, de la cocarde sont des enjeux politiques essentiels depuis 1789. La conscience politique de Victorine s’affirme là. 

La défaite de la France est consommée, la Commune est proclamée. Un compagnon d’arme de son mari enrôle le couple dans son bataillon de défense de la République, pour tenir le mess des officiers. Puis Victorine redevient ambulancière pendant la guerre civile.

N’a-t-elle pas fière allure dans son uniforme ?

« Moi j’avais le costume de drap fin, bleu clair, jupe courte à mi-jambe (car on ne peut aller au combat avec des jupes longues, c’est absolument impossible, on ne pourrait pas se mouvoir), corsage ajusté avec revers à la Robespierre, un chapeau mou tyrolien et une écharpe rouge en soie avec franges dorées en sautoir, un brassard de la convention des ambulances »[9]

Début avril la Commune a adopté l’écharpe rouge frangée d’or, comme enseigne des fonctionnaires municipaux.

Une  jupe courte

Notons ce besoin de justifier le port d’une jupe plus courte, dans ces circonstances exceptionnelles, que celle qu’impose la décence ordinaire. Elle n’exprime pas de révolte envers les conventions qui imposent aux femmes le port d’une tenue empêchant de se mouvoir librement. Jamais elle ne fera non plus allusion à la sujétion de la femme mariée, qui selon le code civil de 1804 est sous la tutelle de son mari. « Je ne connaissais pas davantage le mouvement féminin, je n’avais jamais mis les pieds dans une réunion publique »[10].

Quand elle dénonce la condition des femmes c’est principalement sous l’angle de l’exploitation économique de la malheureuse ouvrière sous-payée. Le mauvais mari, le tyran domestique c’est l’alcoolique qui boit le pain du ménage et devient violent. Elle parle d’expérience. Sans uniforme, l’aspect de Victorine est celui d’une femme convenable : « j’étais et je suis encore petite, simplette ; j’avais l’air comme il faut ! ».

À sa mère inquiète de la voir partir vivre au milieu des soldats elle assure : « partout où je serai, je sais que je me ferai respecter (cela était vrai, j’ai été respectée) »[11] Elle ne fait jamais état de propositions sexuelles venant de ses compagnons d’armes. Respect authentique pour celle qui partage leur lutte ? Est-ce parce qu’elle est mariée et que son mari aussi est engagé ? Ni de tentatives d’agressions de la part d’autres hommes alors qu’elle parcourt les rues à des heures tardives, s’aventurant en territoire masculin. Moralité et respect régnaient-ils vraiment ? Les seules violences sexuelles qu’elle mentionne sont celles de Versaillais.

Elle exprime le même mépris que Lissagaray pour les prostituées, sachant pourtant que c’est le plus souvent la misère qui les motive, la même défiance envers les religieuses, ces rivales dont les ateliers sous-payés tirent les salaires féminins vers le bas en temps normal, et qui accaparent les postes d’infirmières. Mais elle mentionne favorablement des prêtres qui défendent le peuple, qui ont même hébergé son mari proscrit dans leur couvent.  Elle-même a cessé de croire en un Dieu à la mort de son premier enfant.

Sa vision de la place des femmes dans la société est conforme aux idées dominantes dans le mouvement ouvrier français. La maternité, les soins du foyer sont leurs rôles naturels. Elle a même des accents très moralisants :

« Je plains les mères qui ne peuvent élever leur enfant, et je blâme celles qui le peuvent et ne le veulent pas ; elles abdiquent le premier des devoirs, le plus sacré que leur impose la nature ; elles se privent de bien des jouissances »[12]

À l’époque une bonne partie des enfants en bas âge est placée en nourrice pour permettre le travail des femmes du peuple et la vie mondaine de celles des classes supérieures. Victorine perdra en bas âge ses deux garçons, qui ont été « le seul vrai bonheur que j’ai goûté »[13] Mais, au-delà de ses discours convenables, ses engagements sociaux débordent largement les limites d’un modèle conventionnel qui les restreindrait au domaine familial, au privé. Par ses activités militantes, elle investit à force d’obstination l’espace public. Le rôle nourricier s’étend à un cercle plus large : la boulangerie coopérative, la table ouverte aux affamés quand elle est cantinière. Le rôle de soignante, à tous ceux qui souffrent.

Vaillance et modestie

Se considère-t-elle comme une héroïne ? Sa conduite est toujours intrépide face au danger : « nous partîmes pour la caserne en chantant ; quoique nous eussions la mort dans l’âme »[14], « nous étions décidés à mourir pour notre cause jusqu’au dernier, la vie était si peu de chose dans ces moment-là »[15]. Mais elle reste toujours modeste. Elle ne mentionne pas qu’elle fut félicitée par la Commune « du courage qu’elle a montré en suivant le bataillon au feu et de l’humanité qu’elle a eue pour les blessés dans les journées du 29 et du 30 avril » (Journal officiel de Commune, 17 mai 1871, cité par la notice du Maitron[16]). Portant le drapeau elle est parfois en tête de son détachement. Toutefois son héroïsme vient des circonstances, pas d’une qualité individuelle :

« J’ai ce jour-là accompli des tours de force dont je ne me serais jamais crue capable ; l’excitation nerveuse poussée au suprême degré transforme l’être ; soutenue par une idée, les forces se multiplient extraordinairement »[17]

« Je dois dire que je suis petite de taille, plutôt faible. Chose surprenante, toute ma vie j’ai été timide et souvent malade, ne sortant presque jamais, mais pendant huit mois de luttes, exposée à toutes les misères, aux intempéries, manquant de nécessaire, jamais je ne me suis aussi bien portée que pendant cette période »[18].

Présente sur les barricades quasi jusqu’à la fin, prête à donner sa vie, elle a survécu. Sur ordre de son chef qui lui confie une dernière tâche glorieuse : sauver le drapeau. Elle accomplira donc une périlleuse évasion, ultime revanche sur l’ennemi, à ne pas confondre avec une fuite pitoyable. Les Souvenirs s’arrêtent en octobre 1872 quand elle arrive en Suisse, refuge de nombreux communards. Mais Victorine sa vie durant ne cessera de s’engager. Quel dommage qu’elle n’ait pas eu le loisir de rédiger le deuxième volume de ses mémoires.

Louise, l’icône

Si Victorine est restée dans l’ombre, Louise Michel, née en 1830, est encore célèbre. Enfant

Louise Michel

illégitime d’une domestique et d’un hobereau de Haute-Marne, elle a été élevée avec affection dans une famille paternelle acquise aux idées républicaines. Mais elle n’a pas eu droit à l’héritage, et refuse de se marier. Elle obtient donc un brevet d’institutrice, métier qu’elle exercera à sa façon non conformiste.

Louise Michel publie La Commune en 1898[19]. Elle l’avait intitulé à l’origine Histoire de la Commune. Elle veut donc faire œuvre d’historienne, écrivant toutefois à la première personne, soulignant ainsi son implication directe. Son livre fait une large place à des documents officiels, des articles de presse, des textes d’autres Communards, et aussi à ses propres poèmes. Récit plein de verve, tantôt tragique et tantôt primesautier. Volontiers théâtrale, elle se met en scène – l’acte le plus connu étant celui de son procès devant le conseil de guerre après la semaine sanglante, quand elle reconnait tous les crimes imputés à la Commune et réclame la peine de mort.

Pendant le siège de Paris elle est membre d’un comité de vigilance qui réunit des « hommes absolument dévoués à la révolution ». « On y vivait un peu en avant, avec une joie de se sentir dans son élément au milieu de la lutte intense pour la liberté »[20] et préside même le club de la Justice et de la Paix (avec un pistolet posé sur la table pour empêcher les réactionnaires de venir perturber les réunions).

Pendant la commune les discussions ne lui suffisent plus, elle veut agir. Elle ne se dit pas ambulancière – encore que le devoir des ambulancières soit de prendre quand l’heure l’exige, le fusil comme les autres, mais combattante avec le 61e bataillon.

« J’étais souvent avec les ambulancières, mais plus souvent encore avec mes camarades des compagnies de marche […] je crois que ne n’étais pas un mauvais soldat »[21]

Elle fait volontiers le coup de feu et se réjouit lorsqu’on lui offre à la place de son vieux fusil une carabine Remington. Nul doute qu’elle aurait volontiers pris la tête du bataillon. Elle ne cache pas qu’elle a été citée par le journal de la Commune. Mais Louise ne se présente pas comme une exception, et elle nomme de nombreuses autres femmes engagées. Car pour elle « parmi les plus implacables lutteurs qui combattirent l’invasion et défendirent la république comme l’aurore de la liberté, les femmes sont en nombre »[22].

« Une personne habillée mi-partie en garde national »

Victorine qui ne la connait pas (mais plus tard, dans les dernières décennies du siècle, elles auront l’occasion de mener des combats communs) la décrit ainsi, la rencontrant alors que Louise fait la quête pour les blessés – activité peu violente celle-là, encore qu’elle ait parfois recours à l’intimidation envers les bourgeois. Notons qu’au premier coup d’œil elle voit une personne, pas une femme. Louise elle-même s’amuse de ce qu’on la prenne parfois pour un homme déguisé. Parce qu’elle a les cheveux courts et qu’elle porte des godillots au lieu de bottines.

Républicaine, engagée, révoltée par les injustices et particulièrement celles faites aux femmes, elle a participé aussi au nouveau mouvement féministe, dont une figure marquante est Maria Deraismes. Elle a signé en avril 1869 avec 38 autres femmes dont André Léo, un manifeste revendiquant des droits civils pour les femmes, l’accès à l’éducation, le droit au travail et à l’égalité des salaires. Mais elle préfère un combat révolutionnaire plus global et pense que « le monde nouveau nous (les femmes) réunira à l’humanité libre dans laquelle chaque être aura sa place »[23].

Louise Michel est très bien (Verlaine)

Alors que tant de femmes ont été oubliées, comment se fait-il que son souvenir soit encore si vivant ? Certes, sa personnalité exceptionnelle impressionnait les contemporains – Lissagaray consacre une page entière à son procès. Elle a vécu jusqu’en 1905, livré mains combats, donné d’innombrables conférences, beaucoup écrit.  Sans pour autant avoir jamais eu un grand succès littéraire. Elle a bâti elle-même sa statue, endossant sans hésitation un costume d’héroïne toute prête au martyre. Surtout des écrivains célèbres ont parlé d’elle : Victor Hugo lui dédit le poème Viro major en décembre 1871, Verlaine une ballade en 1886. Tant la gloire posthume des femmes a longtemps tenu aux témoignages des hommes. Pour le communard Benoit Malon :

« La légendaire Louise Michel […] femme d’une bonté sans bornes, d’un dévouement infini, d’un héroïsme inconscient à force d’être absolu, fournit à ces jours terribles un de ces types qu’admire l’histoire et que les peuples chérissent »[24].

Jules Vallès en 1879 présente lui aussi les deux faces de la médaille :

« Louise Michel – notre Jeanne d’arc à nous – est un homme de combat ! Cette sœur de charité laïque est aussi un frère d’armes »[25].

La bonne Louise succède à la bonne Lorraine. Elle transcende aux yeux de ses contemporains l’infériorité naturelle de son sexe, s’élève à leurs yeux jusqu’à l’universel (c’est à dire le masculin), obtenant ainsi une gloire durable.

Hélène Joly est documentaliste à l’Université de Lausanne (Institut d’études politiques), où elle est responsable du Pôle documentaire sur la vie politique, sociale et économique en Suisse (Viedoc). Elle est diplômée en Etudes genre de l’Université de Genève (1998).

Références

Dominique Godineau, « De la guerrière à la citoyenne. Porter les armes pendant l’Ancien Régime et la Révolution française », Clio. Histoire‚ femmes et sociétés [En ligne], 20 | 2004, p.117-194. https://journals.openedition.org/clio/1418

Laure Godineau, « “Elle n’est pas morte” : quand dire c’est faire. Écrire et continuer la Commune de Paris dans les années 1880 », in Quentin Deluermoz, Anthony Glinoer (dir.), L’insurrection entre histoire et littérature (1789-1914), Paris, Publications de la Sorbonne, 2015,  p.125-138.

Gil Mihaely, « L’effacement de la cantinière ou la virilisation de l’armée française au XIXe siècle », Revue d’histoire du XIXe siècle, [En ligne], n° 30, 2005, p. 47-127. https://journals.openedition.org/rh19/1008

Sidonie Verhaeghe, « Faut-il encore appeler Louise Michel la Vierge rouge ? », Cahiers d’histoire. Revue d’histoire critique, n° 148, 2021, p. 19-32. https://journals.openedition.org/chrhc/15593

Notes de bas de page

  1. Prosper-Olivier Lissagaray, Histoire de la Commune de 1871, Paris, la Découverte, p. 112.
  2. Ibid., p. 218-219.
  3. Ibid., p. 295 et 300.
  4. Ibid., p. 301.
  5. Victorine Brocher, Souvenirs d’une morte vivante, Montreuil, Libertalia, 2017-2019.
  6. Ibid., p. 72.
  7. Ibid., p. 118.
  8. Ibid., p. 121.
  9. Ibid., p. 201.
  10. Ibid., p. 224.
  11. Ibid., p. 121.
  12. Ibid., p. 74.
  13. Ibid., p. 75.
  14. Ibid., p.197.
  15. Ibid., p. 230.
  16. https://maitron.fr/spip.php?article154273.
  17. Ibid., p. 216.
  18. Ibid., p. 217.
  19. Louise Michel, La Commune, Paris, La Découverte 2015.
  20. Ibid., p. 130-131.
  21. Ibid., p. 222.
  22. Ibid., p. 165.
  23. Ibid., p. 165.
  24. Benoit Malon, La troisième défaite du prolétariat, Neuchâtel, G. Guillaume fils, 1871, p. 273.
  25. Journal La Rue du 14 novembre 1879, cité par Sidonie Verhaeghe.

Pour citer ce billet de blog : Hélène Joly, « “Il est vrai que les femmes aiment les révoltes” (Louise Michel). Les Communardes en action, femmes symboles et femmes réelles », Blog du Centre Walras-Pareto, 14 juin 2021, https://wp.unil.ch/cwp-blog/2021/06/il-est-vrai-que-les-femmes-aiment-les-revoltes.

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