En tous temps la Commune

Manifestation contre la loi de sécurité globale, Paris, 28 novembre 2020, crédit photo : Margot L’Hermite

Voici le premier d’une série de billets consacrés à la Commune de 1871, cent cinquante ans après. Cette série s’inscrit dans un projet plus large : donner à lire, à voir et à entendre en divers lieux, pendant l’année 2021, la Commune et les interprétations qu’elle a suscitées ; contribuer aux questionnements, discussions et débats actuels.

« peut-être, on en fait le pari, qu’il est
dans l’histoire des moments où le temps,
à force d’être hors de ses gonds,
se conjugue au présent plus
que l’historien ne l’aurait pensé et,
à coup sûr, ne le voudrait. »
Nicole Loraux[1].

Pour tout événement, surtout de l’importance de la Commune de 1871, les anniversaires représentent des moments critiques car ils font surgir de partout non seulement les embaumeurs, parfois bien intentionnés, parfois moins, mais aussi les « énerveurs », comme les nomme Ludivine Bantigny.[2], celles et ceux qui cherchent à affaiblir l’événement en le déclarant définitivement révolu ou, de manière plus retorse, en l’ensevelissant sous une myriade de détails sans établir de liens entre eux. Si, avec Eugène Pottier, on pense toujours que « la Commune n’est pas morte », il convient donc de s’opposer aux embaumeurs, aux énerveurs et autres croque-morts et de chercher à lui donner un sens.

Cela ne signifie pas qu’il faille imposer à toute force une interprétation unique. L’événement est divers, et ses sens évidemment multiples. Son déroulement est complexe, ses inspirations variées et sa postérité multiple. En examinant le Journal officiel de la Commune, en interrogeant la généalogie de la voie communaliste, et enfin, en cherchant ce que les Communeux et les Communeuses[3] peuvent encore nous dire aujourd’hui, nous reconnaissons cette diversité. Ce ne sont là que quelques-unes des portes d’entrée possibles pour tenter d’éclairer l’événement. Durant ce printemps, nous publierons ici même, sur ce blog, d’autres perspectives, d’autres lectures, peut-être concurrentes, sans doute complémentaires. Pourtant, par-delà cette multiplicité, nous pensons fermement que la Commune de 1871 livre un message qui, tant qu’il existera des hommes et des femmes qui chercheront à transformer leur monde et à changer la vie, restera vivant.

Journaux : la Commune sous la loupe

Il n’a sans doute jamais été aussi facile de lire et relire les journaux de la Commune. La mise en ligne de nombreux titres sur divers sites les rend extraordinairement accessibles – cela n’empêche pas que tourner les pages d’un journal d’autrefois reste une expérience irremplaçable. Mais sur quels journaux fixer son attention ? L’Ami du peuple ? Le Cri du peuple ? Le Salut Public ? La Sociale ? Les diverses réincarnations du Père Duchêne ?[4]  Beaucoup d’entre eux n’ont pas encore fait l’objet d’études approfondies.

Et pourquoi pas aussi le Journal officiel de la République française, un titre de moins d’éclat mais où se déploient mille et une facettes de la Commune ? Car le Journal officiel, qui paraît dès les lendemains du 18 mars, permet non seulement de connaître au quotidien les décisions officielles de la Commune mais aussi de recueillir des trésors moins éclatants[5]. En voici quelques-uns : annonces, entrefilets, faits divers pour la plupart sans signature et qui peuvent passer inaperçus cent cinquante ans plus tard. Il y est question d’une Commune au quotidien, une Commune dans tel quartier ou telle rue de la capitale, une Commune à hauteur de femmes et d’hommes. Ce sont toutes sortes d’initiatives – autant de « petites » histoires qui aujourd’hui encore nourrissent la « Grande Histoire ».

Voici ce qui figure par exemple au fil des pages du Journal officiel. « Un grand nombre de lettres arrivent à l’Hôtel-de-Ville, portant cette inscription :  / Au Président de la Commune. / Nous ne saurions trop le répéter : il n’y a qu’un président temporaire du bureau, mais la Commune de Paris n’a et ne saurait avoir de président. / Prière aux intéressés d’adresser leurs correspondances avec cette suscription : / Aux membres de la Commune, / À l’Hôtel-de-Ville » (2 avril). « Salle de la rue d’Arras – Séance tous les soirs à huit heures. Ordre du jour : Capital et travail ; moyens pratiques d’organisation. / Un appel est fait à tous les citoyens qui s’occupent de l’amélioration des classes laborieuses. » (3 avril) « On a débaptisé la rue qui s’appelait Mac-Mahon depuis le 4 septembre, et qui s’était appelée auparavant rue de Morny. / Elle s’appelle aujourd’hui rue de la Commune. » (18 avril) « Les ouvriers fondeurs en suif et stéariniers sont invités à se réunir le jeudi 27 courant, au passage Saint-Pierre, 164 rue Saint-Antoine à sept heures et demie du soir, pour former une chambre syndicale et une association coopérative. » (25 avril) « Le citoyen J. Fontaine, directeur des domaines, met à la disposition des ambulances tout le linge trouvé au domicile de Thiers. / Le linge du bombardeur doit servir à panser les blessures de ses victimes. » (14 mai)

Charges contre Thiers le bombardeur et projet de coopérative d’ouvriers stéariniers ; rue Mac-Mahon devenue rue de la Commune ; initiatives à l’Hôtel-de-Ville et rue d’Arras ; invitations à se rassembler après la journée de travail, à s’organiser ; autant de visages d’une Commune aux visages multiples.

Placer la Commune sous la loupe, c’est l’une des tendances les plus dynamiques dans l’historiographie actuelle. Quentin Deluermoz s’y emploie[6]. Laure Godineau plaide pour une histoire de la Commune localisée, par arrondissements, par quartiers[7]. Le gigantesque La Commune de Paris 1871[8] informe sur les ouvriers du bronze, ou le service de la Poste, ou l’ambulancière Louise (on ne sait pour ainsi dire rien d’elle, sauf qu’elle a inspiré une strophe ajoutée par Jean-Baptiste Clément au Temps des cerises), ou encore la limonadière Céline Provost, ou l’inconnu tué lors des combats du père Lachaise (il ne reste de lui qu’une photo).

Par ce biais discret il est possible de rejoindre les phrases de conclusion d’Éric Fournier dans La Commune n’est pas morte : « Il suffit, peut-être, de saisir ce simple fait : ces hommes et ces femmes se sont dressés contre ce qui leur était inacceptable ; se sont organisés eux-mêmes, souverainement, au sens le plus fort de ce terme. Ils ont mené leur lutte, à nous de mener les nôtres. »[9]

La Commune et la voie communaliste

Expérimentée lors de l’expérience de la Commune de Paris, cette souveraineté « par le bas » dont parle É. Fournier trouve un débouché favorable dans des revendications de type « communaliste » ou « municipaliste » : repenser les échelles d’action du politique, s’auto-administrer. Mais qu’est-ce que le « communalisme » ? N’est-ce que « le produit d’une bizarre fantaisie, voulant enrichir le dictionnaire d’un mot nouveau »[10] ? Définir, circonscrire l’objet « Commune » et interroger l’intention d’un mouvement politique derrière le suffixe « -isme », c’est ainsi que Gustave Lefrançais (1826–1901) poursuit son œuvre historienne et militante amorcée sur les routes d’un exil suisse par la publication de son ouvrage Étude sur le mouvement communaliste à Neuchâtel en 1871. Celle ou celui qui serait tenté·e de suivre son initiative, se réjouirait du caractère foisonnant des projets impulsés par une variété d’acteurs désireuse de rompre avec un centralisme étatique ou de le négocier à différentes échelles : la région, le canton ou la commune entre autres[11]. En effet, l’option « communale » ou « municipale » s’affiche au cours du XIXe siècle comme le levier d’une espérance démocratique souvent à faible portée politique mais l’intensité de sa présence augmente en fonction des enjeux auxquels elle ambitionne de répondre. Cette option anime deux camps opposés : d’une part des conservateurs et légitimistes pour qui le transfert du pouvoir central aux provinces peut être un moyen de réguler l’instabilité politique d’un Paris révolutionnaire, et d’autre part des libéraux qui y voient l’opportunité de limiter le caractère oppressif d’un pouvoir central en cherchant à élargir les sphères d’action de la souveraineté populaire[12].

La Deuxième République française, de 1848 à 1851, s’avère être un moment charnière dans la configuration de cette opposition. Par ailleurs, l’existence d’une voie communaliste « babouviste » tend à redéfinir ses contours à gauche. Dans un contexte parlementaire agité et divisé à l’endroit de la propriété privée et plus encore à propos de la restriction du suffrage universel masculin en mai 1850, Joseph Benoît (1812–1880) chef d’atelier en soierie et représentant du Rhône à l’Assemblée législative, rédige un projet de loi intitulé « Proposition sur l’organisation cantonale. Constitution populaire du canton » qui remet en cause certains fondements traditionnellement liés à la gauche décentralisatrice. Le « volontarisme unitaire » par exemple, revendiqué dans le municipalisme de Joseph Benoît et opposé jusqu’alors systématiquement au mouvement de décentralisation à gauche, cherche à conjuguer l’existence d’une « administration centrale » et d’un pouvoir législatif – par le maintien d’une Assemblée nationale – avec la création d’instances municipales au niveau cantonal dotées d’un pouvoir exécutif et exclusif, inédites de par le mode de désignation mixte de ses représentants[13].

Si ce projet de loi invite à repenser les logiques de l’anti-centralisme à gauche, le positionnement critique de Benoît vis-à-vis de l’épisode communal qu’il observe dans sa version lyonnaise en 1871 indique la persistance d’un clivage entre la ligne municipaliste « unitaire » par le bas qu’il défend et la ligne communaliste à tendance socialiste et fédéraliste décrite par Gustave Lefrançais et qu’il condamne ainsi :

« Mais au fond de ce mouvement communal surgit une des questions les plus graves pour l’avenir de notre pays et pour son existence même. Je veux parler de l’idée fédérative qui est au fond de ce mouvement, qui le dirige et qui l’inspire. Un parti qui s’est formé sous l’empire veut organiser la France à l’image de la Suisse et des États-Unis. Il ne comprend pas que notre force et notre grandeur sont dans l’unité ; les abus de la centralisation ont égaré ce parti et, guidé par des fausses appréciations, il cherche à briser le lien qui seul fait notre force.[14]. »

Les routes de l’exil ont conduit les deux quarante-huitards sur des chemins différents. Quoi qu’il en soit de cette rencontre manquée, Joseph Benoît continue de s’établir à la marge de la ligne proudhonienne et les frontières qu’il esquisse entre les deux voies ne sont qu’une raison de plus pour penser et faire vivre toute la richesse de l’idée communaliste, ce qui est une autre manière de dire que la Commune n’est, décidément, pas morte.

Un monde inacceptable

Nous rappelions plus haut les mots qui closent l’enquête d’Éric Fournier sur les usages politiques de la Commune. Ils offrent un écho à ceux du philosophe Maurice Merleau-Ponty qui écrivait en 1955 qu’« à l’épreuve des événements, nous faisons connaissance avec ce qui est pour nous inacceptable et c’est cette expérience interprétée qui devient thèse et philosophie »[15]. Les milliers de personnes qui ont réfléchi, discuté, agi, combattu pendant ces fameuses 72 journées du printemps 1871 n’étaient peut-être pas philosophes, mais elles ont refusé l’inacceptable et ont en même temps gagné beaucoup plus qu’une philosophie : un monde.

C’est son existence qui fait le prix de la Commune, Marx l’a dit[16] et on l’a souvent répété. Il y mettait toutefois un contenu qu’on oublie souvent : l’extraordinaire invention politique qui s’y déploie, les mesures prises à la hâte, annonçant les politiques sociales à venir avec parfois plus d’un siècle d’avance, le souci des libertés de tous, la recherche d’une démocratie vraie, communale, précisément, avec la diversité de sens que ce terme recouvrait alors, comme nous venons de le voir. C’est dire qu’entre le soulèvement du 18 mars et la semaine sanglante, il s’en est passé des choses à l’intérieur des fortifications de Paris, sous les obus tirés par les versaillais[17].

Il y a dans l’Histoire de la Commune de 1871 de Lissagaray un chapitre extraordinaire. C’est le vingt-cinquième, celui qui précède immédiatement le récit de l’écrasement de mai, et il se lit comme une ode au Paris de la Commune. Il offre un tableau de ce nouveau monde qui s’ébauche pendant ces semaines de liberté dont on trouve les traces dans les annonces du Journal officiel qui dessinent le quotidien de la Commune et dont nous avons donné un bref aperçu plus haut. Car Paris offre alors « ce spectacle inconnu à l’histoire : la plus grande ville du continent européen aux mains des prolétaires »[18]. Lissagaray montre les effets de cette liberté dans la ville, sur les boulevards, dans les cafés, sur la vie des hommes et des femmes qui prennent part à cette aventure[19]. Dans ces pages, qui font penser à celles, peut-être plus célèbres encore, du début de l’Hommage à la Catalogne où George Orwell raconte la Barcelone de 1936, il écrit :

« Reconnaissez-vous ce Paris sept fois mitraillé depuis 1789 […] ; ce Paris d’incapitulables, toujours debout pour le salut de la France ? Où est son programme, avez-vous dit ? Eh ! cherchez-le devant vous, non dans cet Hôtel-de-Ville qui bégaie. Ces remparts fumants, ces explosions d’héroïsme, ces femmes, ces hommes de toutes les professions confondus, tous les ouvriers de la terre applaudissant à notre combat, toutes les bourgeoisies coalisées contre nous, ne disent-ils pas la pensée commune et qu’on lutte ici pour la République et l’avènement d’une société sociale. Repartez vite pour raconter ce Paris.[20] »

Imaginer un autre monde que celui dans lequel on vit semble être devenu impossible, notamment depuis que François Furet, croque-mort d’autres révolutions, a décrété que nous étions condamnés à vivre dans celui que nous connaissons. Car si la Commune n’est pas morte, les versaillais non plus ne le sont pas, de toute évidence. Comme en 1871, il existe encore beaucoup de « gnomes monstrueux » et de « charlatans séniles » (c’est Marx parlant de Thiers) qui cherchent à toute force à interdire à cet imaginaire de réapparaître ou, rêve encore plus fou qu’il pourrait caresser, de vouloir changer la société.

Ne pas se résigner devant l’inacceptable, savoir qu’« il faut que ça change », comme ne cessent de le dire les acteurs et actrices du film de Peter Watkins[21], et construire à toute vitesse l’ébauche de cette nouvelle « société sociale » qu’ils et elles appellent de leurs vœux, voilà l’héritage immarcescible de la Commune de 1871. À nous de savoir comment le recevoir un siècle plus tard et, surtout, comment le faire fructifier.

Tatiana Fauconnet, Antoine Chollet, et Thomas Bouchet sont respectivement doctorante et assistante diplômée, maître d’enseignement et de recherche, professeur associé (Institut d’études politiques de l’Université de Lausanne), et membres du Centre Walras Pareto d’études interdisciplinaires de la pensée économique et politique.


Notes de bas de page

  1. Nicole Loraux, « Corcyre, 427 – Paris, 1871, la “guerre civile grecque” entre deux temps » [1993], repris dans La tragédie d’Athènes, la politique entre l’ombre et l’utopie, Paris, Le Seuil, 2015, p. 35.
  2. Ludivine Bantigny, La Commune au présent, Paris, La Découverte, 2021.
  3. Les noms de Communards et de Communardes ont été inventés par leurs adversaires. Sur le moment, ils et elles se nomment Communeux et Communeuses, comme on peut encore le lire dans L’histoire de la Commune de 1871 de Lissagaray.
  4. Titres accessibles ici : https://archivesautonomies.org/spip.php?rubrique438&lang=fr.
  5. À noter : il existe deux versions du Journal officiel de la République française ; l’une est celle du matin – utilisée ici – et l’autre, plus accessible (un sou) et de plus petit format, est celle du soir.
  6. Quentin Deluermoz, Commune(s) 1870-1871. Une traversée des mondes au XIXe siècle, Paris, Seuil, 2020. Notamment le chapitre « La Commune de Paris ‘par le bas’ ».
  7. Laure Godineau, La Commune de Paris par ceux qui l’ont vécue, Paris, Parigramme, 2010.
  8. Michel Cordillot, dir., La Commune de Paris 1871. Les acteurs, l’événement, les lieux, Paris, L’Atelier, 2021.
  9. Éric Fournier, La Commune n’est pas morte, Lyon, Libertalia, 2014, p. 174.
  10. Gustave Lefrançais, « La Commune, revue socialiste », 1874 ; reproduit dans Gustave Lefrançais, Étude sur le mouvement communaliste à Paris, en 1871. Suivi de La Commune et la Révolution (1874), préface de Jacques Rougerie, Paris, Klincksieck, 2018, p. 394-415.
  11. Rainer Riemenschneider, Dezentralisation und Regionalismus in Frankreich um die Mitte des 19. Jahrhunderts, Deutschen historischen Institut in Paris, Band 22, Bonn, 1985, 301 p.
  12. « Les voies du jacobinisme libéral » dans Pierre Rosanvallon, Le modèle politique français : la société civile contre le jacobinisme de 1789 à nos jours, Paris, Seuil, « Points Histoire », 2006 [2004], p. 218-227.
  13. Tatiana Fauconnet, « La commune émancipée : démocratie directe et municipalisme sous la Deuxième République française » dans Terrains/Théories, 13/2021, dossier « Communalisme/municipalisme : du passé au possible », mai 2021. Librement accessible ici : https://journals.openedition.org/teth/3184.
  14. Joseph Benoît, Confessions d’un prolétaire, Paris, Éditions sociales, 1968, p. 278-279.
  15. Maurice Merleau-Ponty, Les aventures de la dialectique, Paris, Gallimard, 2000, p. 9.
  16. Dans La guerre civile en France (1871).
  17. Nous suivons ici la pratique proposée par Ludivine Bantigny d’écrire « versaillais » avec une minuscule, puisqu’il s’agit d’une dénomination purement politique, et non, bien sûr, des habitant·e·s de Versailles (La Commune au présent, op. cit, p. 98).
  18. Prosper-Olivier Lissagaray, Histoire de la Commune de 1871 [1896], Paris, La Découverte, 2000, p. 294.
  19. C’est aussi cela qui intéresse Henri Lefebvre, penseur de la vie quotidienne, dans La proclamation de la Commune [1965], Paris, La Fabrique, 2018.
  20. Prosper-Olivier Lissagaray, Histoire de la Commune de 1871, op. cit., p. 302-303.
  21. La Commune (Paris 1871) (Peter Watkins, France, 2000, 375’).

Pour citer ce billet de blog : Tatiana Fauconnet, Antoine Chollet et Thomas Bouchet, « En tous temps la Commune », Blog du Centre Walras-Pareto, 18 mars 2021, https://wp.unil.ch/cwp-blog/2021/03/en-tous-temps-la-commune/.

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