Avant-première de Nouvelle Vague de Richard Linklater, 7 octobre 2025

Richard Linklater, Nouvelle Vague, France/États-Unis, 2025.


La Cinémathèque suisse projette en avant-première le film de Richard Linklater Nouvelle Vague, qui se donne comme une reconstitution, fictionnelle mais extrêmement documentée, du tournage d’À bout de souffle (Jean-Luc Godard, 1960). Valentine Robert, Maîtresse d’enseignement et de recherche à la Section d’histoire et esthétique du cinéma, ouvrira la séance par une présentation.

Lien vers l’événement sur le site de la Cinémathèque suisse.

Quand: mardi 7 octobre 2025, 20:30.
Où: salle Freddy Buache, Capitole, Lausanne.

Programmation d’un nouveau projet en partenariat avec la Cinémathèque suisse et la Cinémathèque des Pays de Savoie et de l’Ain : « EntreLACS. Lumières sur les archives du cinéma sensible »

Depuis 2015, la Cinémathèque suisse et l’Université de Lausanne développent un projet commun de numérisation et de valorisation des fonds de films amateurs conservés de part et d’autre de la frontière franco-suisse. Conçu en partenariat avec la Cinémathèque des Pays de Savoie et de l’Ain, ce projet, baptisé « EntreLACS. Lumières sur les archives du cinéma sensible », souhaite redonner vie aux images prises par des cinéastes amateurs de Suisse comme de France. Structuré autour d’un riche programme de projections, d’expositions et de conférences, il placera les films amateurs au cœur d’activités de tourisme culturel, tout en valorisant l’histoire industrielle locale de la fabrication d’appareils de cinéma portatifs. Ces actions bénéficieront des travaux engagés conjointement par les équipes de la Cinémathèque suisse et de l’UNIL autour des caméras suisses Paillard-Bolex (voir la page du projet FNS sous la direction de Benoît Turquety). Grâce à son angle touristique, le projet a obtenu en juin le soutien nécessaire à sa réalisation de la part du programme de coopération territoriale européenne INTERREG V France-Suisse 2014-2020, et pour le pan helvétique, du Canton de Genève, du Canton de Vaud et de la Loterie Romande. Le 27 juin, le vernissage de l’exposition itinérante « La machine Bolex. Les horizons amateurs du cinéma » à Veyrier-du-Lac, en Haute-Savoie, a donné une première visibilité au projet EntreLACS, qui se poursuivra par d’autres manifestations publiques dès l’automne.

Illustration : Le Léman vu par Jacques Bogopolsky, années 1930 (© fonds Jacques Bolsey/Cinémathèque suisse).

Référence : Projet Interreg France-Suisse « EntreLACS. Lumières sur les archives du cinéma sensible », piloté par la Cinémathèque suisse et la Cinémathèque des Pays de Savoie et de l’Ain, en partenariat avec l’Université de Lausanne et la Cinémathèque des Monts Jura, 2016-2020.

Exposition « La machine Bolex. Les horizons amateurs du cinéma », 27 juin-27 octobre 2017

La Cinémathèque des Pays de Savoie et de l’Ain accueille une exposition inédite autour des célèbres appareils de cinéma Bolex, fabriqués dans la région de Sainte-Croix, berceau de la mécanique de précision suisse.

L’exposition présente l’histoire de ces machines, destinées en priorité à des « amateurs », sous l’angle à la fois de leur conception et de leur utilisation. En reliant les machines à des pratiques mais aussi à des idéaux, elle invite à réfléchir aux horizons multiples vers lesquels se sont dirigés fabricants et usagers. Les visiteurs sont ainsi conviés à une archéologie de ces objets techniques, obsolètes à l’ère du numérique bien que leur mécanique fonctionne toujours.

Conçue par une équipe de chercheurs de la Section d’histoire et esthétique du cinéma de l’Université de Lausanne, cette exposition est issue du projet de recherche « Histoire des machines et archéologie des pratiques : Bolex et le cinéma amateur en Suisse », dirigé par Benoît Turquety grâce au soutien du Fonds national suisse de la recherche scientifique.

Cette exposition sera visible du 27 juin au 27 octobre 2017 à la Cinémathèque des Pays de Savoie et de l’Ain, ancienne gare de téléphérique restaurée de Veyrier-du-Lac, le mercredi après-midi de 14h30 à 17h en visite libre et le premier mardi du mois à 14h30 en visite commentée.

Réservation : +33 (0)4 50 23 51 09, contact[at]letelepherique.org.

Affiche : Télécharger.

Référence : Exposition « La machine Bolex. Les horizons amateurs du cinéma », Cinémathèque des Pays de Savoie et de l’Ain, Veyrier-du-Lac, 27 juin-27 octobre 2017.

Voir aussi la page de la Cinémathèque des Pays de Savoie et de l’Ain.

Conférence « Genre, stars et cultures cinématographiques dans la France d’après-guerre », 15 mai 2017

Conférence « Genre, stars et cultures cinématographiques dans la France d'après-guerre », 15 mai 2017

Cette double conférence réunira deux historiennes du cinéma, pionnières dans le champ des star studies et des études de genre. Il s’agira de proposer une réflexion sur les cultures cinématographiques dans la France d’après-guerre à partir du concept de genre. Loisir privilégié, le cinéma rencontre à cette époque une ferveur populaire qui engendre de multiples pratiques prenant appui sur des supports variés : films, magazines destinés aux fans, films racontés, etc. Les deux conférences exploreront plus particulièrement deux aspects de cette culture commune : les stars – qui occupent une position centrale dans l’industrie du cinéma – et leur réception par les publics à travers le courrier des lecteurs des magazines – qui constitue à ce moment-là un lieu foisonnant de discussions entre cinéphiles anonymes. Espace privilégié de construction symbolique et culturelle du genre, le cinéma sera ainsi envisagé aussi bien du point de vue des représentations qu’il véhicule que de ses usages et appropriations par les publics.

Ginette Vincendeau est professeure en études cinématographiques à King’s College London. Elle a entre autres publié : (avec Claude Gauteur) Jean Gabin, anatomie d’un mythe (1993), Stars and stardom in French cinema (2000), Brigitte Bardot (2013).

Geneviève Sellier est professeure émérite en études cinématographiques à l’Université Bordeaux Montaigne. Elle a entre autres publié : (avec Noël Burch) La Drôle de guerre des sexes du cinéma français 1930-1956 (1996) et Le Cinéma au prisme des rapports de sexe (2009), La Nouvelle vague, un cinéma au masculin singulier (2005).

Cette conférence aura lieu dans le cadre du projet FNS : « Personnage et vedettariat au prisme du genre (gender): étude de la fabrication des représentations cinématographiques dans la France des années 1940 (fonds Claude Autant-Lara, Cinémathèque suisse) ».

Sous la direction de : Alain Boillat et Charles-Antoine Courcoux.
Equipe scientifique : Delphine Chedaleux (chercheuse senior) et Jeanne Rohner (doctorante).

La conférence se déroulera le lundi 15 mai 2017 entre 17h30 et 19h30 à l’Université de Lausanne, Anthropole salle 2106.

Programme :
« Le diable au corps ? Gérard Philipe objet du désir chez Claude Autant-Lara », Ginette Vincendeau, Professeure, King’s college Londres. Modération : Alain Boillat.
« Les usages genrés des stars à travers le courrier des lecteurs de Cinémonde dans l’après-guerre (1946-1960) », Geneviève Sellier, Professeure émérite, Université Bordeaux Montaigne. Modération : Delphine Chedaleux.

Flyer : Télécharger.

Référence : Conférence « Genre, stars et cultures cinématographiques dans la France d’après-guerre », sous la direction d’Alain Boillat et de Charles-Antoine Courcoux, UNIL, Lausanne, 15 mai 2017.

Soirée « Poésie et cinéma : autour de Terrence Malick », Festival Printemps de la poésie, 23 mars 2017

À l’occasion de la journée mondiale de la poésie proclamée par l’Unesco en 1999 et après le succès de la première édition en 2016, le festival Printemps de la poésie a lieu cette année du 13 au 25 mars. Dans ce cadre, la Cinémathèque suisse et l’Université de Lausanne consacrent une journée à la poésie au cinéma avec la projection de deux films de Terrence Malick : The New World, présenté par le prof. Alain Boillat, et The Tree of Life. Entre les deux séances, une table ronde aura lieu, suivie d’un apéritif.

À partir de The Thin Red Line (1998), le cinéaste américain donne une ampleur croissante à des séquences de célébration poétique du lien premier au monde, notamment dans The New World, où il place une saisissante prière de Pocahontas à la « Terre-Mère ». Ces productions hollywoodiennes recèlent-elles une dimension « expérimentale » ? La musique, le montage par association et les voix (souvent over) n’en font-ils pas des films lyriques ? Malick est-il le seul à les pratiquer ? Pourquoi la critique reste si partagée sur cette œuvre ?

Programme : Télécharger.

Référence : Soirée « Poésie et cinéma : autour de Terrence Malick », Festival Printemps de la poésie, UNIL, Cinémathèque suisse, Lausanne, 23 mars 2017.

Voir aussi la page de la Cinémathèque suisse et la page du festival Printemps de la Poésie.