Document d’accompagnement pour la construction du capteur
Comment installer son capteur à la maison en 2 étapes ?
Comment assurer la qualité de mesure d’un réseau de capteurs low-cost à Lausanne ? Shadya Gamal et Noé Fellay, Rapport de Design Project, EPFL, dirigés par Satoshi Takahama & David Vernez.
Les conclusions du rapport sont les suivantes.
Les travaux menés dans le cadre du présent document ont permis de dégager plusieurs conclusions importantes. Tout d’abord, l’analyse a révélé que les trois capteurs colocalisés de Captographies présentaient un faible coefficient de variation, ce qui indique leur efficacité à capturer les changements rapides dans les concentrations de particules. Ils effectuent également de bonnes mesures (comparativement à des capteurs de référence) lorsque l’humidité est inférieure à 80%.
L’étude a ainsi mis en évidence l’importance de prendre en compte le moment des mesures des capteurs. Comme les capteurs peuvent ne pas fournir des valeurs simultanément, des événements transitoires ou des processus rapides peuvent entraîner des variations dans les relevés de concentration de PM. Il est donc conseillé de se concentrer sur des valeurs calculées pour une moyenne sur une heure plutôt que sur les concentrations élevées occasionnelles de particules à des moments précis, afin d’obtenir une représentation plus précise des tendances et des modèles globaux.
L’étude a d’autre part mis en évidence les difficultés rencontrées par les capteurs à faible coût pour mesurer avec précision les concentrations de PM10. Cette limitation provient de la capacité restreinte des capteurs à capturer une petite fraction des particules d’aérosol, généralement de l’ordre de 3 à 5 %. Par conséquent, les méthodes statistiques et les techniques d’extrapolation sont largement utilisées, ce qui introduit des incertitudes et des inexactitudes potentielles dans l’estimation des valeurs de PM10.
Ils ont donc prouvé leur efficacité avec cependant certaines limites.