Jour 4 – Dernier jour à Ernen

Jeudi est déjà notre dernier jour de terrain. Nous retrouvons notre superviseuse du jour, Marjolaine, qui embarque avec nous pour observer comment se déroule notre étude. Nous avons décidé de retourner à Ernen pour s’entretenir avec Christina Clausen, l’actuelle présidente de la Commune. – Jérôme Küffer et Ryan Muza

Sources : les auteurs

…elle présente son village comme étant situé à l’intersection entre Milan et Zurich, deux importants pôles et lieux densément peuplés.

Son contact nous avait été donné par la directrice administrative du parc, qui nous avait organisé l’entretien. Nous la retrouvons dans le bâtiment communal situé sur la place centrale. Elle est également ravie de nous recevoir et curieuse de savoir ce qui nous mène à venir depuis l’université de Lausanne dans cette région. Dans l’ensemble, son attitude représente bien ce que nous avons pu observer tout au long de la semaine. Notre présence et la démarche que nous suivons semble attiser une certaine curiosité, qui fait que nous sommes très bien accueillis où que nous allions. Dans son discours, j’ai beaucoup été amusé qu’elle présente son village comme étant situé à l’intersection entre Milan et Zurich, deux importants pôles et lieux densément peuplés. Finalement, nous serions dans un lieu central depuis une semaine sans s’en être aperçus. Tout est une question de point de vue, j’apprécie le sien.

Source : les auteurs

…chaque entretien nous apporte le prochain, ou du moins un précieux contact.

L’entretien se termine et nous partons à la recherche d’un café jusqu’au village de Mühlebach. Tous les cafés que nous croisons sont fermés et nous retournons au centre de village. Nous retournons dans le sportcafe de Ernen, où nous avions loué des raquettes à neige. L’endroit est animé et remplit plusieurs fonctions. D’un côté, il s’agit s’un shop de location de matériel de montage, qui propose également des habits ainsi que d’un café-restaurant. Depuis le café, nous appelons Monica Hornegger. Elle vit à Brig, et est une employée externe du parc dans un groupe de travail. C’est également une surprise, certaines des personnes employées par le parc le sont en tant qu’externes.

Nous profitons de notre présence pour nous entretenir avec l’employée de Sportcafé au sujet de la fréquentation touristique. Pendant l’entretien, le patron du magasin arrive et nous poursuivons l’entretien avec lui. Une fois de plus, les choses viennent à nous sans l’avoir prévu au préalable. Depuis le début de la semaine, pratiquement chaque entretien nous apporte le prochain, ou du moins un précieux contact.

 

Source : les auteurs

…la capacité des habitants à se regrouper en petits groupes

La fin de notre étude approche.

Avant notre départ, nous retournons voir Pia, qui nous avait hébergé lundi soir. Nous la retrouvons dans le magasin situé au rez-de-chaussée de son BnB. Elle y vend des produits alimentaires bio de la région, grâce au partenariat qu’elle a avec la ferme liée au restaurant Berglandhof hôtel et son label « Demeter ». Ce qui m’a marqué est la capacité des habitants à se regrouper en petits groupes sous la forme d’AG. Leurs initiatives participent grandement à la valeur du parc régional et sont issues d’acteurs locaux. Le parc est avant tout un soutien, un moyen d’apporter une cohésion et de lier entre elles les différentes offres de manière cohérente. La plupart des projets se font sur un système « bottom up ». C’est un élément qui m’a étonné tout au long de la semaine.

Source : les auteurs

Le parc est avant tout un soutien mais n’a que peu de règles contraignantes, même en ce qui concerne la protection de l’environnement. Ce point semble relayé au second plan, derrière la promotion économique du territoire.

Jérôme Küffer et Ryan Muza