The Ghanaian authenticity : when cultural tourism meets community tradition

Renowned for its large number of traditional festivals, Ghana sees its touristic industry fill out of diversity ; outdoor, indoor, cultural, folkloric or authentic tourism… What then ? – Ophélie Aebischer et Adélaïde Oberson

Tourism and authenticity

In the face of the western’s increasing attraction for authenticity, Africa has developed its touristic offer accordingly ; bragging about the « realness » or « authenticity » of most of its destinations, the continent highlights a main question in the rise of the twentieth century’s Tourism (1). The Authenticity, defined by Cousin, is « Today, […] a concept allowing to market objects, spaces or touristic experiences not covered by ordinary tourism » (2). In the case of Ghana, the numerous traditional festivals especially attract this cultural tourism in need of authenticity.

The Ghanaian festivals

Festivals are very important in the life of the Ghanaian people. (3) It is an opportunity for them to gather together and preserve their culture and values.(4) Indeed, the festivals reflect the culture, beliefs, customs and history of communities and permit the transmission of these values to younger generations. (5) Traditional festivals are associated with agricultural activity or celebration of the ancestors (6) and are accompanied by music, dance, meals, rituals, etc.(7) Now, festivals are more focused on social, cultural, economic and political aspects (8). They can serve as a platform for the community to plan and raise funds for developmental projects such as school buildings, road construction and drinking water facilities. (9)

With regard to the development model, festivals are part of the endogenous development model. Indeed, this model advocates the importance of local development and enhances local ressources. (10) It is focused on the basic needs of the local population. (11) This is notably the case with all the projects that are being developed around the festivals, as mentioned above. In addition, festivals are organized by a group of local actors and include both tangible (infrastructure) and intangible elements (culture, rituals, know-how, etc.). (12)

A lot of tourists are interested in the Ghanaian festivals.(13) As the tourists stay in hotels and buy souvenirs, mostly craft products, tourism participates to economic growth and increases employment.(14) Festivals are originally not designed for tourists but Ghana begins to develop a strategy to attract tourists and increase incomes by creating new festivals.(15)

Issues and opportunities

The issues of these events are ambivalent. On the one hand, a positive externality has to be highlighted : in the same way a landscape is created by agriculture, traditional festivals are the result of local and community creation. Their traditional purposes primarily serve the society’s own objectives, initially not including visitors from outside the country. The tourist can then enjoy this festive visual « for free » and provide additional incomes by staying and consuming on site. On the other hand, a negative externality can also be emphasized. A massive inflow of tourists could deteriorate tradition and deflect the intentions of this kind of events ; having to face an external touristic demand or behaviors at odds with customs could jeopardize the rites, or even having « irremediable effects on the original, causing its perversion or disappearance » (16).

Ophélie Aebischer et Adélaïde Oberson

 

« Tourisme culturel et authenticite? » : Questions de recherche

• Les festivals traditionnels sont-ils toujours le?gitimes au sein de la socie?te? ghane?enne ?

• L’expansion du tourisme a-t-il eu un impact sur les ce?le?brations traditionnelles ?
– Les manifestations ont-elles change? de formes, de circonscription, de modalités, etc. ?

• La tradition a-t-elle e?te? modifie?e par le tourisme ?

Pour re?pondre a? ces questions, un voyage sur le terrain est indispensable. La me?thodologie s’organisera autour de techniques tant quantitatives que qualitatives. Mais avant toute chose, il s’agit de de?finir la porte?e de l’enquête ; pour ce faire, il s’agit de connai?tre le temps a? disposition et les moyens alloue?s, qui seront re?ve?lateurs de l’ampleur que pourront prendre les recherches. Une fois que la porte?e de l’enquête sera connue, il s’agira de choisir un festival (pour une petite enquête) ou plusieurs festivals (pour une enquête plus large), afin de de?finir un contexte et une zone de travail.

Techniques qualitatives

Observation participante : L’observation participante est indispensable dans le cadre de cette e?tude. En effet, cette dernie?re visant a? observer des comportements et des manifestations actuelles ; il s’agit donc de s’immerger afin de re?colter des donne?es « sur le vif ». Prendre part aux festivite?s, mais aussi a? l’organisation de celles-ci, est donc de rigueur. La place du chercheur doit e?tre correctement de?finie au pre?alable, afin de ne pas influencer les comportements.

Entretiens semi-directifs : Notre recherche visant a? faire une comparaison avec des festivite?s traditionnelles passe?es, il nous sera donc ine?vitable de nous entretenir avec des acteurs pouvant rendre compte dudit passe? et de leur observation personnelle de l’e?volution des traditions. Le prèsent sera e?galement mis a? l’honneur ; les organisateurs et festivaliers auront tout autant d’e?le?ments a? nous apporter concernant leur ro?le dans ces manifestations et la place du tourisme dans celles-ci.

Techniques quantitatives

Enquête de satisfaction (questionnaire) : Dans le cas ou? nous pouvons prendre part au festival, une enquête de satisfaction, sous forme de questionnaire, devra e?tre organise?e afin de re?colter les avis de tous. Il s’agira de de?terminer l’expe?rience de l’individu en fonction qu’il soit natif, touriste, expatrie?, etc.

  • Cre?ation d’un questionnaire : Le questionnaire sera organise? autour de questions savamment choisies qui permettront de mettre en e?vidence les expe?riences et les trajectoires de chacun. Que le re?pondant soit natif ou touriste, qu’il s’agisse de son premier ou dixie?me festival… L’enquête visera a? de?couvrir les ve?cus de chacun et le ressenti face aux installations, a? la manifestation, a? l’organisation, etc. Pour ce faire, l’enquête de Mensah C. sur la satisfaction des re?sidents face au festival Asogli Yam(17) pourrait e?tre une piste de travail.
  • Codage et créations de statistiques : Les codages seront faits sur la base des re?ponses des individus et entre?s dans un tableau Excel, afin d’y effectuer des tris a? plat et des tris croise?s.

Etude et comparaison des statistiques pre?existantes : La recherche d’e?tudes et de statistiques pre?existantes au sein du pays seront e?galement de rigueur afin d’accumuler le plus de donne?es utilisables pour un croisement des informations une fois toutes les techniques mene?es a? bien.

Dans le cas du stage de terrain :

Dans le cas d’une unique semaine sur le terrain, restreignant conside?rablement les possibilite?s, il pourrait e?tre inte?ressant de questionner la culture traditionnelle (dans sa globalite?) et le tourisme auprès des locaux afin d’observer ce qui s’en de?gage. Dans le cadre des festivals et dans la re?gion que nous pre?voyons de visiter, c’est principalement celui de « Fetu Afahye » a? Cape Coast que nous pourrions e?tudier. Bien qu’il soit fe?te? en septembre, des entretiens semi-directifs pourraient nous en apprendre beaucoup sur l’organisation de la manifestation, son e?volution dans le temps et le ro?le qu’occupent les acteurs concerne?s.

Concepts et e?tudes mobilise?s

« Pratique culturelle » : Coulangeon, P. (2010) : Sociologie des pratiques culturelles. Paris : Editions La De?couverte

« Authenticite? » : Cousin, S. (2011) : « Authenticite? et tourisme » in Les Cahiers du Musée des Confluences. Revue the?matique Sciences et Socie?te?s du Musée des Confluences, tome 8. pp.59-66.

« Local Culture in the National Arena : The Politics of Cultural Festivals in Ghana » : Lenz, C. (2011) : « Local Culture in the National Arena : The Politics of Cultural Festivals in Ghana » in African Studies Review, Vol. 44. pp.47-72.

« The socio-economic benefits derived from festivals. A case study of Asogli Yam festival in Ghana» : Gbadegbe, R. S. (2013) : « The socio-economic benefits derived from festivals. A case study of Asogli Yam festival in Ghana. » in Journal of Arts, Science & Commerce, Vol. IV. pp.64-72.

« Residents’ satisfaction and behavioural intention with Asogli Yam festival in Ghana » : Mensah, C. (2013) : « Residents’ satisfaction and behavioural intention with Asogli Yam festival in Ghana » in International Journal of Asian Social Science. pp.682-702.

Ophélie Aebischer et Adélaïde Oberson

Notes : 

1 Cousin, S. (2011) : « Authenticite? et tourisme » in Les Cahiers du Musée des Confluences. Revue the?matique Sciences et Socie?te?s du Musée des Confluences, tome 8. pp.60-61.

2 Ibid., p.59.

3 Naylor, R. (2000) : Ghana. Accra : Oxfam GB.

4 Gbadegbe, R. S. (2013) : « The socio-economic benefits derived from festivals : A case study of Asogli yam festival in Ghana » in Journal of Arts, Science & Commerce, IV(4), pp. 64-72.

5 Idem.

6 Idem.

7 Naylor (2000)

8 Gbadegbe (2013)

9 Idem.

10 Ke?bir, L. (2019) : Cours “De?veloppement e?conomique des territoires touristiques” (SA19). Faculte? des ge?osciences et de l’environnement, Master en e?tudes du tourisme. Université de Lausanne.

11 Idem.

12 Idem.

13 Day, L. R. (2004) : « What’s Tourism Got to Do with It?: The Yaa Asantewa Legacy and Development in Asanteman » in Africa Today, 51(1), pp. 99-113.

14 Gbadegbe (2013)

15 Idem.

16 Ibid., p.60.

17 Mensah C. (2013) : « Residents’ satisfaction and behavioural intention with Asogli Yam festival in Ghana » in International Journal of Asian Social Science. pp.682-702.

Bibliographie :

Cousin, S. (2011) : « Authenticite? et tourisme » in Les Cahiers du Musée des Confluences. Revue the?matique Sciences et Socie?te?s du Musée des Confluences, tome 8. pp.59-66.

Day, L. R. (2004) : What’s Tourism Got to Do with It?: The Yaa Asantewa Legacy and Development in Asanteman. Africa Today, 51(1), pp. 99-113.

Gbadegbe, R. S. (2013) : The socio-economic benefits derived from festivals : A case study of Asogli yam festival in Ghana. Journal of Arts, Science & Commerce, IV(4), pp. 64-72.

Ke?bir, L. (2019) :Cours “De?veloppement e?conomique des territoires touristiques” (SA19). Faculte? des ge?osciences et de l’environnement, Master en e?tudes du tourisme. Université de Lausanne.

Naylor, R. (2000) : Ghana. Accra : Oxfam GB.