Portrait-Robot ou Les multiples visages de l’humanité

Les robots dans notre imaginaire.

Dignes héritiers d’une tradition symbolique que l’on peut faire remonter à l’Antiquité gréco-romaine, les robots doivent originellement leur nom à l’écrivain Karel Čapek et à sa pièce de théâtre R. U. R. (1920). Depuis lors, ces êtres de métal – initialement des « travailleurs-esclaves » décidant de se rebeller contre leurs « employeurs-maîtres » – ont à tel point contaminé les récits de science-fiction qu’il semble aujourd’hui difficile de ne pas pouvoir en citer quelques modèles illustres.

Cet ouvrage de Marc Atallah (Section de français, directeur de la Maison d’Ailleurs) rappelle que le robot, dans les productions fictionnelles, doit avant tout être considéré comme une métaphore de l’être humain tel qu’il se définit à l’aune de certains modèles paradigmatiques – et, donc, comme une figure dont le visage nous renseigne, au cours du temps, sur l’image que nous nous faisons du nôtre.

Il accompagne l’exposition « Portrait-Robot », organisée à la Maison d’Ailleurs, musée de la science-fiction, de l’utopie et des voyages extraordinaires d’Yverdon-les-Bains, du 21 juin 2015 au 31 janvier 2016.

Marc Atallah, Portrait-Robot ou Les multiples visages de l’humanité, Lausanne, Éditions Favre, Yverdon-les-Bains, Maison d’Ailleurs, 2015.

ON EN PARLE DANS LES MÉDIAS
TOUTES LES NOTICES DE

Marc Atallah