L’histoire de la physiognomonie en tant que théorie scientifique et pratique culturelle a tendance à donner la priorité à l’image avant le texte.
Cet ouvrage propose de revisiter cette histoire à rebours. Au vu de son rôle crucial pour l’interprétation des signes corporels, l’écriture physiognomonique est questionnée en tant qu’instrument d’analyse et dispositif perceptif sui generis dans ses contextes scientifiques, artistiques et médiatiques du XVIIIe siècle jusqu’à nos jours. À l’instar d’études de cas en littérature, en photographie et au cinéma, la rhétorique, stylistique et poétique de la description et du déchiffrement du monde animé sont mis à l’épreuve.
Ce volume, coédité par Hans-Georg von Arburg et Elias Zimmermann (Section d’allemand), présente les actes du colloque interdisciplinaire « Physiognomisches Schreiben », organisé à l’UNIL en septembre 2015 par le directeur et les doctorants du module « Ästhetik » du ProDoc FNS « Das unsichere Wissen der Literatur : Natur, Recht, Ästhetik », en coopération avec l’Université de Genève (UNIGE) et l’Université de Neuchâtel (UNINE).
Hans-Georg von Arburg, Benedikt Tremp, Elias Zimmermann (Hg.), Physiognomisches Schreiben. Stilistik, Rhetorik und Poetik einer gestaldeutenden Kulturtechnik, Freiburg/Br., Rombach, 2016.