Lieu marqué par la coprésence des langues, le roman antillais présente une situation tout à fait originale dans le paysage littéraire francophone. Influencé par différentes cultures, il donne à voir diverses visions de l’identité linguistique antillaise.
Le présent travail analyse la structure linguistique du roman antillais francophone, en s’intéressant aussi bien aux partis pris des romancier·e·s qu’à la réception de leurs œuvres. De Patrick Chamoiseau à Maryse Condé, en passant par Daniel Maximin et André et Simone Schwarz-Bart, il met en relation les œuvres des auteurs et autrices antillais·e·s contemporain·e·s avec des tentatives antérieures de superposition de langues.
Cet ouvrage, issu de la thèse de doctorat d’Anaïs Stampfli (Section de français) à l’Université de Lausanne, permet de saisir les influences et la portée de l’écriture en coprésence de langues dans le roman antillais contemporain.
Anaïs Stampfli, La coprésence de langues dans le roman antillais contemporain, Berne, Peter Lang, 2020.