Que se passe-t-il lorsqu’une interprétation alternative d’une œuvre d’art nous captive ? Par exemple, quand une seule et même image nous montre soit un lapin, soit un canard ? Ce numéro de la revue Figurationen postule que ce qui s’avère décisif dans de telles figures réversibles, est en réalité le « mouvement de basculement » vers ces perceptions ambiguës.
Coédité par Hans-Georg von Arburg (Section d’allemand), ce volume examine l’esthétique et la sémiotique de ce phénomène dans la peinture, la photographie, le cinéma et la littérature. Les contributions combinent ainsi des perspectives d’histoire de l’art, d’études littéraires, de la philosophie et de la psychologie.
Marie Theres Stauffer, Hans-Georg von Arburg (Hg.), Kippfiguren/Figures réversibles, Köln, Böhlau, 2012.