Conclusion

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À travers ces différentes analyses de notre corpus et grâce à une mise en perspective par les divers évènements sociaux et législatifs au cours du XXe siècle sur les violences faites aux femmes, nous avons pu observer deux grandes tendances. La première regroupe les mouvements sociaux engendrés par les protestations et revendications des femmes sur ce sujet, ou encore la création d’associations dans le but d’aider les femmes victimes de violence conjugale, de viol, ou même d’exclusion au sein de la société, qui donne naissance dans notre corpus à une apparition ponctuelle d’articles faisant référence à ces évènements. La deuxième tendance observée, qui découle de ces changements sociaux, est la reconnaissance au niveau gouvernemental de ces violences, traduite par des déclarations de loi visant à condamner les violences faites aux femmes notamment au sein de leur couple, ou dans leur vie professionnelle. Cette légitimité législative conduit à une émergence importante et soutenue d’articles traitant de l’aspect social de ces sujets.

 

Nous en concluons que la discussion des violences faites aux femmes dans la Gazette de Lausanne et le Journal de Genève est tardive par rapport à l’émergence de ce sujet dans la société et évite toute controverse en attendant sa banalisation à plus grande échelle avant d’en traiter de manière conséquente.