Le 9 septembre 2019, les auteurs de l’ouvrage Des réseaux et des hommes. Participation et contribution de la Suisse à l’internationalisation du sport (1912-1972) ont eu le plaisir de présenter leur travail lors d’un vernissage organisé à l’Université de Lausanne.
Conférencier: Grégory Quin, Maître d’enseignement et de recherche, UNIL
Discutant-e-s: Jean-Philippe Leresche, Professeur ordinaire, UNIL & Pauline Milani, Lectrice, UNIFR
Pour en savoir davantage sur l’ouvrage, voici son résumé:
Gianni Infantino, président de la FIFA, ou son prédécesseur, Joseph Blatter, sont des figures incontournables du sport international. Comme d’autres avant eux, ils incarnent l’action importante des dirigeants sportifs suisses dans l’internationalisation des sports.
Cet ouvrage propose d’analyser la genèse et les développements de ce processus en mettant l’accent sur les actions, individuelles et collectives, de plusieurs dirigeants qui occupent de hautes fonctions dans les fédérations sportives internationales entre la première décennie du siècle dernier et les années 1970. Cette période est en effet charnière car elle correspond à l’affirmation d’un internationalisme sportif : marqués par de nombreuses tensions politiques et confrontés à la médiatisation et à la démocratisation croissante des sports, les dirigeants sportifs internationaux cherchent à créer une communauté originale, dont les échanges transcendent parfois le contexte géopolitique.
Beaucoup de ces figures sont de nationalité suisse. Plus largement, le pays se profile comme une terre d’accueil particulièrement favorable à l’organisation de nombreuses compétitions internationales et à l’établissement des organisations sportives internationales, ainsi qu’un espace dans lequel se forgent de nombreuses pratiques sportives. Il s’agit dès lors, en convoquant des sources diverses et inexploitées, de s’interroger sur cette situation originale, car elle est avant tout promue par des acteurs privés dont les objectifs recoupent plus ou moins les actions diplomatiques étatiques de la Confédération helvétique, mais sans toutefois que l’État ne développe une politique en la matière.
Le texte de l’ouvrage est disponible en intégralité sur le site de l’éditeur, grâce au soutien du FNS.