L’équipe

Membres du projet :

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Grégory Quin, directeur du projet ↓
Grégory Quin est docteur en sciences du sport et de l’éducation physique (Université de Lausanne) et docteur en sciences de l’éducation (Université Paris Descartes). Il est actuellement maître d’enseignement et de recherche à l’Institut des Sciences du Sport de l’Université de Lausanne (ISSUL). Spécialiste d’histoire du sport suisse, il a notamment publié Le football suisse, en 2016, ouvrage de synthèse largement commenté dans la presse helvétique, et plus récemment il a dirigé un numéro spécial de la revue « Entreprises et Histoire » sur les liens entre tourisme et sport et un numéro spécial de la revue STAPS sur les trajectoires de dirigeants du sport international au XXe siècle. Avec Philippe Vonnard, il compte parmi les co-fondateurs et coordinateurs du Réseau d’études des relations internationales sportive (RERIS), il dirige aussi une collection « Sport et Sciences Sociales » aux éditions Alphil. Actuellement, il travaille sur plusieurs manuscrits portant notamment sur l’histoire de la fabrication des corps nationaux et l’histoire du ski.

Philippe Vonnard, coordinateur du projet ↓
Philippe Vonnard est docteur en science de l’éducation physique et du sport de l’Université de Lausanne où il a défendu une thèse intitulé La Genèse du football européen en décembre 2016. Il est actuellement chercheur FNS senior sur le projet « La fabrique des sports nationaux  ». Au bénéfice de séjour de mobilité de plusieurs mois à Cologne (Deutsche Sporthochschule, 2014-2015) et Paris (ISCC, Paris-Sorbonne, 2017-2018), Philippe Vonnard est actif dans des réseaux nationaux (Suisse et France) et internationaux de chercheuses et chercheurs en histoire contemporaine. Reviewer pour plusieurs revues internationales, il est membre du comité de rédaction de la revue Sciences sociales & sport, le co-fondateur et coordinateur du Réseau d’études des relations internationales sportive (RERIS) ainsi que le co-éditeur de la nouvelle série « Transnational sport history » (De Gruyter).

Gil Mayencourt, doctorant du projet ↓
Gil Mayencourt est chercheur FNS junior à l’Institut des Sciences du Sport de l’Université de Lausanne (ISSUL). Il mène une thèse sous la direction de Grégory Quin et Cédric Humair qui vise à faire une étude historique croisée de la gymnastique et du cyclisme en Suisse (1848 – 1914). Son axe de travail vise à envisager le concept de « sport national », qui se développe dans la Suisse du XIXe siècle, comme une construction rhétorique et institutionnelle s’enracinant dans les associations réunies autour de l’exercice physique alors en lutte pour leur affirmation à l’échelle du jeune Etat fédéral. En considérant la gymnastique et le cyclisme suisses comme des « laboratoires d’un nationalisation sportive », il s’agit de montrer que l’idée d’une pratique sportive nationale, avec toute l’idéologie patriotique et les enjeux de pouvoir associés, est émaillée, dans les faits, des grandes lignes de tensions inhérentes au contexte politique et culturel helvétique d’après 1848, du fédéralisme à la question linguistique en passant par le choc des idéologies, entre tradition et modernité. Il a publié divers articles scientifiques, notamment dans la revue Frontiers in sports and active living avec Grégory Quin ou dans la Revue historique vaudoise, en plus de textes destinés au grand public dans la presse (Le Temps).

Cyril Michaud, chercheur FNS Junior pour le projet ↓
Cyril Michaud est doctorant en histoire contemporaine (Université de Lausanne) où il termine actuellement une thèse sous la direction de Nelly Valsangiacomo, dont la défense publique devrait avoir lieu durant l’été 2021. Sa thèse porte sur les activités helvétiques du « Réarmement moral » durant les années de Guerre froide. Sa recherche prend ce mouvement transnational comme point d’application d’une réflexion plus large portant sur l’implication des milieux associatifs religieux à la Guerre froide culturelle ainsi qu’à la participation des élites traditionnelles à cette « croisade » contre le communisme. Engagé comme chargé de recherche sur le projet « La fabrique des sports nationaux », il s’occupe plus spécifiquement des aspects techniques liés à la mise en place d’une base de données prosopographique sur les élites du sport suisse.

Hugo Torrigiani, assistant-étudiant pour le projet ↓
Hugo Torrigiani est étudiant en Sciences du sport et Histoire à l’Université de Lausanne. Engagé en tant qu’assistant-étudiant dans le projet « La fabrique des sports nationaux », il collabore à la gestion de la base de données sur les élites du sport suisse ainsi qu’au développement du site internet du projet.

Hans-Dieter Gerber, chercheur FNS Junior pour le projet

Membres associés :

Sébastien Cala, assistant diplômé ↓
Sébastien Cala est un ancien sportif de haut niveau, aujourd’hui en charge de diverses responsabilités dans le monde du ski, mais aussi député au Grand Conseil vaudois. Sébastien Cala a obtenu un Master ès Lettres en histoire et géographie à l’Université de Lausanne en 2015. Durant ses études, il s’est notamment intéressé à la politique de neutralité helvétique et aux relations internationales durant la Guerre froide, thématiques de son travail de mémoire intitulé : Politique des « bons offices », neutralité et échanges économiques : la Suisse et la Corée divisée durant la Guerre froide, qu’il a réalisé sous la direction de la Prof. Janick Marina Schaufelbuehl. Après quelques années d’expérience dans l’enseignement et dans le journalisme, Sébastien Cala débute une nouvelle formation et obtient, en janvier 2018, un Certificate of Advanced Studies en politique et management du sport. Dans la foulée, il est engagé en tant qu’assistant-diplômé à l’Université de Lausanne où il a débuté une thèse en Science du mouvement et du sport sur l’institutionnalisation et le développement du ski en Suisse. Il réalise ses recherches sous la direction du Dr. Grégory Quin, Maître d’enseignement et de recherche à l’Université de Lausanne. Sébastien Cala collabore au projet FNS « La fabrique des sports nationaux » pour ce qui a trait au milieu du ski.

Gianluca Sorrentino, doctorant externe ↓
Gianluca Sorrentino est chercheur à l’Institut des Sciences du Sport de l’Université de Lausanne (ISSUL). Fort d’une riche expérience dans le domaine du management sportif qui l’a conduit à occuper des fonctions dirigeantes au sein d’un club de foot professionnel et de différentes institutions dans le monde d’un sport d’élite, il s’est lancé – un peu tardivement – dans un ambitieux projet de thèse. Dans cette démarche, dont le but est celui de mener une réflexion sur les mécanismes et l’environnement dont il a été l’un des acteurs pendant plus de dix ans, il mène une thèse sous la direction de Grégory Quin et André Mach. Une étude qui vise à produire une analyse interdisciplinaire sur les enjeux et le développement la professionnalisation du football Suisse. Son axe d’analyse mobilise différentes approches à la fois historiques, politiques et sociales en passant par le management. Alors que les interprétations dominantes apposées à la réalité du football européen prennent souvent la forme d’un sens commun condamnant l’émergence d’un « football business » qui porterait atteinte à « l’esprit du jeu », le cas helvétique prouve que les dynamiques se rejouent à différents niveaux dans un contexte d’accélération de la financiarisation, l’institutionnalisation et de l’européanisation des enjeux footballistiques. Dès lors, l’objectif est ici celui de décrire la genèse et la structure de l’ « espace suisse du football professionnel », en se focalisant sur les différentes dynamiques qui ont marqué ce sport, depuis la fin des années 1970. Polyvalent et passionné, en marge de différentes initiatives dans le domaine qui journalisme et des médias, il est l’auteur d’un ouvrage sur le Stade Olympique de la Pontaise, « La Pontaise, un stade des histoires ».