Voyage virtuel au cœur des mondes disparus est une exposition virtuelle qui permet au public de voyager dans le temps à travers les photographies de sites archéologiques et de villes de Syrie. Cette exposition conduira le visiteur d’Alep à Damas, en passant par l’oasis de Palmyre. Ce voyage virtuel permettra aussi de découvrir des images d’itinérance en Méditerranée orientale dans les années 1940-1960. Les photographies présentées sont issues des collections du fonds Paul Collart (Tirésias) et des archives personnelles du professeur Othmar Jäggi (UNIL).
L’expérience se poursuivra avec la possibilité pour les internautes d’accéder au modèle 3D du temple détruit de Baalshamîn à Palmyre directement sur leur smartphones.
Enfin, cette thématique ayant aussi inspiré les artistes, Massimo Catalani, un artiste romain, a créé une œuvre originale représentant l’Arc monumental de Palmyre à partir de sable de différentes couleurs. Cette œuvre se découvre de jour comme de nuit. Dans l’obscurité, le paysage s’illumine et invite à un voyage onirique dans les ruines de Palmyre au clair de lune.
Voici une belle occasion de découvrir le travail du département d’Archéologie et des Sciences de l’Antiquité de l’Université de Lausanne par un voyage dans le temps et dans les mondes virtuels.
Salles d’exposition
- Les modes de locomotion
- Entre Alexandrie et Damas
- Alep, ḥalab, حلب
- Aïn Dara, maʿbad ʿayn dāra, معبد عين دارة
- Apamée, Afamia, آفاميا
- Bosra, بصرى
- Damas, dimašq, دمشق
- Le Krak des chevaliers
- Le monastère Saint-Siméon-le-Stylite, dayr simʿān, دير سمعان
- Palmyre, tadmur, تدمر
- Seidnaya, ṣaydnāyā, صيدنايا
- Les Villes mortes
- Un voyage dans une Palmyre virtuelle
- Palmyre dans l’art contemporain : une œuvre originale de Massimo Catalani
Les modes de locomotion
Entre Alexandrie et Damas
Ces photographies, prises dans les années 1950, proviennent très certainement d’un voyage que Paul Collart effectua entre le port du Pirée et Alexandrie et qui l’amena également en Syrie.
Égypte, Alexandrie : valises et porteur dans le port. Photographie prise dans les années 1950 par Paul Collart. Égypte, Alexandrie : marchand de fez et valises dans le port. Photographie prise dans les années 1950 par Paul Collart. Égypte, Alexandrie : marchands de café dans le port. Photographie prise dans les années 1950 par Paul Collart. Égypte, Alexandrie : jeu de rue dans le port. Photographie prise dans les années 1950 par Paul Collart.
Alep, ḥalab, حلب
Située dans le nord-ouest de la Syrie, Alep était, avant la guerre actuelle, la ville la plus peuplée de Syrie. Bâtie à l’emplacement de l’ancienne ville de Bérée, Alep est caractérisée par une occupation continue exceptionnellement longue, depuis le VIe millénaire av. J.-C. Cette longévité s’explique en partie par son emplacement stratégique, entre la Méditerranée et la Mésopotamie, qui en faisait un carrefour de routes commerciales d’importance. La vieille ville d’Alep est inscrite depuis 1986 au patrimoine mondial de l’UNESCO et, à la suite des nombreuses destructions qui l’ont touchée, figure depuis 2013 sur la liste du patrimoine mondial en péril.
Syrie, Alep : bastion avancé et rampe d’accès de la citadelle, érigés vers 1292 ap. J.-C. Une partie de la muraille a été détruite par une explosion en 2015. Photographie prise entre 1954 et 1956 par Paul Collart. Syrie, Alep : porte principale de la citadelle bâtie vers 1292 ap. J.-C. Une partie de la muraille a été détruite par une explosion en 2015. Photographie prise en 2001 par Othmar Jäggi. Syrie, Alep : vue sur la citadelle bâtie vers 1292 ap. J.-C. Une partie de la muraille a été détruite par une explosion en 2015. Photographie prise entre 1954 et 1956 par Paul Collart. Syrie, Alep : souk. Photographie prise en 1992 par Othmar Jäggi. Syrie, Alep : souk. Photographie prise en 1992 par Othmar Jäggi. Syrie, Alep : souk. Photographie prise en 1992 par Othmar Jäggi. Syrie, Alep : entrée monumentale du Souq Khan al-Wazir, érigé vers 1682 ap. J.-C. Il a été touché par les destructions récentes. Photographie prise entre 1954 et 1956 par Paul Collart. Syrie, Alep : rue et stand de pommes. Photographie prise en 1992 par Othmar Jäggi. Syrie, Alep : scène de rue. Photographie prise en 1989 par Othmar Jäggi. Syrie, Alep : cour de la Grande mosquée bâtie au XIIIe siècle ap. J.-C. avec vue sur le minaret érigé en 1090. Ce dernier à été entièrement détruit en octobre 2013. Photographie prise en 1992 par Othmar Jäggi. Syrie, Alep : vue de la ville et de la Grande mosquée bâtie au XIIIe siècle ap. J.-C. Elle a été fortement touchée par des destructions entre 2012 et 2013. Photographie prise en 1992 par Othmar Jäggi. Syrie, Alep : vue sur la mosquée Khusruwiyah (ou Kurshaw) bâtie entre 1546 et 1547 ap. J.-C. Elle a été fortement touchée par des destructions entre 2012 et 2013. Photographie prise en 1955 par Paul Collart.
Aïn Dara, maʿbad ʿayn dāra, معبد عين دارة
Site néo-hittite situé à 67 km d’Alep et à 10 km du monastère de Saint-Siméon-le-Stylite, Aïn Dara est un lieu de culte bâti par les Araméens au Xe siècle av. J.-C. qui tire son nom d’un cours d’eau situé à 700 m en contrebas du complexe (Aïn signifiant source). D’imposantes sculptures de lions et de sphinges en basalte ornaient le temple. Le site a été en partie détruit par des frappes aériennes le 16 janvier 2018.
Syrie, Aïn Dara : vue du temple depuis le sud-est avec sculptures de lions et frise de lions et de sphinges, Xe siècle av. J.-C. Le site a été détruit à 60% par des frappes aériennes en 2018. Photographie prise en 2001 par Othmar Jäggi. Syrie, Aïn Dara : sculpture de lion en basalte, Xe siècle av. J.-C. Le site a été détruit à 60% par des frappes aériennes en 2018. Photographie prise en 2001 par Othmar Jäggi.
Apamée, Afamia, آفاميا
Située au nord de la Syrie, près de l’Oronte et à 55 km au nord-ouest d’Hama, la ville a été fondée en 301 av. J.-C. par Séleucos Ier, général d’Alexandre le Grand et premier roi séleucide, qui lui donne le nom d’Apamée en l’honneur de sa première épouse, Apama. Le site s’étendait sur 250 hectares. La ville connaît d’importants réaménagements à l’époque romaine et sera occupée jusqu’au XIIe siècle ap. J.-C., moment où deux tremblements de terre successifs poussent les derniers habitants à se déplacer à l’emplacement de l’acropole antique pour fonder le village de Qal`at al-Madhīq. Apamée a été touchée par d’importantes destructions, par des pillages et par des fouilles sauvages.
Syrie, Apamée : vue sur le site archéologique. Il a été fortement touché par les récentes destructions. Photographie prise en 2001 par Othmar Jäggi. Syrie, Apamée : vue sur le site archéologique. Il a été fortement touché par les récentes destructions.Photographie prise en 2001 par Othmar Jäggi. Syrie, Apamée : colonnes à cannelures torses. Le site a été fortement touché par les récentes destructions. Photographie prise en 2001 par Othmar Jäggi. Syrie, Apamée : Grande colonnade construite au IIe siècle ap. J.-C. avec l’entrée du Tychéion et la colonne votive au fond. Le site a été fortement touché par les récentes destructions. Photographie prise en 2001 par Othmar Jäggi. Syrie, Apamée : vue sur la citadelle et sur le village de Qalʿat al Mudiq. Le site a été fortement touché par les récentes destructions. Photographie prise en 2001 par Othmar Jäggi.
Bosra, بصرى
Situé dans le nord de la Syrie, à 141 km de Damas, ce site est occupé depuis le XIVe siècle av. J.-C. Intégrée à l’empire romain en 106 ap. J.-C., Bosra devient la capitale de la province d’Arabie. Cette ville est inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1980 et figure depuis 2013 sur la liste du patrimoine mondial en péril. Le théâtre romain, bâti au IIe siècle ap. J.-C. a notamment été abîmé durant le conflit.
Damas, dimašq, دمشق
Capitale actuelle de la Syrie, Damas est située au sud-ouest du pays. Le site connaît une occupation continue depuis le IIIe millénaire av. J.-C., ce qui en fait l’une des plus anciennes villes du monde. Damas jouit d’une position stratégique, au carrefour entre Orient et Occident, et était un important centre culturel et commercial aux périodes hellénistique, romaine, byzantine et islamique. La vieille ville de Damas, qui porte les traces de chacune des civilisations qui l’a occupée, est inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1976 et figure depuis 2013 sur la liste du patrimoine mondial en péril.
Syrie, Damas : temple de Zeus bâti au Ier siècle ap. J.-C. Photographie prise en 2001 par Othmar Jäggi. Syrie, Damas : scène de rue. Photographie prise en 2001 par Othmar Jäggi. Syrie, Damas, minaret de de la mosquée Ibn el-Arabi, érigé entre 1516 et 1517 ap. J.-C. Photographie prise entre 1954 et 1956 par Paul Collart. Syrie, Damas : tékyé et minarets. Photographie prise entre 1954 et 1956 par Paul Collart.
Le Krak des chevaliers
Situé à l’ouest de la Syrie, ce château fort a été construit sur une colline au XIIe siècle ap. J.-C. pendant les croisades par l’ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem. La forteresse est ensuite prise et réaménagée par les Mamelouks en 1271. Le Krak des chevaliers est inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 2006 et figure depuis 2013 sur la liste du patrimoine mondial en péril.
Syrie, Krak des chevaliers : château fort bâti au XIIe siècle ap. J.-C. Il a été partiellement détruit en 2014. Photographie prise en 2001 par Othmar Jäggi. Syrie, Krak des chevaliers : corridor avec système de défense qui donne accès à la salle d’arme de l’enceinte extérieure du château fort bâti au XIIe siècle ap. J.-C. Ce monument a été partiellement détruit en 2014. Photographie prise en 2001 par Othmar Jäggi.
Le monastère Saint-Siméon-le-Stylite, dayr simʿān, دير سمعان
Situé à 30 km au nord-ouest d’Alep, ce monastère paléochrétien a été fondé vers 490 ap. J.-C. et construit autour de la colonne sur laquelle vivait saint Siméon, le premier stylite (ermite du début du christianisme). L’ensemble est composé d’une église et d’un village qui servait à héberger les pèlerins. Il est inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 2011. Le 12 mai 2016, le site est partiellement détruit par une frappe aérienne.
Syrie, Monastère Saint-Siméon-le-Stylite (Qalʿat simʿān) : colonnade du monastère fondé au Ve siècle ap. J.-C. Il a été partiellement détruit le 16 mai 2016. Photographie prise en 2001 par Othmar Jäggi. Syrie, Monastère Saint-Siméon-le-Stylite (Qalʿat simʿān) : arcs de l’octogone central de l’église Saint-Siméon du monastère fondé au Ve siècle ap. J.-C. Il a été partiellement détruit le 16 mai 2016. Photographie prise en 2001 par Othmar Jäggi.
Palmyre, tadmur, تدمر
Oasis du désert syrien situé à 210 km au nord-est de Damas, ce site est attenant à la ville moderne de Tadmor qui avait été créé au moment de l’évacuation du site archéologique pour en permettre la fouille. Les vestiges de cette ville antique, important centre culturel et carrefour commercial d’envergure, se dressent au milieu du désert. Palmyre est inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1980 et elle figure depuis 2013 sur la liste du patrimoine mondial en péril. En effet, les différents monuments du site ont été diversement endommagés depuis 2012, et particulièrement touchés par des destructions et des pillages dès 2015.
Syrie, Palmyre/Tadmor : vue générale du site avec la grande colonnade et le temple de Bêl à l’arrière-plan. Photographie prise en 2001 par Othmar Jäggi. Syrie, Palmyre/Tadmor : vue du site archéologique. Photographie prise entre 1954 et 1956 par Paul Collart. Syrie, Palmyre/Tadmor : vue générale du site archéologique. Photographie prise en 1992 par Othmar Jäggi. Syrie, Palmyre/Tadmor : vue générale du site. Photographie prise en 1992 par Othmar Jäggi. Syrie, Palmyre/Tadmor : vue d’ensemble du site avec la grande colonnade et de l’arc monumental. Photographie prise entre 1954 et 1956 par Paul Collart. Syrie, Palmyre/Tadmor : théâtre construit au IIe siècle ap. J.-C. Il a été partiellement détruit entre 2016 et 2017. Photographie prise en 2001 par Othmar Jäggi. Syrie, Palmyre/Tadmor : Théâtre romain, érigé au IIe siècle ap. J.-C. Il a été partiellement détruit entre 2016 et 2017. Photographie prise en 1955 par Christiane Dunant (fonds Paul Collart). Syrie, Palmyre/Tadmor : tétrapyle érigé au IIe s. ap. J.-C. Il a été entièrement détruit en 2016. Photographie prise en 2001 par Othmar Jäggi. Syrie, Palmyre/Tadmor : vue de la vallée des tombeau avec des tours funéraires. Photographie prise en 1992 par Othmar Jäggi. Syrie, Palmyre/Tadmor : vue aérienne de la vallée des tombeaux. Photographie prise entre 1954 et 1956 par Antoine Poidebard (fonds Paul Collart). Syrie, Palmyre/Tadmor : vue de la vallée des tombeau avec des tours funéraires. Photographie prise en 1992 par Othmar Jäggi. Syrie, Palmyre/Tadmor : vue de la vallée des tombeaux avec des tours funéraires et le château de Qalat ibn Maan bâti au XIIIe siècle ap. J.-C. à l’arrière-plan. Photographie prise entre 1954 et 1956 par Paul Collart. Syrie, Palmyre/Tadmor : vallée des tombeaux, tours funéraires érigées entre la fin du Ier siècle ap. J.-C. et le IIIe s. Photographie prise en 2001 par Othmar Jäggi. Syrie, Palmyre/Tadmor : vallée des tombeaux, butte d’Umm Bêlqïs, avec au premier-plan une tour-tombeau érigée vers 83 ap. J.-C. Photographie prise entre 1954 et 1956 par Paul Collart. Syrie, Palmyre/Tadmor : hypogée des Trois Frères construit vers 130 ap. J.-C. avec peintures murales. Ces dernières ont été saccagées en 2016. Photographie prise entre 1954 et 1956 par Paul Collart. Syrie, Palmyre/Tadmor, Tour d’Elahbel (Kubbet el’Arus) bâtie vers 103 ap. J.-C. Elle a été entièrement détruite en 2015. Photographie prise entre 1954 et 1956 par Paul Collart. Syrie, Palmyre/Tadmor : vallée des tombeaux, intérieur de la tour funéraire d’Elahbel bâtie vers 103 ap. J.-C. Elle a été entièrement détruite en 2015. Photographie prise en 1992 par Othmar Jäggi. Syrie, Palmyre/Tadmor : château arabe de Qalat ibn Maan bâti au XIIIe siècle ap. J.-C. Il a été endommagé par des bombardements en 2015. Photographie prise en 1992 par Othmar Jäggi. Syrie, Palmyre/Tadmor : château arabe de Qalat ibn Maan bâti au XIIIe siècle ap. J.-C. Il a été endommagé par des bombardements en 2015. Photographie prise en 1955 par Paul Collart. Syrie, Palmyre/Tadmor : château arabe de Qalat ibn Maan bâti au XIIIe siècle ap. J.-C. Il a été endommagé par des bombardements en 2015. Photographie prise en 1955 par Christiane Dunant (fonds Paul Collart). Syrie, Palmyre/Tadmor : temple de Baalshamîn, érigé vers 130 ap. J.-C., vu depuis la cour sud du sanctuaire. Il a été entièrement détruit en 2015. Photographie prise en 2001 par Othmar Jäggi. Syrie, Palmyre/Tadmor : façade avant du temple de Baalshamîn, érigé vers 130 ap. J.-C., et structures byzantines qui datent du Ve siècle ap. J.-C. Il a été entièrement détruit en 2015. Photographie prise entre 1954 et 1956 par Paul Collart. Syrie, Palmyre/Tadmor : temple de baalshamîn, bâti vers 130 ap. J.-C. Il a été entièrement détruit en 2015. Photographie prise en 1992 par Othmar Jäggi. Syrie, Palmyre/Tadmor : vue du sanctuaire de Baalshamîn depuis le sud. Il a été entièrement détruit en 2015. Photographie prise entre 1954 et 1956 par Paul Collart. Syrie, Palmyre/Tadmor : temple de Baalshamîn érigé vers 130 ap. J.-C., thalamos. Il a été entièrement détruit en 2015. Photographie prise en 1992 par Othmar Jäggi. Syrie, Palmyre/Tadmor : sanctuaire de Baalshamîn, transport du linteau aux aigles du temple de Baalshamîn par des ouvriers. Photographie prise entre 1954 et 1955 par Paul Collart. Syrie, Palmyre/Tadmor : sanctuaire de Baalshamîn, travaux d’assemblage de l’entablement du thalamos. Photographie prise en 1956 par Paul Collart. Syrie, Palmyre/Tadmor : sanctuaire de Baalshamîn, anastylose sur le portique C1. Photographie prise en 1956 par Paul Collart. Syrie, Palmyre/Tadmor : vue d’ensemble du sanctuaire de Bêl bâti vers 32 ap. J.-C. Il a été entièrement détruit en 2015. Photographie prise entre 1954 et 1956 par Antoine Poidebard (fonds Paul Collart). Syrie, Palmyre/Tadmor : vue nord-est du temple de Bêl, construit vers 32 ap. J.-C. Il a été entièrement détruit en 2015. Photographie prise entre 1954 et 1956 par Paul Collart. Syrie, Palmyre/Tadmor : façade est du temple de Bêl, érigé vers 32 ap. J.-C. Il a été entièrement détruit en 2015. Photographie prise en 2001 par Othmar Jäggi. Syrie, Palmyre/Tadmor : temple de Bêl, bâti vers 32 ap. J.-C., thalamos nord. Il a été entièrement détruit en 2015. Photographie prise en 1992 par Othmar Jäggi. Syrie, Palmyre/Tadmor : temple de Bêl, bâti vers 32 ap. J.-C., plafond du thalamos sud. Photographie prise en 1992 par Othmar Jäggi. Syrie, Palmyre/Tadmor : péribole du temple de Bêl, érigé en 32 ap. J.-C., vu depuis la palmeraie. Il a été entièrement détruit en 2015. Photographie prise entre 1954 et 1956 par Paul Collart. Syrie, Palmyre/Tadmor : façade ouest du temple de Bêl, érigé vers 32 ap. J.-C. Il a été entièrement détruit en 2015. Photographie prise entre 1954 et 1956 par Paul Collart. Syrie, Palmyre/Tadmor : bloc d’architecture orné d’un groupe de femmes drapées et d’une frise d’oves. Photographie prise en 2001 par Othmar Jäggi. Syrie, Palmyre/Tadmor : arc monumental, érigé au début du IIIe siècle ap. J.-C. Il a été entièrement détruit en 2015. Photographie prise entre 1954 et 1956 par Paul Collart. Syrie, Palmyre/Tadmor : arc monumental, érigé au IIIe s. ap. J.-C. et la grande colonnade. L’arc a été entièrement détruit en 2015.Photographie prise en 1992 par Othmar Jäggi. Syrie, Palmyre/Tadmor : arc monumental, érigé au IIIe s. ap. J.-C. Il a été entièrement détruit en 2015. Photographie prise entre 1954 et 1956 par Paul Collart. Syrie, Palmyre/Tadmor : Madame Fellmann achète des dattes. Photographies prise entre 1954 et 1956 par Rudolph Fellmann (fonds Paul Collart). Syrie, Palmyre/Tadmor : visite chez des bédouins dans la vallée des tombeaux. Photographie prise entre 1954 et 1956 par Rudolph Fellmann (fonds Paul Collart). Syrie, Palmyre/Tadmor : visite chez des bédouins et tissage dans la vallée des tombeaux. Photographie prise entre 1954 et 1956 par Rudolph Fellmann (fonds Paul Collart). Syrie, Palmyre/Tadmor : visite chez des bédouins et tissage dans la vallée des tombeaux. Photographie prise entre 1954 et 1956 par Rudolph Fellmann (fonds Paul Collart). Syrie, Palmyre/Tadmor : bédouin dans la vallée des tombeaux, photographie prise entre 1954 et 1956 par Rudolph Fellmann (fonds Paul Collart).
Seidnaya, ṣaydnāyā, صيدنايا
Seidnaya est une ville de montagne située à 35 km au nord-est de Damas. La population de cette ville est majoritairement de confession chrétienne. On y trouve le monastère Notre-Dame de Seidnaya, important lieu de pèlerinage fondé au VIe siècle par l’empereur byzantin Justinien. Ce monument a été touché par des bombardements en 2011.
Les Villes mortes
Les villes mortes (ou villages antiques du Nord de la Syrie) désignent plusieurs villages fondés entre le Ier et le VIIe siècle ap. J.-C. et situés sur un massif calcaire dans le nord-ouest de la Syrie. Plusieurs de ces villages sont inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 2011 et figurent depuis 2013 sur la liste du patrimoine mondial en péril.
Syrie, environs des villes mortes : basilique byzantine de Mushabbaq, construite au milieu du IVe s. ap. J.-C. Photographie prise en 2001 par Othmar Jäggi. Syrie, ville morte de Serjilla : « maison des bains » (à gauche), l’andron (au centre), et maison privées (au fond à droite). Les deux bâtiments publics datent du Ve s. ap. J.-C. Photographie prise en 2001 par Othmar Jäggi. Syrie, ville morte de Bara : une des deux tombes pyramidales du VIe s. ap. J.-C. Photographie prise en 2001 par Othmar Jäggi.
Modèles 3D et restitutions
Un voyage dans une Palmyre virtuelle
Le travail du projet Collart-Palmyre de l’Université de Lausanne en collaboration avec la start-up ICONEM qui est réalisé à partir des archives de l’archéologue suisse Paul Collart permet d’accéder virtuellement au sanctuaire de Baalshamîn, entièrement détruit en 2015.
Munissez-vous de votre smartphone ou de votre tablette et scannez les QR codes afin de démarrer votre visite et de conserver ce monument avec vous ! Pour les personnes équipées d’un casque de réalité augmentée, il existe la possibilité de visiter de manière immersive le temple, directement depuis Sketchfab.
Vue de l’avant de la cella du temple de Baalshamîn : modélisation 3D d’après les blocs originaux après la destruction © UNIL / ICONEM Temple de Baalshamîn vu de côté modélisation 3D d’après les blocs originaux © UNIL / ICONEM Temple de Baalshamîn vu de côté : modélisation 3D d’après les blocs originaux © UNIL / ICONEM Temple de Baalshamîn vu du dessus : modélisation 3D d’après les blocs originaux © UNIL / ICONEM Intérieur du temple de Baalshamîn : modélisation 3D d’après les blocs originaux © UNIL / ICONEM
Palmyre dans l’art contemporain : une œuvre originale de Massimo Catalani
Massimo Catalani, un artiste italien né à Rome en 1960, réalise ses tableaux avec du sable et des pigments fluorescents qui s’illuminent dans la nuit. Cette œuvre, inspirée par le projet Collart-Palmyre, représente l’arc monumental de Palmyre, bâti au IIIe siècle ap. J.-C. sous le règne de l’empereur Septime Sévère. Ce monument a été entièrement détruit en octobre 2015. Ce tableau offre un voyage presque onirique dans le désert de Palmyre où le sable est utilisé comme matière première pour redonner vie à un monument aujourd’hui disparu. Une fois la lumière éteinte, l’œuvre s’anime, comme pour donner au visiteur une marche éclairée par la lune.