Le mercredi 24 mars 2021, Patrick Michel présentait le Projet Collart-Palmyre à la lumière des standards des Principes de Séville, lors du colloque virtuel « Digiarch 2021, patrimoine culturel à l’ère numérique ».
Le 24 mars 2021, des chercheurs provenant de différentes disciplines issues des domaines du patrimoine culturel, de l’archéologie et de la conservation des monuments historiques se réunissaient lors d’une colloque numérique intitulé « Digiarch 2021, patrimoine culturel à l’ère numérique ». Organisé par le groupe de travail « Formation continue | Weiterbildung | Formazione Continua | NIKE | Office fédéral de la culture | ICOMOS Suisse », le « Réseau Archéologie Suisse » (RAS) et la « Amt für Raumentwicklung » du Canton de Zürich, cette réunion souhaitait réfléchir à la question du traitement des possibilités offertes par le patrimoine culturel numérisé ou numérique. Différentes interrogations étaient proposées afin d’introduire cette journée d’étude : Comment la numérisation modifie-t-elle notre perception du patrimoine culturel ? Comment rendre les données compréhensibles, disponibles à tout moment et accessibles à long terme ? Quels sont les principes de base nécessaire pour que ces données puissent être utilisées de manière optimale pour la recherche et par le public ? Ou encore, comment les droits d’auteur et les droits d’utilisation sont-ils protégés ?
Hébergé sur une plateforme numérique, ce colloque proposait 4 sessions d’études (création numérique, gestion numérique, marché projets, et médiation numérique) ainsi qu’un workshop sur la question des défis actuels liés au patrimoine culturel dans l’ère du numérique. Patrick Michel, Maître d’enseignement et de recherche à l’Institut d’archéologie et des sciences de l’Antiquité (ASA) et responsable de recherche pour le Projet Collart-Palmyre, présentait sa conférence « Le Projet Collart-Palmyre. Étude d’un projet de visualisation numérique du patrimoine antique à la lumière de la Chartre de Londres et des Principes de Séville » lors de la deuxième session de cette journée, consacrée à la gestion numérique. Cette présentation abordait notamment la valorisation par le biais du numérique des archives de l’archéologue Paul Collart et la manière dont ce processus répond aux critères établis dans la Chartre de Londres et dans les Principes de Séville, deux écrits régulant la question du passage au numérique de biens culturels et son accessibilité. De plus, l’après-midi, il prenait part à un atelier avec divers participants où le projet Collart-Palmyre servait de cas d’étude. Le 24 mars marquait donc une journée d’étude pleine d’échanges pour le Projet Collart-Palmyre et la recherche sur le passage du patrimoine culturel au numérique.