Franju à Lausanne

« Georges Franju à Lausanne »[1] : entre presse et archives

Par Adèle Morerod

A l’orée des années 1950, la Cinémathèque suisse (CS) n’attend pas d’être solidement implantée à Lausanne pour intégrer le circuit des événements divers – conférences, tournées – proposés aux ciné-clubs du pays. Dans cet effort pour participer à la diffusion cinématographique, elle se trouve des alliés précieux, parmi lesquels l’Académie du cinéma (AC) à Paris, menée par Dominique Johansen, l’épouse du réalisateur français Georges Franju. Entre 1947 et 1987[2], les deux instances vont œuvrer de concert pour proposer des programmes et des invités de marque aux ciné-clubs et écoles de toute la Suisse. Mais cette longue collaboration est rendue possible par une amitié toute aussi durable et profonde entre les acteurs concernés : Freddy Buache, conservateur de la CS, René Favre, trésorier de ladite institution, Dominique Johansen, et Georges Franju, qui vient compléter le quatuor. En suivant la piste laissée par les archives, des coupures de presse aux lettres échangées, se dessine un rapport serré entre relations et conceptions du cinéma, voire celui entre transformation d’un champ culturel et parcours intimes – mais ce serait une histoire trop vaste à explorer ici. Cet article se concentrera donc sur un événement spécifique, l’une des tournées effectuées par par Franju en Suisse, dans le cadre de la collaboration AC-CS. Et sur un corpus d’archives bien précis : le dossier intitulé « Georges Franju en Suisse », constitué et conservé par la CS[3].

Durant le mois de février 1955, Franju présente ses films[4] dans les villes de Lausanne, Genève, Nyon, La Chaux-de-Fonds, St-Maurice, Fribourg, Bienne, Berne et Zurich, auprès de publics variés. Ces tribulations ont donné lieu à une réception critique, soigneusement conservée dans le dossier. La dizaine d’articles rassemblés témoigne d’avis à peu près unanimes : Franju est un auteur à part entière, dont il s’agit de saluer la qualité des œuvres – bien qu’il s’agisse de courts métrages – et l’indépendance face aux contraintes (surtout financières) du cinéma. Seul un article suisse alémanique témoigne d’une réception mitigée – principalement due aux positions exprimées par le réalisateur, désignée comme la « propagande » de « communistes de salon parisiens »[5]. Si l’accueil est moins chaleureux, les films sont néanmoins considérés à l’aune des mêmes critères formels. Devant cette quasi-uniformité de la réception, dont on ne peut exclure qu’elle découle également de la sélection opérée par les responsables de la CS eux-mêmes à l’époque, on se contentera d’analyser trois articles de la réception lausannoise, qui constituent selon nous la matrice critique qui dictera la ligne directrice des autres comptes-rendus. Commençons par les deux articles qui encadrent temporellement la séance organisée à Lausanne par le Ciné-Club (CCL) le lundi 21 février, rédigés respectivement par Freddy Buache pour Curieux[6] et Jean Matter, critique cinématographique, notamment pour La Feuille d’Avis de Lausanne dont est tiré l’article[7], et membre du CCL.

Construire Franju comme un « auteur » a une importance double sous la plume de Buache : il s’agit de valoriser les offres faites par la CS en leur accolant le nom de personnalités du cinéma reconnues, tout en défendant une certaine vision du cinéma, et par là même sa propre expertise. Il n’est pas anodin dès lors que le texte de Curieux précède la soirée consacrée au réalisateur et, surtout, soit le premier à paraître sur le sujet en Suisse[8]. Structuré autour d’une brève interview, le texte construit d’emblée le statut du réalisateur : 

  • Un jury formé de scénaristes et présidé par M. Charles Spaak a décerné, il y a quelques semaines, le Prix Louis Lumière (sorte de Goncourt du cinéma), à Georges Franju pour l’ensemble de son œuvre. Dès qu’apparut sur les écrans en 1950 Le sang des bêtes, le renom de Franju atteignit une renommée que connaissent rarement les auteurs de courts métrages. Le sujet, certes, y était pour quelque chose ; en effet, un film réalisé dans les abattoirs de la ville de Paris ne pouvait pas passer inaperçu. Mais ce qui frappa surtout ce fut le « ton » de cette œuvre dépouillée, lyrique, atroce.

Sont affirmés ainsi la présence d’une œuvre, d’un style et l’évidence d’un talent qui frappa dès le premier film. Pour renforcer cette consécration, il s’agit également de replacer Franju parmi ses pairs, ce que Buache fait en mentionnant d’entrée de jeu le prix qui lui a été accordé par les milieux cinématographiques – il citera également plus loin les noms de d’Alain Resnais, Georges Rouquier, Yannick Bellon. Mais surtout, le texte est lui-même accompagné d’une critique de Jean Cocteau sur Le sang des bêtes, adoubement supplémentaire. Et si tout cela ne suffisait pas, le titre de l’article contient déjà tous les signes de l’excellence : « Prix Louis Lumière 1954 : Le cinéaste français Georges Franju vient présenter en Suisse ses courts métrages les plus saisissants ».

Avec cette présentation, Buache prépare donc le terrain, pose les termes à l’aune desquels l’œuvre pourra être jugée et s’impose comme voix d’autorité[9]. Bien que s’attardant plus longuement sur les films, puisqu’ils ont été vus par le public, l’article de Jean Matter rend compte de l’imprégnation des idées développées par Buache, que l’on retrouvera aussi dans les autres recensions romandes. En effet, les deux films Hôtel des Invalides et Le sang des bêtes sont décrits comme d’« authentiques poèmes cinématographiques », tandis qu’on retrouve le « lyrisme austère et lugubre » cette fois-ci associé au premier. La citation est parfois même plus directe : « Hôtel des Invalides atteste la probité d’un auteur, qui consiste, comme l’a dit Freddy Buache, à savoir refuser les commandes et, au besoin, à ne pas traiter dans le sens prévu un sujet qu’on lui impose. » C’est peut-être ce trait qui sera le plus repris dans les articles consacrés à la tournée : la figure d’un artiste libre, qui résiste aux limitations qui lui sont imposées – argument d’autant plus nécessaire que la quasi-totalité des films de Franju sont de commande, circonstance où originalité, indépendance et style ne vont pas de soi.

Même dans les éléments consécutifs à la présentation des séances – et donc absent du texte de Buache –, les avis convergent. Les films traités en profondeur varient selon les critiques, mais Hôtel des Invalides et Le sang des bêtes dominent cependant. Les descriptions de Franju s’ajoutent aux avis esthétiques mais tendent toutes à rejoindre celle de Matter : « Ce Breton de petite taille qui paraît à la fois timide et décidé manifeste une certaine répugnance à s’expliquer sur ses films ». Et toujours, la base argumentative indiscutable établie par Buache dans son article inaugural transparaît. Une telle circulation s’explique d’autant mieux si l’on se rapporte au reste des documents contenus dans le dossier de la CS. Parmi les lettres organisationnelles et les factures, on peut y découvrir un texte, rédigé de toute évidence pour la présentation des séances, réalisée à chaque fois – autant que l’on puisse en juger via la presse – par Buache. Bien que plus approfondi, puisqu’il s’agit d’introduire chaque film en plus du cinéaste, on retrouve néanmoins l’exact début de son article, cité ci-dessus, ainsi que la même ribambelle d’arguments, entendus dès lors à l’occasion de chaque projection par les personnes présentes[10].

Franju est consacré, la presse suit et renforce l’indiscutabilité de cette affirmation. L’art triomphe encore une fois des contingences matérielles : que redire à tout cela ? Même plus, pourquoi vouloir y opposer un autre point de vue ? C’est qu’il y a, dans la masse des articles, une chronique qui échappe à la répétition et qui ouvre, l’air de rien, une brèche où peut se glisser tout à coup du discutable. Le 27 février 1955, Renée Senn, critique pour La Tribune de Lausanne, consacre sa page de chronique habituelle à la « soirée Franju »[11] : jusque-là, rien d’étonnant. Dès les premières lignes, pourtant, une distance s’opère face aux discours tenus par ailleurs : ni liste de prix, ni auteur de génie mais une entrée de plain-pied dans l’événement, son contexte et surtout, les gens qui l’ont rendu possible :

  • Chaque année, l’Académie du cinéma de Paris [en gras dans le texte] entreprend une tournée qui vaut à la Suisse, étape heureusement prévue au programme de presque tous ses voyages, de voir apparaître quelque cinéaste de renom, conduit par Mme Dominique Johansen, chargée de bobines de films susceptibles d’intéresser le public adulte et les jeunes. Cette fois-ci, les enfants des écoles de plusieurs villes ont applaudis quatre ou cinq films de Georges Franju, que leur réalisateur, trop modeste et, dit-il, incapable de s’exprimer autrement qu’au moyen d’une caméra, commentait brièvement au cours d’une « interview » menée avec humour par M. Freddy Buache, conservateur de la Cinémathèque suisse et critique cinématographique.

Apparaissent ainsi l’Académie du cinéma, et celle qui en sera la représentante, la force motrice auprès de la CS pendant des années : Dominique Johansen. Si deux autres articles – dont celui de Jean Matter – indiquent la participation de l’AC, Renée Senn est la seule à nommer une personnalité pourtant déjà bien connue des milieux cinématographiques suisses puisqu’elle œuvre depuis plusieurs années à leur fournir des programmes[12]. De même, si le détail des projections – en effet prévues, dans des compositions différentes, pour les écoles et les ciné-clubs – est parfois évoqué ailleurs, il n’y a qu’ici que l’attention portée aux publics guide jusqu’à la description des films. Senn prévient ainsi son lectorat, à propos d’Hôtel des Invalides : « et l’on fera bien, si l’on tient à conserver son opinion sur la grandeur de l’armée, de fermer les yeux sur ces images », alors que Le sang des bêtes est pour elle « une œuvre qui mesure le degré de résistance du public aux spectacles cruels ». 

On pourrait y voir simplement les résultats du geste critique, qui consiste de fait à rendre compte de la réception des œuvres, avec peut-être ici un jugement esthétique moins affirmé. Il me semble plutôt que l’article de Renée Senn témoigne d’une autre façon d’envisager le cinéma, où il est beaucoup moins question de tracer les limites du panthéon des grands œuvres et auteurs que de s’intéresser à leurs effets autant qu’à leurs conditions de possibilité bien humaines. Car c’est en effet la matière humaine qui l’intéresse d’abord dans cette soirée spéciale : l’humour des interactions entre Buache et Franju, la timidité de ce dernier, qui, en dehors de la scène, se révèle « homme de caractère décidé et d’esprit revendicateur » au « verbe coloré ». Mais aussi le rôle joué en amont par Dominique Johansen, comme la joie des enfants devant des œuvres dont la qualité est indissociable de ceux qui les rendent possible, à tout moment du processus. Ainsi, le film consacré à Méliès est d’abord vu comme une histoire d’amitié entre Franju et lui (« ils avaient formé ensemble le projet d’un film ; la vieillesse et la mort ont anéanti ce projet ») soumis aux contingences, là encore de l’existence. Est-il dès lors étonnant que son texte se termine sur ces mots :

  • Franju, qui est Breton, va nous donner un film sur la marine. Il aurait voulu en faire un sur les égoutiers, un sur la fourrière. « Mais qui payera ? » a-t-on demandé dans les milieux officiels à cet homme qui éprouve le besoin, avant de créer pour le plaisir de l’esprit, d’aller à la recherche des scories, des hontes, des résidus et de décanter, au rythme de quelques productions étonnantes, la coupe de la vie.

Reprenant les éléments qui structurent, dans les autres comptes-rendus, la preuve de l’indépendance de l’artiste face à l’argent et à la censure, elle en fait, quant à elle, l’affirmation de l’importance des choses de la vie face au seul « plaisir de l’esprit ».

Une telle lecture de l’article de Renée Senn, où conception du cinéma et diffusion d’un goût ne se font pas indépendamment des individus en présence, invite à aller voir ce qu’il en est du côté des autres archives du dossier. Des traces de ces relations sont-elles décelables dans les échanges qui organisent l’événement ? Or, des quelques lettres et documents administratifs présents, on ne tire rien que de très officiel : demande pour le film Hôtel des Invalides, lettres formelles entre Buache, les ciné-clubs et l’Académie du cinéma. Pourtant, déjà à ce niveau purement professionnel – rien des éventuels liens d’amitié entre les différentes instances ne transparaît – la collaboration est sans cesse remise au centre. Ainsi, dans une lettre au ciné-club de Zurich, Buache demande à ses organisateurs un retour sur la séance Franju, afin que Dominique Johansen puisse s’en réclamer à Paris[13]. Il en fait d’ailleurs de même au nom de la CS[14], et malgré le ton officiel, il s’agit bien d’insister sur l’importance de ces événements collectifs, notamment en listant longuement les participants :

  • Nous tenons à vous remercier très vivement de votre collaboration généreuse qui nous a permis d’organiser une tournée au cours de laquelle Mr. Georges Franju a présenté en Suisse les films qu’il a réalisés. De toutes part nous avons reçu des éloges au sujet de ces séances qui ont soulevé l’enthousiasme de tous les publics, mais notamment celui de la jeunesse. Nous vous signalons que le programme composé spécialement pour les écoles a connu un vif succès auprès des élèves du Séminaire de l’Abbaye de St Maurice, du Gymnase et des écoles primaires de La Chaux-de-Fonds, des Écoles de Bienne et de Nyon. La sélection préparée pour les Ciné-clubs et pour le grand public a été reçue triomphalement partout et notamment dans les villes importantes Genève, Lausanne, Berne, Fribourg et surtout à Zurich où la séance a eu lieu à l’Ecole polytechnique fédérale. Nous vous prions de vouloir bien transmettre à Mr. Georges Franju l’expression de notre gratitude sincère. Nous souhaitons que la collaboration établie entre l’Académie du cinéma et notre Institution se poursuive. Et nous vous prions de vouloir bien envisager déjà une nouvelle série de manifestations (scolaires et publiques) pour la seconde quinzaine du mois de mai.

Stratégie de reconnaissance, passage obligé pour obtenir des subventions ? Sans aucun doute. Il n’en demeure pas moins qu’il faut préserver les relations entre les protagonistes, pour continuer à promouvoir le cinéma auprès du public suisse. Un effort qui doit sans aucun doute beaucoup aux rapports d’amitié, entre Buache, Franju et Johansen tout particulièrement. 

La posture de Renée Senn ne serait-elle dès lors que l’écho de l’écart existant entre discours critique et discours organisationnel, que sa tentative isolée de les rapprocher ne parvient pas à combler ? Pour pouvoir répondre par la positive, il faudrait s’assurer qu’elle est bien seule à faire du cinéma une histoire à la fois formelle et relationnelle. Or, en revenant aux articles de Buache et Matter, il apparaît assez vite que la question des liens est également présente dans leurs réflexions – bien que marginale comparée à l’importance que lui accorde Senn[15]. Matter ouvre et conclut, comme elle, son texte en saluant la participation de l’AC et du CCL avec emphase. En témoignent les dernières lignes : « Georges Franju fut chaleureusement applaudi par une salle comble, très sensible à sa sympathique présence. Qu’il soit remercié, ainsi que le Ciné-club, qui a pris l’initiative de cette excellente soirée. » L’occasion, au passage, de faire honneur aussi à la personnalité de Franju et pas simplement à l’auteur. Quant à l’article de Buache, il repose en grande partie sur l’entretien mené avec Franju, sur le ton de la discussion informelle, et se conclut sur une inscription claire dans la quotidienneté : « Nous nous sommes quittés puis revus souvent pour reprendre ce dialogue ». Et peu à peu, à remonter le fil des articles, on pourrait finir par se rendre compte que cette vision est un peu partout – du moment qu’on y prête attention.


[1] Matter Jean, « Georges Franju à Lausanne », La Feuille d’Avis de Lausanne, 26.02.1955, coupure de presse du dossier « Georges Franju en Suisse »,CSL1, L1.1.1 1952-1989, cote B0355 i0202, Soirées spéciales 1952-1973.

[2] Ces dates sont celles que l’on peut reconstituer à partir des documents conservés à la CS, notamment à travers le fonds consacré à l’Académie du cinéma : CSL1, Q4.2 Académie du cinéma 1948-1987 (lacunes), Cote : B03 56-K0402.

[3] CSL1, L1.1.1 1952-1989, cote B0355 i0202, Soirées spéciales 1952-1973. Je remercie vivement Natacha Isoz de m’avoir indiqué l’existence de ce dossier. Tous les documents cités étant tirés dudit dossier, ne sont donc indiqués que les détails supplémentaires et non la cote dans son intégralité.

[4] Sont montrés : Hôtel des Invalides (1951), Les poussières (1954), Le sang des bêtes (1949), M. et Mme Curie (1953), En passant par la Lorraine (1950), Le grand Méliès (1952). Les dates indiquées sont approximatives, dans le sens où elles renvoient parfois à la date de sortie en France et parfois à celle de l’obtention du visa d’exploitation, selon les informations disponibles. 

[5] Str., « Berner Filmschau. Französische Dokumentarfilme von Georges Franju », Bund, 4 mars 1955.

[6] Buache Freddy, « Prix Louis Lumière 1954 : Le cinéaste français Georges Franju vient présenter en Suisse ses courts métrages les plus saisissants », Curieux, 17.02.1955, coupure de presse. Il est à noter que les dates ajoutées au-dessus des coupures de presse dans le dossier sont régulièrement fausses lorsque comparées avec les versions numérisées des journaux en question. Elles sont toutefois correctes dans le cas de nos trois articles.

[7] Matter Jean, archive cit.

[8] Même si une séance est organisée au Ciné-Club universitaire de Neuchâtel le samedi 19 février 1955, l’article de Buache précède le compte-rendu qui paraîtra dans la presse neuchâteloise le 21 février.

[9] Parole qui s’affirme d’autant plus que Buache publie encore un article dans Clartés, daté du 11 mars 1955 dans le dossier et intitulé « Georges Franju prix Louis Lumière 1954 ».

[10] Hormis la présence de ce texte de présentation, Buache est plusieurs fois mentionné dans les articles de presse comme ayant introduit Georges Franju au public ou interviewé le cinéaste.

[11] Senn Renée, « La chronique cinématographique de Renée Senn », La Tribune de Lausanne, 27.02.1955, coupure de presse.

[12] Parmi les tournées organisées par l’AC et la CS depuis 1947, on peut citer ici celle de Georges Rouquier en 1951, celle de Mario Marret en 1953 et déjà une visite de Franju en 1952. CSL1, Q4.2 Académie du cinéma 1948-1987 (lacunes), Cote : B03 56-K0402.

[13] Lettre du 14 mars 1955, adressée par Buache au Filmklub de Zurich.

[14] Lettre du 14 mars 1955, adressée par Buache à l’Académie du cinéma.

[15] Il vaut ici la peine de préciser que Jean Matter, Renée Senn et Freddy Buache gravitent autour du CCL à divers titres et fonctions, des liens qui, là encore, ne sont pas explicites si l’on s’en tient à la presse. Ils éclairent toutefois la rédaction des articles consacrés aux séances du CCL et/ou de la CS d’un jour nouveau, comme une co-construction, là encore, d’un certain rapport au cinéma.