Joëlle Darwiche, participante du programme H.I.T 2023

Joëlle Darwiche est professeure associée à l’Institut de psychologie (IP) de la Faculté des sciences sociales et politiques

Pourriez-vous nous présenter brièvement vos recherches, vos enseignements ainsi que votre implication au sein de la communauté universitaire?

Dans le cadre d’une collaboration entre clinicien·nes et chercheur·euses, j’ai mené une étude sur l’impact d’une intervention brève pour les couples de parents. Ensemble, nous avons constaté que l’intervention a amélioré non seulement leur relation conjugale, mais aussi leur relation coparentale, c’est-à-dire leur manière de fonctionner ensemble comme parents. Récemment, j’ai obtenu avec des collègues de sociologie, d’architecture et de droit, un financement pour un projet interdisciplinaire. Pour cette recherche, il s’agit d’examiner les facteurs de risque et de protection pour le bien-être des enfants en Suisse, selon les différentes modalités de garde après une séparation ou un divorce.

Mes enseignements portent sur la psychologie clinique, l’étude des relations interpersonnelles au sein des couples et des familles, ainsi que sur les modèles de psychothérapie du couple et de la famille.

J’ai par ailleurs été responsable du Family and Development research center (FADO) de 2014 à 2021. Je suis actuellement présidente du MAS en psychothérapie systémique, un cursus accrédité par l’OFSP qui permet aux psychologues d’obtenir un titre fédéral de psychothérapeute. Enfin, depuis 2022, je suis également co-directrice de l’Institut de Psychologie (IP) de la faculté des SSP.

Ce que vous attendez du programme de leadership pour professeures H.I.T?

Dans le cadre du programme H.I.T., j’espère réfléchir aux enjeux auxquels les femmes sont confrontées en matière de leadership académique et obtenir des clés pour réussir à occuper ce rôle avec succès. J’ai hâte d’échanger avec d’autres femmes en Suisse occupant des postes similaires et de bénéficier du coaching personnalisé prévu par le programme, et notamment du « leadership shadowing », qui prévoit une rencontre individuelle entre les participantes et un vice-recteur ou une vice-rectrice.

Photo : Sébastien Monachon