Marie Emilie Walz, lauréate d’un subside Tremplin 2022

Marie Emilie Walz est membre de la Section d’anglais (ANGL) de la Faculté des lettres.

En quelques mots, en quoi consistent vos recherches à l’UNIL?

Dans mes recherches, je me consacre à l’étude comparée de textes provenant de différentes périodes historiques, en particulier des œuvres de la Renaissance et des productions littéraires du 20ème et 21ème siècle. Je cherche notamment à montrer comment les pièces de théâtre de William Shakespeare et la poésie allégorique d’Edmund Spenser sont réécrites et réinventées dans les réécritures de contes de fées et les romans de speculative fiction et de fantasy d’Angela Carter, de Neil Gaiman et d’Ursula K. Le Guin. Ces comparaisons permettent d’ouvrir un dialogue critique et créatif entre ces différentes œuvres littéraires.

Je m’intéresse aussi aux phénomènes d’intermédialité, particulièrement aux interactions entre textes, films et musique dans l’œuvre d’Angela Carter, ainsi qu’aux adaptations de contes de fées dans la série de comics Fables de Bill Willingham et dans la série télévisée Once Upon A Time.

Que comptez-vous réaliser durant la période du subside Tremplin ?

Durant cette période, je compte mener des recherches pour ma deuxième monographie intitulée Fantastic and Speculative Allegories: Rewritings of Edmund Spenser’s The Faerie Queene in Ursula K. Le Guin’s, Angela Carter’s, and Neil Gaiman’s Feminist Fictions.

Le subside Tremplin me permettra en effet de me consacrer pleinement à l’étude comparée de ces textes ainsi qu’à la rédaction d’un chapitre théorique visant à explorer les liens entre l’allégorie de la Renaissance et les genres plus récents de la speculative fiction et de la fantasy.

Durant la période du subside, je prévois également un séjour de mobilité en Grande-Bretagne afin d’échanger avec des spécialistes de l’allégorie et des genres de l’imaginaire, basés notamment à l’Université d’Oxford, au Chichester Center for Fairy Tales, Fantasy and Speculative Fiction et au Centre for Fantasy and the Fantastic de l’Université de Glasgow.