Qui sont les parents de l’Université de Lausanne ? Quels sont leurs besoins ? Comment favoriser au mieux la conciliation entre la vie privée et la vie professionnelle ou les études ? Pour répondre à ces questions, le Bureau de l’égalité, en collaboration avec FORS, a mené une enquête auprès de la communauté universitaire. En voici les premiers résultats.
En novembre 2014, l’ensemble des personnes travaillant ou étudiant à l’Unversité de Lausanne ont été invitées à participer à une étude portant sur la conciliation entre différentes sphères de vie : les études, le travail et la famille. 5’640 d’entre elles ont pris le temps de nous faire part de leur vécu et de leur ressenti en répondant à de nombreuses questions portant sur différentes thématiques, telles que :
- Leur situation familiale et leur organisation quotidienne, en particulier pour les parents.
- Leur connaissance, utilisation et avis quant aux prestations de l’UNIL en matière d’accueil de l’enfance et d’aide aux parents.
- Leur ressenti face à cette conciliation.
Les résultats montrent clairement que, si seule une faible partie de la communauté de l’UNIL est concernée par la parentalité, celle-ci a de fortes implications pour le quotidien. Des implications organisationnelles, tout d’abord, avec une mobilisation hebdomadaire de plusieurs modes de garde (en moyenne, 2.1 moyens de garde sont utilisés par les parents), mais également une difficulté à faire face en cas de maladie de l’enfant ou d’imprévu. Que ce soit au quotidien ou lors d’événements plus spécifiques, la famille dans un sens large est très fortement sollicitée, tout comme les conjoint·e·s, en particulier pour les femmes. Les implications sont également financières, car le coût des moyens de garde est très souvent jugé excessif par les parents, surtout lorsque leurs enfants sont d’âge préscolaire.
Les parents de la communauté universitaire ont une connaissance très variable des différentes offres proposées par l’UNIL. Si les trois garderies du campus sont très largement connues, seule une personne sur trois sait qu’il existe une garde d’urgence gratuite en cas de maladie de l’enfant, d’indisponibilité du mode de garde habituel ou d’imprévu professionnel. Les activités de vacances proposées par l’UNIL ou par l’EPFL sont seulement connues par 20% des parents répondants, et le congé d’étude par 9% d’entre eux. De plus, les résultats montrent clairement que certaines de ces offres ne sont pas suffisamment développées : c’est le cas encore une fois des crèches, puisque 41% des parents connaissant l’offre auraient aimé l’utiliser mais n’y ont pas eu accès, ou encore des activités vacances de l’UNIL, pour lesquelles ce pourcentage est de 42%. Note positive : celles et ceux ayant pu ou pouvant profiter des différentes offres de l’UNIL sont, en moyenne, très satisfait·e·s de ce qui est proposé.
Enfin, la conciliation entre vie privée et vie professionnelle est jugée comme étant légèrement positive, mais ce sentiment varie selon les groupes de référence. Les difficultés sont accrues pour les femmes entre 35 et 44 ans, les parents et le personnel académique non stabilisé. La situation est plutôt ressentie favorablement par le personnel administratif et technique qui, plus que les autres groupes, se sent également soutenu par l’UNIL dans cette conciliation.
Au final, ces résultats vont permettre de proposer à la Direction des recommandations. Nous ne manquerons pas de vous tenir au courant de la suite.