Les nuits de Dorigny

© Quentin Fort

Ce couple d’effraies des clochers, dont la femelle se tient à droite, a été photographié dans la forêt de Dorigny en juillet dernier, à la tombée de la nuit. Ce duo occupait le nichoir installé par l’UNIL près de la bergerie du campus, avec trois petits. «Il était frappant de constater que, malgré leur proximité avec l’Homme, ces chouettes vivaient leur vie de leur côté», se souvient Quentin Fort, l’auteur du cliché. Aujourd’hui étudiant en master à la Faculté des sciences de l’Université de Montpellier, ce passionné de photographie animalière était alors en stage dans le groupe de recherche d’Alexandre Roulin, professeur au Département d’écologie et évolution de l’UNIL, grand connaisseur de ces oiseaux nocturnes.

Les effraies peuvent parcourir de grandes distances. Ainsi, un animal né près du lac de Morat en 2020 a été suivi grâce à un émetteur fixé à sa patte par la Station ornithologique suisse de Sempach. Depuis son lieu d’origine, l’oiseau a volé jusqu’à la forêt de Dorigny, avant de se lancer dans un long trajet jusque dans la région de Bourg-en-Bresse, puis revenir à l’UNIL, comme le raconte Alexandre Roulin. Afin d’en apprendre davantage au sujet de ces animaux, le chercheur a rédigé un ouvrage destiné à tous les publics intéressés, L’effraie des clochers, chez Delachaux et Niestlé.

chouette-effraie.ch/fr

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