La vie d’une rivière de montagne

En mai, des étudiants de la Faculté des géosciences et de l’environnement ont suivi un cours d’une semaine en Valais, dans le but de mettre en pratique les méthodes apprises à l’UNIL. «Nous avons travaillé sur la Borgne d’Arolla, principalement entre Pramousse et Satarma, où son lit est très large», explique Sébastien de Meris, étudiant de master et participant au camp. Dans le cadre de l’exercice, il s’agissait de proposer des mesures de gestion des sédiments charriés par la rivière. Celle-ci se trouve dans un mauvais état écologique. En amont, la prise d’eau de Bertol Inférieur redirige une partie de l’eau pour les besoins de l’hydroélectricité. Les changements climatiques sont également en cause.

Le groupe de Sébastien de Meris a été chargé de modéliser une digue destinée à mieux canaliser la rivière. «Ainsi, la Borgne ne s’étalerait plus. Son débit plus élevé lui permettrait de transporter davantage de sédiments. Au passage, cela limiterait l’érosion des berges et revitaliserait la plaine proche de l’eau.»

À suivre sur Instagram @sebdemeris

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