Mardi – Deuxième jour de terrain, nous déjeunons à l’hébergement « chez Pia » durant lequel nous profitons de discuter avec la gérante. Nous devons nous dépêcher et elle est également occupée. Elle nous indique que nous pouvons l’appeler dans la semaine pour un entretien. – Jérôme Küffer et Ryan Muza
L’ascension des 500 m de dénivelés peut commencer…
Nous retournons de bonne heure à l’office du tourisme pour notre entretien avec Cornelia Zeiter, l’employée de l’office du tourisme de Ernen. Elle nous présente sa vision du parc et son travail dans l’Office du tourisme. Il est très intéressant d’obtenir sa vision, qui est potentiellement la première ligne et le premier contact pour l’accueil des touristes sur place.
A la fin de l’entretien, nous décrochons un rendez-vous dans un hôtel et restaurant situé sur les hauteurs de Mühlebach. On apprend à ce moment que la route qui mène à l’hébergement est coupée par la neige. Cornelia nous conseille de louer des raquettes pour nous y rendre. Nous sortons de l’office, nous rendons au sportsbar et repartons avec chacun une paire de raquettes. L’ascension des 500 m de dénivelés peut commencer.
Si le monde est petit, le Binntal aussi.
Une heure et demi plus tard, nous arrivons dans l’hôtel Chaeserstatt qui surplombe la vallée. L’entretien se déroule avec Janush, qui se trouve être le fils de Pia chez qui nous avons dormi la nuit précédente. Si le monde est petit, le Binntal aussi. De tout notre séjour, c’est l’entretien qui m’a posé le plus de difficultés par rapport à la langue. Comprenant tout juste l’allemand, son fort accent suisse- allemand fait que je suis passé à côté des fines nuances de son propos. Heureusement, Ryan a pu mener l’entretien et nous avons recueillis de précieuses informations. Je l’ai compris lors du « debriefing » d’après-entretien. A la fin de l’entretien, je visite les salles de conférences, la brasserie, le spa et les chambres. Le standing est élevé. Je suppose qu’il n’a pas été construit uniquement dans le but d’accueillir les randonneurs de passage. En effet, l’hôtel est détenu par le patron de « Braetzel König », qu’il utilise pour ses séminaires avec ses équipes.
Janush s’en va et revient avec une solution, deux luges.
Le temps passe et la montée nous a pris beaucoup plus de temps que prévu, freinés par la neige. Nous faisons part de notre inquiétude pour pouvoir rejoindre à temps le village pour notre prochain entretien. Janush s’en va et revient avec une solution, deux luges.
Cette étude de terrain nous demande un équipement spécial. En passant par la route enneigée, nous arrivons au village en un temps record. Merci Janush!
Nous retrouvons Dominique Weissen, la directrice de l’administration du parc dans un restaurant de Ernen. Elle est pleinement disposée à nous communiquer toutes les informations nécessaires pour notre étude. C’est une grande chance que nous avons, de pouvoir mener cette étude avec des gens ouverts. J’en suis vraiment surpris. Je m’attendais à rencontrer une certaine méfiance par rapport à notre présence et la démarche de notre étude. Finalement, le fait que ce soit un travail purement académique et non journalistique rassure. Plutôt que d’être vu comme une intrusion, il me semble que le fait que nous venions d’une université leur apporte une certaine confiance. C’est personnellement une agréable surprise, qui n’enlève rien à au magnifique accueil que nous ont réservé les hauts-valaisans où que nous allions.
…mener des entretiens prend un temps considérable.
La journée est passée sans que l’on s’en aperçoive et il est déjà l’heure de monter dans le car postal qui nous ramène à Fiesch. Ce qui m’a beaucoup marqué à ce stade, c’est que mener des entretiens prend un temps considérable. La journée file, on se retrouve directement bien trop tard, il est déjà temps de faire le point dans le train qui nous mène vers Sion.
Jérôme Küffer et Ryan Muza