Prêts pour la rentrée?

Une étape importante avant de construire ton planning de révisions: prendre un moment pour analyser la situation de chaque cours. La date de l’examen, le fait que le cours soit une mineure ou une majeure, le nombre de crédits ECTS, le type d’examen, les difficultés éprouvées, l’état d’avancement et les tâches qu’il reste à faire… Autant d’éléments à prendre en compte pour organiser au mieux tes révisions!

Un tableau pour prioriser tes cours

Pour t’aider à avoir une vue d’ensemble sur les différents cours qui composent ta session d’examens, nos sherpas t’ont conçu une méthode pratique:

1. Remplis le tableau avec les cours de ta session d’examens (nos sherpas te conseillent ci-dessous)
2. Etablis les priorités à l’aide du curseur rouge-orange-vert
3. Construis ton planning de révision selon les informations du tableau

? Télécharger le modèle excel

La date de l’examen

J’attends toujours les dates d’examens pour organiser mes révisions. En SSP, elles arrivent généralement début décembre. Cela me permet de tout planifier sur 1 mois et demi. 

Le poids de chaque cours (mineure, majeure, ECTS)

Pour organiser mon planning, je vérifie qu’un cours soit une mineure, une majeure. Je regarde aussi son poids en crédits ECTS.
? En savoir plus sur les crédits ECTS et la charge de travail

Le type d’examen

Avec un examen de type dissertation ou questions ouvertes écrites, où il y a beaucoup de contenu, de courants de pensée, d’auteurs,…  j’organise le contenu sous forme de tableau. Dans ce tableau, tu peux ajouter des flèches pour faire des liens.
? Mon exemple de tableau récapitulatif d’un cours

Pour préparer les examens de type QCM avec mémorisation par coeur, je me crée des flash cards.
C’est pratique: en étudiant, il suffit de laisser de côté les questions auxquelles on ne trouve pas de réponse, et les retravailler par après. C’est aussi un outil qui peut se partager avec d’autres étudiant·e·s, sur papier ou en ligne.
? Créer et partager ses flash cards

Attention au piège des examens à cours ouvert! L’année passée, j’avais mis des post-it de couleur sur chaque chapitre. Ce n’est clairement pas suffisant, et cela ne m’avait pas vraiment aidé pendant l’examen. Réduire le nombre de pages du cours est une stratégie bien plus intéressante (naviguer dans 300 ou 100 pages, c’est différent).

Le degré de difficulté d’un cours

Je révise davantage les cours que je maîtrise mal que ceux que je maîtrise bien.

Où en es-tu?

Pour savoir où tu en es dans un cours, relis les objectifs du cours et reparcours-le. Tes notes sont-elles en ordre? Te reste-t-il des lectures complémentaires à faire? As-tu besoin d’un résumé? Quels sont les chapitres que tu maîtrises moins?…

Cette ressource a été construite sur base des conseils de nos sherpas.

Aller à la page de conseils où cet outil a été cité:
S’organiser pendant les révisions

Collaborer avec d’autres étudiant·e·s, c’est aussi une clé pour persévérer. Nos sherpas ont une devise: l’union fait la force!

S’entourer pour mieux travailler

Exit, l’idée que quand tu demandes de l’aide, c’est que tu ne t’en sors pas! Bien t’entourer (étudiant·e·s, ami·e·s, tuteurs et tutrices, mentors), ça te donne les chances de réussir, de t’assurer que tu vas dans la bonne direction, que tu comprends bien les attentes des enseignant·e·s, etc.

Un bon tuyau: réviser avec des étudiant·e·s d’autres facultés. C’est très enrichissant et cela te permet d’éviter les comparaisons, le stress si on ne va pas au même rythme…

Certains préfèrent éviter de réviser avec des ami·e·s proches pour mieux se concentrer et rejoignent des personnes qui travaillent comme eux (rythme, méthode de travail, etc.). Choisis ce qui te convient le mieux! 

Où se (re)trouver?

Je fais souvent des rencontres pendant les pauses: dans les couloirs, en terrasse, à la cafète, à la bibliothèque… J’ajoute sur Facebook les personnes qui partagent mes intérêts, et on s’entraide quand on en a besoin.

En Lettres, c’est difficile de repérer les personnes qui ont le même programme que toi. Dans les bibliothèques de section ou dans les salles de travail communes, tu auras plus de chances de les rencontrer! Dans notre faculté, il y a une association étudiante par section. Par exemple, sur cette page, tu trouves l’association des étudiant·e·s en Histoire (StoriAE).
Toutes les associations étudiantes

D’autres ressources liées à la persévérance:

Cette ressource t’a été utile? D’autres questions te préoccupent? Soumets tes idées de thématiques à nos sherpas!

Entrer à l’Université, c’est entamer une nouvelle vie et adopter un nouveau mode de fonctionnement.

A l’Université, il y a beaucoup moins de suivi qu’au gymnase, c’est à toi de prendre tes responsabilités.

Dans certaines Facultés, on est encore plus « lâchés » que dans d’autres. On n’a pas de contrôle en continu, parfois pas d’examens en janvier. Il arrive donc qu’on se retrouve 9 à 10 mois sans aucune échéance obligatoire. Pour ma part, il y a trois clés pour affronter cela: la régularité, les priorités et la souplesse.

1. La régularité

Ou comment réussir à se mettre au travail.

En Faculté des Lettres, il arrive que l’on ait des textes à lire une fois par semaine. Lorsque l’on reçoit la liste de lecture, on peut être impressionné·e par tout ce qu’il y a à lire et ne pas savoir par où commencer. Le piège, c’est de reporter ces lectures à la fin de l’année. Nos astuces pour la lecture

Lire et étudier, c’est très fatiguant. Il faut rester concentré, c’est une activité intense. Je trouve qu’il vaut mieux y consacrer 15 minutes par jour, pour s’encourager, plutôt que de prévoir dès le début des journées complètes.

Pars à la chasse aux endroits calmes et éloignés de toute distraction (frigo, TV, réseaux sociaux, bruit dérangeant). Cela te permet d’avoir une régularité dans ton travail. A l’Unil, il y a la bibliothèque et la cafétéria aux heures creuses qui peuvent être intéressantes.

2. Les priorités

Ou comment trouver un juste équilibre entre vie privée et vie étudiante.

Pour ma part, je conseille de profiter des heures sans cours dans la journée pour avancer dans le travail et ainsi se libérer du temps en soirée et le week-end.

Trouver un équilibre travail-études, c’est difficile mais on y arrive !

C’est pas mal de commencer à faire ses travaux écrits pendant le semestre pour éviter de devoir les faire pendant la session d’examens.

3. La souplesse

Ou comment faire son planning sans se fixer d’objectifs trop élevés.

Quand tu construis ton planning, tiens compte des moments où tu es plus efficace pour étudier. Certain·e·s se concentrent mieux le matin alors que d’autres préfèrent le soir, selon l’horloge biologique.

Elabore un bref calendrier regroupant les principales évaluations (présentations orales, travaux écrits et examens) pour avoir une vue globale du semestre.

Fais des checklist/to do list chaque jour et en lien avec ton planning, avec des cases à cocher quand tu as fini la tâche. C’est très motivant!

Pense à ajouter dans ton planning des plages libres, des jours de congé, les temps de trajet, du temps pour un job,… Mon exemple de planning

Tu éprouves des difficultés dans ta nouvelle vie universitaire? La MyMap créée dans le cadre du mentorat pourra peut-être t’aider à trouver les ressources à disposition pour t’aider.

D’autres ressources liées à la rentrée:

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Nos sherpas sont unanimes: aller aux cours, aux séances d’exercices, aux séminaires, aux travaux pratiques,… ça fait la différence! Voici 5 bonnes raisons de venir aux cours.

1. Un gain de temps

Car ça peut prendre plus de temps de rattraper son retard que d’assister aux cours.

2. Un rythme de travail

Contrairement au gymnase, il y a peu d’heures de cours à l’Université. Se rendre au cours régulièrement permet de garder le rythme.

3. Un support de cours de qualité

Avec une prise de note efficace, tu peux réellement enrichir ton support de cours (polycopié, slides, etc.).

4. Une meilleure compréhension

En allant aux cours, on comprend mieux la matière, on peut poser des questions.

Tu n’oses pas prendre directement la parole en auditoire? Les assistantes et/ou les tuteurs disciplinaires répondent volontiers aux questions après le cours, de même que les enseignant·e·s.

5. Un avant-goût des examens

Les attentes des enseignant·e·s sont communiquées lors des cours: c’est très utile pour bien se préparer aux examens.

Aller au premier cours d’un enseignement est primordial:

• C’est là que sont communiquées les informations sur les supports de cours, les modalités d’examen, etc.
• Le dernier cours peut être aussi important, surtout si un répétitoire est organisé par l’enseignant·e!

C’est là aussi que se fixent les échéances. Par exemple, en Philo, l’enseignant·e fixe les dates pour les présentations orales lors des premiers cours. Si tu es absent·e, tu auras un choix de date restreint.

Tu as manqué un cours?

Il arrive que deux cours obligatoires se chevauchent ou que tu ne puisses pas te rendre à un cours. Dans ce cas, pas de panique, d’autres étudiant·e·s sont sûrement dans la même situation que toi. N’hésitez pas à vous coordonner.

Ne pas oublier

Je te conseille aussi de t’inscrire sans tarder aux cours sur MyUnil et/ou Moodle (selon les cours) et prendre connaissance des ressources à disposition dès les premiers cours.

Passer plusieurs heures sur le site de la Faculté pour comprendre pleinement le programme du Bachelor et faire son horaire, ça aide! Les Conseiller·ères aux études et Secrétariats des Facultés peuvent aussi te renseigner et t’aider pour les horaires. 

Ne pas négliger les TP

Les cours sont dispensés par des professeur·e·s, alors que les séries d’exercices sont généralement assurées par des assistant·e·s. On pourrait donc croire qu’aller seulement au cours est suffisant. Pas du tout! En HEC par exemple, la plupart des examens requièrent à la fois de la théorie et de la pratique. Dans d’autres Facultés comme celle de Biologie, les travaux pratiques sont parfois pris en compte dans la note finale des cours auxquels ils sont rattachés. Ne les néglige donc pas 😉

D’autres ressources liées à la rentrée:

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Les études montrent que l’intégration sociale est un réel levier pour réussir à l’Université. Nos sherpas ont des astuces pour ne pas s’isoler:

Ne pas se la jouer solo

À l’école des Sciences criminelles, le travail en équipe est incontournable.
Travailler seul ou en groupe ?

Lors de ma 2^ème année de bachelor, j’ai compris que les échanges avec les autres étudiant·e·s sont essentiels. Ils apportent une réelle plus-value dans la réussite.

Bien s’entourer

En s’abonnant au groupe Facebook de ta classe, tu as accès à une mine d’informations: résumés, questions et réponses des autres étudiant·e·s… Attention toutefois, parfois il y a plusieurs groupes Facebook qui se créent pour une même classe: n’hésite pas à discuter avec tes collègues pour voir lequel ils rejoignent, ou alors à contacter les associations étudiantes qui parfois s’occupent elles-même de générer le groupe Facebook.

Le bon plan: discuter avec les étudiant·e·s de 2^ème ou 3^ème Bachelor. Comment? En se rendant par exemple à l’apéritif de bienvenue des Associations étudiantes. Ou en faisant un tour dans les salles de travail mises à disposition par certaines Facultés. Rentrer en contact avec ses collègues permet de discuter avec des personnes qui ont les mêmes questions que toi, et y trouver du soutien voire même des réponses!

Certaines Facultés proposent un dispositif de mentorat pour favoriser l’intégration des étudiant·e·s à l’Université.
Mentors & mentees: rôles et responsabilités
Mentors & mentees: préparer les rencontres

N’hésite pas à parler de tes doutes et de ta peur éventuelle de rater ton année à des amis ou à ta famille. Tu peux aussi te tourner vers les tuteurs et tutrices, parrains et marraines de ta Faculté.

D’autres ressources liées à la rentrée:

Cette ressource t’a été utile? D’autres questions te préoccupent? Soumets tes idées de thématiques à nos sherpas!