Lausanne recèle des trésors inattendus au détour de ses rues. La ville a bénéficié d’un essor considérable au tournant des XIXe et XXe siècles et, en raison de l’accroissement de sa population – elle quadruple de 1850 à 1910 –, quelques 1500 maisons particulières voient le jour entre 1890 et 1910. L’architecture s’accompagne presque immanquablement de décors métalliques: ils sont l’objet de cette étude.
La profession de ferronnier s’inscrit dans une très ancienne tradition. Les gestes ont peu évolué, bien que les machines facilitent sa tâche grâce à la puissance motrice des presses hydrauliques et des pilons qui rendent le forgeage moins pénible et plus rapide. Le métier s’apprend dans les ateliers, par la pratique quotidienne.
Inventaire
« Un inventaire original: les monuments funéraires du canton de Vaud et de la Suisse romande »
Au début des années 2000, le patrimoine funéraire de la cathédrale de Lausanne a fait l’objet d’un inventaire mené par le séminaire d’histoire de l’art monumental régional, sous la direction du professeur Gaëtan Cassina. Le résultat de ce travail a été publié en 2006 sous le titre évocateur de Destins de pierre. Il a révélé à un public nombreux des monuments, du matériel archéologique et des pratiques funéraires allant du IXe au XIXe siècle; il a aussi démonté des mythes, découverts quelques mystères et, surtout, posé des pistes de recherche qui devaient inciter à continuer la recherche dans ce domaine peu exploité.
Ce fut chose faite dès 2007, date à laquelle un nouvel inventaire, complémentaire, fut entrepris sur l’entier du territoire vaudois par le même séminaire. Ce travail important – il concerne près de 150 monuments datant du Moyen Age à 1804 a été mené durant quatre semestres consécutifs par 50 étudiant.e.s dans plus d’une quarantaine de sites, dont les plus importants sont Aigle, Payerne, Romainmôtier et Vevey.