En 1887, Henry de Geymüller publie une monographie sur les Du Cerceau intitulée : Les Du Cerceau, leur vie et leur œuvre d’après de nouvelles recherches. Avec un pareil monument dédié à la Renaissance française et aux temps modernes, l’exposé sort clairement des débats sur la relation à établir entre le Moyen Âge et la Renaissance, sur les mérites comparés de la France et de l’Italie, sur l’existence d’une dette contractée par la première à l’égard de la seconde. Dès l’introduction, la Renaissance française est définie comme un « compromis franco-italien », fondé sur des sources clairement identifiables. Une fois de plus, et ce ne sera pas la dernière, un étranger à la France, car le baron suisse en est un malgré son éducation et sa culture françaises, vide de son contenu passionnel un débat historiographique propre à la France et réduit à néant l’instrumentalisation idéologique qui en est faite.