Le château Saint-Maire, siège du Conseil d’État du Canton de Vaud, renferme plusieurs peintures murales datées entre le XVe et le XVIe siècle. Parmi celles-ci se trouvent un ensemble attribué au moins depuis le début des années 1930 à Pierre Spicre, peintre dijonnais dont le passage dans les sources est éclair. D’origine vraisemblablement nordique et peut-être tournaisienne, son nom apparaît pour la première fois dans les archives dijonnaises en 1470, avec une orthographe changeante et capricieuse allant de « Spicker », « Spilgr » ou encore « Spicr ». Retour sur l’origine de cette attribution et sur les problématiques autour du dossier complexe Spicre.
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