A la lumière de deux inventaires de biens, établis à quarante ans d’intervalle, cet article se propose d’étudier les tentures murales posées dans les salles de réception du château de Prangins au XVIIIe siècle et de voir comment le choix de celles-ci éclaire les stratégies de représentation des propriétaires. En effet, tout comme un mobilier raffiné, des portraits de famille ou des objets de valeur tels que lustres et miroirs, les étoffes dont on revêt les murs sont des signes de distinction.
- Dave LÜTHI, « Portrait mobilier d’une famille patricienne. Le cadre de vie des Gingins au XVIIIe siècle : entre opulence contrôlée et obligation sociale »
- Blaise CHRISTEN, « Les pièces musicales du château de Denens »