Colloque international organisé par le CRLC (Sorbonne Universités), le CHCSC (UVSQ) et SAPRAT (EPHE)
Les hommes de lettres (romanciers, dramaturges, philosophes, poètes) ont plus d’une fois exprimé leur admiration pour l’art d’Offenbach : de Karl Kraus qui le considérait comme « l’un des plus grands créateurs satiriques de tous les temps et de toutes les cultures(1) » à Jules Vallès, déplorant, à la mort du musicien, que « personne […] n’a[it] jeté sur [sa] tombe la couronne qu’il méritait(2) », Jean Richepin qui souligne la force quasi révolutionnaire de ses œuvres(3) , Jean Cocteau selon qui, dans les opéras-bouffes du musicien « tout est inventé, neuf, aérien, inimitable(4) », Nietzsche qui estime qu’Offenbach « a plus de droit que Wagner au titre de génie(5) » et qui considère les livrets de ses œuvres comme « la seule contribution de l’opéra à la poésie(6) » ou encore les surréalistes Paul Éluard ou André Breton(7) , fervents adeptes de son art – les éloges émanant d’écrivains ne manquent pas. Est-ce parce que le génie d’Offenbach, au-delà d’une dimension purement musicale, trouve également à s’exprimer dans des ramifications poétiques et dramatiques? (more…)