Trois pensées du langage. Montaigne, Descartes et Rimbaud dans l’altérité de l’écriture

L’écriture de soi dans l’altérité de l’écriture: une nouvelle histoire du sujet.

Les Essais de Montaigne et le Discours de la méthode de Descartes nous montrent qu’il n’y a pas de pensée de l’autre ni de pensée de soi possibles sans une écriture de soi ou une écriture de l’altérité. Aussi le sujet montagnien et le sujet cartésien, si différents par ailleurs, se rejoignent-ils dans le même acte de lecture de soi dans le miroir tantôt brisé, tantôt limpide, «transparent», d’une écriture à chaque fois fondatrice et en même temps aliénante.

Une certaine histoire du sujet, de son avènement, s’écrit donc chez Montaigne et Descartes à travers une forme de lecture de soi. Et Rimbaud, dans le «Prologue» d’Une Saison en enfer, met alors un terme brutal à cette histoire, comme le montre Arnaud Buchs (École de français langue étrangère) dans ces trois essais qui sont autant de tentatives, avec Montaigne, Descartes et Rimbaud, de penser à nouveaux frais le langage.

Arnaud Buchs, Trois pensées du langage. Montaigne, Descartes et Rimbaud dans l’altérité de l’écriture, Paris, Hermann, 2024.


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