Un essai sur les paysages fondateurs dans la poésie suisse romande (1900-1980).
Dans un contexte de mondialisation culturelle, la notion de « paysage originel » permet de retrouver un sol. Dans cet essai, Antonio Rodriguez (Section de français et directeur du Printemps de la poésie) propose une traversée critique de la poésie romande, en convoquant ses plus grands représentants : Blaise Cendrars, C. F. Ramuz, Gustave Roud, Philippe Jaccottet, Nicolas Bouvier, Maurice Chappaz, Alexandre Voisard, Jean-Georges Lossier, Pierre Chappuis, Anne Perrier…
Cet ouvrage montre combien l’identité peut se construire par la littérature, car nous nous reconnaissons tous dans des lieux fondateurs avec des valeurs qui nous constituent. L’élaboration dynamique de soi est explorée par les poésies dites « francophones » et l’étonnante construction d’un « étranger au sein de la même langue ». Par-delà les déterminismes nationaux, l’affirmation de l’identité articule les échelles de la diversité, du « pluriversel ».
De manière emblématique, les poètes provenant de Suisse romande tentent d’échapper à un héritage particularisant ; ou, au contraire, de le revendiquer. Le choix des paysages originels souligne alors un trait commun : on ne naît pas « écrivain francophone », on le devient.
Antonio Rodriguez, Le paysage originel. Changer de regard sur les littératures francophones, Paris, Hermann, 2022.
ON EN PARLE DANS LES MÉDIAS
- La poésie romande existe-t-elle ?, 24heures, 29.06.2022.
- La poésie romande n’a jamais regardé son nombril, éditorial, 24heures, 29.06.2022.
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Antonio Rodriguez