Pratique créée en Angleterre dans la deuxième partie du XIXe siècle et codifié dès 1863 à Londres, le football s’implante en Suisse au tournant du XXe siècle. Si le processus général de ce « transfert culturel » est globalement bien connu, il reste beaucoup de zones d’ombres pour comprendre de quelle manière cette pratique étrangère, parfois mal perçue notamment par les tenants d’autres pra- tiques sportives dominantes (par exemple la gymnastique), a pu rapidement se diffuser au sein de la population dans la plupart des grandes villes suisses. En effet, il faut rappeler ici que le football est un phénomène essentiellement au départ urbain qui s’inscrit dans les nouvelles formes de pédagogie promues par des tenants du libéralisme.
Afin d’affiner les connaissances déjà établies, cette journée d’étude qui s’inscrit dans le cadre du projet « La Fabrique des sports nationaux »1 a pour objectif de se focaliser sur trois aspects qui per- mettront de mieux comprendre, et visualiser, l’implantation du football en Suisse entre les années 1860 et 1910 :
- Premiers clubs
- Premiers promoteurs du jeu
- Premiers terrains
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La journée est organisée en co-partenariat entre les Archives Sociales Suisses et l’Université de Lau- sanne et a reçu le soutien de l’Association suisse d’histoire du sport (ASHS).
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Participant-e-s (par ordre alphabétique) :
Thomas Busset (CIES-Neuchâtel)
Hans-Dieter Gerber (Université de Lausanne)
Prof. Dr. Christian Koller (Schweizersiche Sozialarchiv)
PD Dr. Michael Jucker (Universität Luzern)
Marco Marcacci (chercheur indépendant)
Dr. Marianne Meier (Universität Bern)
Dr. Grégory Quin (Université de Lausanne)
Hanns-Jakob Scherrer (Universität Zurich)
Prof. Dr. Laurent Tissot (Université de Neuchâtel)
Dr. Philippe Vonnard (Université de Lausanne)