Comment vous appelez-vous ?
Sébastien Cala
Pourriez-vous en trois ou quatre phrases nous décrire votre parcours ?
Après avoir pratiqué le saut à skis durant plusieurs années, j’ai entamé des études en histoire et géographie à l’Université de Lausanne (UNIL). En parallèle, j’ai travaillé dans le journalisme puis l’enseignement. Après l’obtention de mon Master en 2015, j’ai enseigné durant deux ans avec une maîtrise de classe en 7P et 8P Harmos. J’ai ensuite réalisé un Certificate of Advanced Studies en politique et management du sport puis débuté en tant qu’Assistant diplômé à l’Institut des sciences du sport de l’UNIL. Je réalise actuellement une thèse sur l’institutionnalisation du ski de compétition en Suisse.
Quand est-ce que vous avez commencé à travailler dans le projet « La fabrique des sports nationaux » et quelles sont vos missions dans ce projet ?
Dès le début du projet j’ai été associé aux discussions et démarches malgré le fait que mon engagement n’est pas directement rattaché au projet FNS. Ma mission sera de récolter des informations en lien avec le ski afin de compléter la base de données du projet.
Quel est votre rapport à l’histoire ?
Je suis convaincu que l’histoire nous permet de mieux comprendre et appréhender de manière globale les enjeux actuels de la société.
Quel livre d’histoire liriez-vous une deuxième fois (ou une troisième fois ?) avec plaisir ?
L’Héritage ambigu de la colonisation, de Bouda Etemad. C’est un livre que j’ai lu durant mes études et qui m’a permis de découvrir un domaine de recherche que je maîtrisais très mal. Jusqu’alors, j’avais traité des décolonisations à travers l’étude de la Guerre froide. Ce livre m’a permis de porter un regard différent sur ces processus et de mieux appréhender les conséquences de la colonisation qui sont d’ailleurs toujours visibles aujourd’hui.
Êtes-vous un amateur de sport au quotidien ?
Assurément, que ce soit par la pratique ou par le suivi de l’actualité sportive !
Quel est votre souvenir le plus marquant autour du sport ?
Il y en a un certain nombre. Le plus ancien remonte au début d’année 1997. Alors jeune sauteur à skis de 8 ans, je regardais les Championnats du monde de ski nordique à la télévision. Le héros local, Sylvain Freiholz a alors créé la sensation en remportant la médaille de bronze sur le grand tremplin. S’en sont suivis de nombreux jours de fêtes, jusqu’à son retour triomphal à la Vallée de Joux.