Le Flou et la photographie. Histoire d’une rencontre et de ses enjeux face au réel

Soutenance de thèse de Mme Pauline Martin, candidate au doctorat ès Lettres.
Lundi 8 novembre 2021, 16h15 – 19h00, Anthropole 2064.

Directeur de thèse :

  • M. Olivier Lugon, Professeur, Faculté des lettres, UNIL

Membres du jury :

  • Mme Marta Caraion, Professeure associée, Faculté des lettres, UNIL
  • M. Clément Chéroux, Dr, Conservateur en chef de la photographie, MoMA, New York
  • M. Michel Poivert, Professeur, Université Paris 1 Panthéon Sorbonne, France

Notice bio-bibliographique

Après un baccalauréat en latin au Gymnase de Chamblandes, Pauline Martin obtient une licence en Lettres à l’Université de Lausanne (histoire de l’art en branche principale, français, journalisme). Elle rédige un mémoire sur la manière dont le magazine L’Illustration utilise la photographie et la peinture dans ses articles sur l’Afrique pendant l’entre-deux-guerres. Elle poursuit ensuite ses études à Paris, parallèlement à l’Institut National du Patrimoine, où elle obtient un diplôme de conservateur de musée, et à l’Ecoles des Hautes Etudes en Sciences Sociales, où elle obtient un DEA (Master 2) en travaillant sur la question de l’ironie dans la peinture.

Après des expériences professionnelles dans différents musées en France et en Suisse, Pauline Martin a travaillé pour la Foundation for the Exhibition of Photography basée à Paris. Depuis 2011, elle travaille au musée de l’Elysée à Lausanne, où elle a d’abord été responsable et commissaire de la Nuit des images. Depuis 2017, elle y est conservatrice et responsable du département des expositions. 

Elle a organisé plusieurs expositions, également en tant que commissaire indépendante, notamment reGeneration4. Les enjeux de la photographie et de son musée pour demain (2020), Shirin Neshat. Looking for Oum Kultum (2019), Anonymats d’aujourd’hui. Petite grammaire photographique de la vie urbaine (2016) et Do you speak touriste? Quand les photographes décodent le cliché (2014). Elle est l’auteure de livres qui interrogent la manière dont la photographie permet de construire une réflexion critique sur le réel, en particulier L’Évidence, le vide, la vie. La photographie face à ses lacunes (Ithaque, 2017) et L’œil photographique de Daniel Arasse. Théories et pratiques d’un regard (Fage éditions, 2012). Elle est aussi actuellement en train de réaliser, avec Nathalie Boulouch et Carole Sandrin, le catalogue raisonné des plaques photographiques de Gabriel Lippmann.