Conversions religieuses des juifs à Malte (XVIe-XVIIIe siècles): une approche comparée du marranisme

Soutenance de thèse de Madame Sarah Ljubibratic-Azzopardi, candidate au doctorat ès lettres.

Vendredi 9 février 2018, 13h, Anthropole 2064

Directeur de thèse:

  • Monsieur Jacques Ehrenfreund, Professeur, Faculté de théologie et de sciences des religions, UNIL

Membres du jury:

  • Monsieur Bela Kapossy, Professeur, Faculté des lettres, UNIL
  • Madame Natalia Muchnik, Maître de conférences, EHESS, Paris
  • Monsieur Frans Ciappara, Professeur, Université de Malte

La séance est publique.

Bio-bibliographie de Sarah Azzopardi-Ljubibratic

Après une maturité fédérale en langues modernes au Gymnase de Beaulieu à Lausanne, Sarah Azzopardi-Ljubibratic obtient, à l’Université de Lausanne, une licence ès lettres en histoire et sciences des religions, histoire et sciences politiques. Elle rédige alors un mémoire de licence consacré à l’intégration des immigrants juifs marocains en Israël entre 1948 et 1977. Dans le cadre de ses études, elle étudie une année au Canada, à l’Université Laval à Québec, où elle suit le programme de deuxième cycle en Sciences humaines des religions.

Entre 2005 et 2015, Sarah Azzopardi-Ljubibratic travaille d’abord en tant qu’assistante diplômée au Département interfacultaire d’histoire et sciences des religions et dispense un tutorat en connaissances générales des religions aux étudiants de Bachelor. Elle occupe ensuite la fonction de conseillère aux études au sein du Collège de sciences des religions, fonction qui lui permet de s’intéresser de près à l’enseignement universitaire en sciences des religions. En 2016, elle obtient une bourse Doc.Mobility du FNS pour une durée de 18 mois qui lui permet d’effectuer un séjour de recherche à l’Université de Malte et de finaliser sa recherche de doctorat.

Sarah Azzopardi-Ljubibratic est l’auteure d’un article portant sur l’un des aspects de sa thèse de doctorat, mettant en parallèle la structure du ghetto italien et celle de la prison des esclaves de l’Ordre de Malte, publié dans les actes du Colloque de la conférence annuelle de la European Association for the Study of Religions (EASR). Elle a également présenté régulièrement l’avancement de sa recherche lors de rencontres doctorales et de conférences et colloques nationaux et internationaux, notamment ceux de l’EASR et de la European Association for Jewish Studies (EAJS).