Atelier intersectionnalité

Inscription obligatioire, nous encourageons les étudiant・e・s UNIL de s’y inscrire! (nombre de places limitées) formulaire ci-dessous

Pratiques et discours de résistance
workshop anthropologique-artistique sur les formes de représentation artistiques des relations de pouvoir genrés.

Cet atelier anthropologique-artistique porte sur le concept de l’intersectionnalité, qu’on explorera tout d’abord sous une perspective théorique et artistique et, ensuite, à travers les expériences vécues par les participant·e·s.

Pendant nos recherches de terrain, nous avons croisé plusieurs formes artistiques à travers lesquelles des relations de pouvoir genrés sont rendues visibles et matérialisées dans les contextes où nous avons conduit nos recherches, notamment aux États-Unis, en France et en Italie. Suite à une courte introduction, nous aimerions donc partager les expériences vécues par Kristy Sandoval et Viola Salvatorelli, avec lesquelles nous avons travaillé pendant la recherche ethnographique aux États-Unis et en Italie. Elles nous présenteront leurs perspectives sur le sujet et leurs expériences artistiques.

Cette première partie sera ensuite suivie d’une discussion menée en petits groupes par les participant·e·s. Cela donnera aux participant.e.s la possibilité de présenter leurs expériences pratiques, dans le cadre de leurs recherches aussi bien que dans leur quotidienneté.

Les participant·e·s pourront décrire les aspects visuels, spatiaux, matériels ou symboliques à travers lesquels les relations de pouvoir, en particulière celles liées à l’intersectionnalité, les discours et les pratiques de résistance se manifestent dans les espaces urbains. Ils seront invités à ajouter un aspect visuel ou matériel à leurs narrations, en accompagnant ces dernières avec par exemple des cartes, des dessins, des planches, des photos, des objets ou une forme de mise en scène à travers une mini-performance théâtrale.

L’atelier se propose d’être un espace d’échange entre milieux académique, artistique, militant et la société civile, afin de développer une réflexion collective sur les formes visuelles et matérielles des relations de pouvoir en milieu urbain, ainsi que les formes de résistance. Comment on peut-créer un dialogue bottom-up dans lequel des formes artistiques d’expression reflètent l’intersectionnalité ?

Kristy Sandoval

Kristy Sandoval est une artiste de Pacoima, basée à Los Angeles. En tant qu’artiviste Latinx de première génération, son travail touche à la justice sociale et aux thèmes de l’autonomisation des femmes. Ses coups de pinceau ont été principalement consacrés à la pratique sociale de l’art mural. Cette idée lui est venue en 2008, alors qu’elle développait des programmes d’éducation artistique pour des organisations locales. Grâce au pouvoir de guérison de la créativité, elle a, avec d’autres artistes locaux, changé la réputation du quartier avec le soulèvement de Mural Mile à Pacoima. La reconnaissance de ce succès a conduit Sandoval à s’internationaliser en étant la première femme muraliste du festival Mural Istanbul en 2015.

Peu après, Sandoval a reçu le Phenomenal Woman Award en 2016 par le Department of Gender & Women’s Studies de Cal State University Northridge parmi plusieurs autres prix décernés par la ville de Los Angeles pour sa pratique continue. Elle a présenté son travail et pris la parole dans de nombreuses universités, musées, organisations, événements et dans les médias. Pendant la majeure partie de 2017, Sandoval a travaillé avec Amnesty International dans le cadre de leur campagne Art for Amnesty, créant des œuvres d’art représentant des cas individuels de prisonniers politiques dans le monde entier. Pour en avoir fait l’expérience directe, elle croit au pouvoir de guérison de l’art et continue à peindre des peintures murales, à diriger et à développer des programmes artistiques.

Kristy est une muraliste autodidacte. Le temps qu’elle a passé à l’Academy of Art University de San Francisco l’a exposée à une formation artistique formelle, mais elle n’a pas peur de mélanger et d’explorer de nouveaux supports dans ses créations tout en gardant à l’esprit la durabilité et les espaces verts. Elle a adopté le nom d’artiste kSan et un style distinct et unique avec sa texture dégoulinante semblable à celle du sarape, qui est représentative de sa culture et dont les couleurs changent constamment.

Kristy Sandoval © Sara Wiederkehr

ERC Artivism

Cet atelier s’inscrit dans le cadre des activités plus larges liées au projet « ERC ARTIVISM. Art and Activism. Creativity and Performance as Subversive Forms of Political Expression in Super-Diverse Cities » dirigé par la professeure Monika Salzbrunn, à savoir la conférence finale Artivism and Creative Resistances : Nouvelles méthodes de recherche et nouvelles alliances entre art et activisme (12.-14.4.22). Le projet ERC ARTIVISM (www.erc-artivism.ch) a reçu un financement du Conseil européen de la recherche (ERC) dans le cadre du programme de recherche et d’innovation de l’Union européenne « Horizon 2020 » (ARTIVISM – convention de subvention n° 681880). Raphaela von Weichs est chercheuse principale. Federica Moretti et Sara Wiederkehr sont doctorantes au sein du projet

Avec Coralie Lamotte, UNIL

Avec Léa Jusseau, UNIL

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