Artivisme social dans les reseaux sociaux et l’auto-derision : Le cas du Cameroun
Par Hugues Bertrand BIBOUM
Par le monde et principalement en Afrique certains gouvernements ont tendance à voir leur politique remise en question par la population ; le plus souvent à cause de la constitution, la gestion des institutions ou encore leur inertie sur la résolution de certain conflit avec des groupes dis séparatistes.
Certains artistes par le biais de la provocation, l’humour, la parodie et l’imagination visent à faire prendre conscience des problèmes politiques et sociales à travers la création artistique. L’arrivée des réseaux sociaux présente ici un moyen idéal pour atteindre le maximum de personnes.
Animé par une conscience Patriotique et par le désir de voir son pays se développer, l’artiste ne devrait pas se lancer dans du négativisme et dans la dégradation des seaux de son pays, car très souvent la censure peut être très sévère et la liberté d’expression peut avoir des limites dans certains pays, même dans les réseaux sociaux. C’est le cas du Cameroun.
Programme
1) Présentation de l’auteur et ses œuvres : Djo’o bar, Ébola à l’hôpital, la loi 1076, PALABA, quelques publications
2) Comment créer une satire dessinée selon Hugues B (De l’idée à la réalisation)
3) Exercice avec les participants ; (Créer sa propre satire)
4) Discussion avec les participants
Matériel mis à disposition
Papier, feutre, crayons, noir-blanc et couleur. Veuillez apporter votre propre matériel si vous le souhaitez.
ERC ARTIVISM
Cet atelier s’inscrit dans le cadre des activités plus larges liées au projet « ERC ARTIVISM. Art and Activism. Creativity and Performance as Subversive Forms of Political Expression in Super-Diverse Cities » dirigé par la professeure Monika Salzbrunn, à savoir la conférence finale Artivism and Creative Resistances : Nouvelles méthodes de recherche et nouvelles alliances entre art et activisme (12.-14.4.22). Le projet ERC ARTIVISM (www.erc-artivism.ch) a reçu un financement du Conseil européen de la recherche (ERC) dans le cadre du programme de recherche et d’innovation de l’Union européenne « Horizon 2020 » (ARTIVISM – convention de subvention n° 681880). Raphaela von Weichs est chercheuse principale. Federica Moretti et Sara Wiederkehr sont doctorantes au sein du projet