Tous les articles par Andrea Pilotti

La trasformazione delle élite svizzere

Article de Felix BühlmannMarion Beetschen, Thomas David, Stéphanie Ginalski, André Mach et Andrea Pilotti dans la revue Dati de l’Office de la statistique du Canton du Tessin.

 

Abstract

Il forte intreccio delle élite in Svizzera, a lungo considerato un modello di coordinamento efficace e consensuale, è oggetto di critiche sempre più aspre negli ultimi anni. In realtà, la situazione sembra cambiare e anche coloro che conoscono il sistema ritengono che i processi decisionali politici stiano diventando imprevedibili. In questo articolo, basandoci su un’importante banca dati storica delle élite economiche, politiche e amministrative in Svizzera, mostriamo che le trasformazioni in corso derivano dalla finanziarizzazione dell’economia: l’internazionalizzazione dei dirigenti delle maggiori imprese e la fine del ricorso ai crediti per finanziare l’industria portano alla dissoluzione del coordinamento delle élite prevalente nella Svizzera del XX secolo. L’attuale processo di differenziazione delle élite politiche ed economiche ci porta a interrogarci sulle modalità di concertazione e di coordinamento adottate in futuro dalle nuove élite.

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Récension de l’article du professeur Angelo Rossi dans l’hebdomadaire Azione de Migros Ticino à lire ici.

Les parlementaires suisses n’ont jamais été autant liés à des lobbys

Dans son édition du 14 mai 2017, le journal dominical Le Matin Dimanche réalise une enquête sur les liens d’intérêts des élus fédéraux tirée des données des recherches d’Andre Mach et Steven Eichenberger, membres de l’OBELIS qui ont par ailleurs débouché sur la publication de deux papiers scientifiques:  Interests groups in Parliament: Exploring MPs’ interest affiliations et Formal ties between interest groups and members of parliament: Gaining allies in legislative committees (accès payant).

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Formal ties between interest groups and members of parliament: Gaining allies in legislative committees

Article de Steven Eichenberger et André Mach dans la revue Interest Groups & Advocacy.

Abstract

While previous research on interest groups’ (IGs) relations to MPs has mainly focused on informal lobbying strategies or interorganizational linkages, the analysis of formal ties between MPs and IGs has remained neglected. Such formal ties can be conceptualized as an exchange relationship between individual MPs and IGs. The latter benefit from access to parliament while the former benefit from the expertise and support provided by IGs. We investigate whether committee members’ formal ties to IGs reflect committees’ responsibilities. Our results show that there is a strong topical match between committee members’ ties to IGs and committees’ area of competence. However, this congruence is less due to the background of MPs than to the ties developed after committee assignment. Formal ties are, to a large extent, the consequence of IGs recruiting MPs who can give them access to relevant committees. Empirical evidence comes from Swiss MPs’ ties to IGs between 2000 and 2015.

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La nouvelle configuration du réseau des élites économiques suisses en 2015, entre persistance et déclin

 

Par Stéphanie Ginalski, Université de Lausanne

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Légende : Réseau (1-mode) des 110 plus grandes entreprises suisses en 2015. Chaque lien représente un administrateur commun entre deux firmes, l’épaisseur de lien variant en fonction du nombre de membres communs. La taille des entreprises varie quant à elle en fonction du nombre de liens avec les autres firmes du réseau. Les couleurs représentent les différents secteurs économiques.

Pendant la majeure partie du 20e siècle, les élites économiques suisses ont fait preuve d’un haut degré d’organisation collective ainsi que d’une forte mobilisation sur le plan politique. Loin de l’image de l’entrepreneur individualiste, largement valorisée dans le discours officiel libéral, les dirigeants d’entreprises se sont organisés grâce aux organisations patronales, mais également par le biais de structures moins formalisées et moins visibles, comme les ententes cartellaires ou les réseaux interfirmes, créés par les administrateurs siégeant simultanément dans plusieurs conseils d’administration. Cette forte mobilisation collective est cependant remise en question dès les années 1990, dans le contexte de la financiarisation et de la mondialisation accrue de l’économie, et de la mise en place d’un système plus axé sur la concurrence. On observe ainsi un déclin brusque et rapide des liens d’interconnexions entre les 110 plus grandes firmes suisses entre 1990 et 2010. [1]

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