Muzungu à la CPI (des oeuvres-outils), par Franck Leibovici et Julien Seroussi

Editeur : Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts – E.N.S.B.A.
Auteurs : Franck Leibovici, Julien Seroussi
Parution : 24/11/2023

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Résumé :

À la cour pénale internationale, ce sont les parties – l’équipe du procureur et celle de la défense – qui mènent l’enquête. Les juges délibèreront ainsi uniquement à partir des éléments de preuve présentés pendant le procès par ces dernières.

Les techniques de délibération sont laissées à la discrétion des juges. Cela signifie qu’il n’existe pas de méthode imposée ou explicitement réglementée.

Ici est notre porte d’entrée : les techniques de l’art, de la poésie ou des sciences sociales peuvent légalement avoir autant droit de cité que les routines juridiques en usage.

Cette approche recharge les juges, qui n’ont pas participé aux enquêtes, d’un pouvoir absent du droit anglo-saxon : celui de mener, au travers des éléments de preuve, des investigations documentales.

Ce livre rend compte d’une expérience déployée à la cpi entre 2016 et 2022, au moyen de ce qui sera appelé ici des oeuvres-outils – à la fois, oeuvres d’art et outils pour professionnels. à partir d’un cas concret, le procès (2009-2014) de deux chefs de milices congolais, Germain Katanga et Mathieu Ngudjolo Chui, le fonctionnement de ce nouveau genre d’oeuvres sera décrit par un ensemble de questions : l’art et la poésie peuvent-ils fonctionner comme instruments d’action, et non plus seulement comme représentations ? des dispositifs artistiques peuvent-ils modifier des pratiques professionnelles ? comment la maintenance d’oeuvres d’art oblige-t-elle à penser la maintenance du collectif qui en prend soin ?

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Voir muzungualacpi.wordpress.com