Direction :
Nicolas DISSAUX, Yves-Édouard LE BOS, Sandra TRAVERS DE FAULTRIER
Avec le concours de Laurent LOTY
Argument :
Là où se déploie le monde on trouve le droit, on trouve la littérature. Deux disciplines enracinées dans l’histoire et ayant pour tâche de rendre visible, de donner forme à un réel insaisissable et cependant résistant. La démarche Droit et littérature établit un dialogue entre ces « formes formantes » que sont ces langues constituantes et accompagnantes. Dialogue qui sera institué lors de ces journées à partir d’objets tantôt personnifiés tels l’auteur, le bâtard, la nature, tantôt notionnels telles la justice, la laïcité, le droit (I). Il le sera également à partir de l’étude des genres littéraires (II) que ceux-ci relèvent du roman, de la poésie ou d’une narratologie embrassant le témoignage, les essais, les récits.
Universitaires (qu’ils soient littéraires, historiens, juristes, philosophes), magistrats, écrivains (qui peuvent être universitaires, magistrats, historiens), avocats, historiens et philosophes, forts de cette pensée à la croisée de dynamiques trop souvent jugées étrangères l’une à l’autre, tenteront de répondre à « la créance de sens » d’un monde « qui va », d’un « monde qui ne va pas » comme à celle que leur pratique induit réflexivement (III). Ce n’est que superficiellement que la dimension critique semble dominer ce dialogue. La dimension créatrice de cette pratique qui permet de saisir un droit et une littérature en mouvement, émancipe valeurs, genres, normes de toute tentation de rigidification, nourrit la vie « en train de se faire ».
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Soutiens :
Association française pour l’histoire de la Justice (AFHJ)
Centre de recherche sur la justice et le règlement des conflits (CRJ) | Université Paris-Panthéon-Assas