Virgile Sottas, éducateur de l’enfance à la garderie le Polychinelle

Que faites-vous dans votre travail à l’UNIL ?

Je suis éducateur de l’enfance et travaille dans l’une des crèches du campus, au sein d’une équipe de neuf éducatrices et éducateurs. Notre mission est de prendre en charge des enfants, durant la journée, à l’extérieur de leur cercle familial. Nous veillons également à ce que chaque enfant accueilli puisse grandir et s’épanouir au sein d’un groupe d’enfants. Dans le groupe des « Moyens », nous nous occupons d’enfants âgés de 2,5 à 4 ans.

Notre travail est divisé en deux parties : une partie sur le terrain, auprès des enfants et une autre partie (env. 10-15% de notre temps de travail) sans les enfants, pour tous les aspects administratifs.

Durant la journée, nous accompagnons les enfants dans leurs jeux, les moments de repas ainsi que les moments de repos. Nous veillons à ce que chaque enfant se sente bien tout au long de la journée.

En quelques mots, quel est votre parcours ?

J’ai effectué un apprentissage d’ébéniste à l’ETML (Ecole des Métiers de Lausanne). Lorsque j’ai terminé, je me suis directement orienté vers la profession d’éducateur de l’enfance. J’ai effectué des stages de longue durée à l’ESEDE (Ecole Supérieure en Education de l’Enfance) à Lausanne. Puis les choses se sont déroulées naturellement, en fonction des possibilités qui se sont offertes à moi.

Lorsque j’étais petit, je disais déjà que j’aimais « m’occuper des enfants ». Un intérêt qui s’est révélé à la naissance de ma sœur, lorsque j’avais huit ans…

Peu d’hommes exercent cette fonction, quelle influence cela a-t-il eu et a encore sur votre carrière ?

Je ne saurais dire quelles influences, positives ou négatives, le fait d’être un homme a eues et a sur ma carrière. En effet, bien qu’étant conscient des stéréotypes de genre dans notre société, c’est-à-dire du fait que les hommes et les femmes ont des préjugés spécifiques liés au genre, il m’est difficile de distinguer ce qui est de l’ordre des stéréotypes de genre de ce qui est de l’ordre de ma personnalité ainsi que de mes compétences.

Il est possible que dans la recherche d’un travail, à compétences égales, ma candidature soit favorisée au profit d’une candidature féminine. Ceci dans le but de proposer une mixité de genre dans les équipes éducatives, et d’avoir autant d’hommes que de femmes qui travaillent en tant qu’éducateur·trice·s.