Dominique Hauser

Responsable du Bureau des affaires culturelles

«Le principal enjeu, c’est justement l’évidence de l’égalité entre êtres humains! Comment? Education, images sociales et culturelles à réviser, systèmes de pensée à bousculer… Une affaire à suivre, donc, et qu’il ne faut pas perdre de vue !».

  1. Que faites-vous actuellement à l’UNIL?

Je travaille, en tant que responsable, au Bureau des affaires culturelles de l’UNIL, le BAC, qui comprend également le Théâtre La Grange de Dorigny. Le BAC s’occupe de toute la programmation théâtrale, professionnelle et estudiantine, qui se déroule chaque saison à la Grange. Les saisons culturelles de la Grange, en tant que théâtre universitaire, comprennent également une offre de pratiques culturelles et artistiques. À savoir une offre de stages et ateliers ouverts à tous, à des prix très accessibles, conformément à nos missions. Les spectacles professionnels sont souvent agrémentés d’un commentaire, selon le thème de société, la langue ou l’auteur·e de la part d’un·e enseignant·e-chercheur·e de l’UNIL ou d’étudiant·e·s.

  1. En quelques mots, quel est votre parcours ? Et en quoi le fait d’être une femme l’a-t-il influencé?

J’ai terminé mes études de Lettres – géographie, italien et sociologie générale – en 1983 à l’Université de Lausanne. Après quelques séjours à Firenze pour parfaire mon italien, je suis partie vivre plusieurs années à Madrid. Là, j’ai pu apprendre la langue et la culture espagnoles, faire de la traduction littéraire de l’italien en français et enfin, entamer une thèse de doctorat en géographie urbaine, sur les espaces libres urbains. À mon retour en Suisse, j’espérais continuer cette thèse, en menant une étude comparative à Lausanne. Mais cette thématique n’était pas encore une préoccupation dans les villes suisses. Elle l’est devenue depuis, mais il y a trop longtemps maintenant que j’ai renoncé pour reprendre ce travail. D’autant que la scène et l’espace public du théâtre m’ont happée depuis 1991! Un autre espace urbain à faire vivre, à faire valoir dans la société.

J’espère que le fait d’être une femme n’a pas influencé ce parcours, en tout cas j’ai toujours voulu penser que l’égalité homme-femme était une évidence, surtout dans les milieux universitaire et culturel.

  1. Quels sont selon vous les principaux enjeux actuels de l’égalité hommes-femmes, à l’université et dans la société?

Le principal enjeu, c’est justement l’évidence de l’égalité entre êtres humains! Comment? Education, images sociales et culturelles à réviser, systèmes de pensée à bousculer… Une affaire à suivre, donc, et qu’il ne faut pas perdre de vue !