Depuis mai 2013, les mères et les pères employé-e-s de l’UNIL peuvent bénéficier d’un congé non payé pour raisons familiales allant de deux semaines à 12 mois, ainsi que d’un congé partiel leur permettant de réduire temporairement leur taux d’activité.
Le Bureau de l’égalité a été impliqué dans la préparation d’une nouvelle directive (1.35) entrée en vigueur l’année passée, qui étend l’offre de congés pour les employés de l’UNIL et leur permet ainsi de mieux concilier vie professionnelle et familiale. Sont concernés en particulier les assistant-e-s diplômé-e-s, les doctorant-e-s FNS, les premiers assistant-e-s, les maîtres d’enseignement et de recherche, les maître assistant-e-s, les professeur-e-s, ainsi que les membres du personnel administratif et technique.
Désormais pas moins de sept types de congés existent à l’UNIL ! Parmi les congés payés, on compte le congé maternité (4 mois), le congé d’allaitement (1 mois), le congé paternité (5 jours), le congé d’adoption (2 mois) et le congé pour enfants malades (5 jours par an). Le congé parental, adressé aux mères et aux pères, est non payé. Il permet aux employé-e-s de suspendre leur activité pendant 6 à 12 mois pour se consacrer à leur-s enfant-s âgé-s de 12 ans maximum.
Deux nouveaux types de congés adressés aux mères et aux pères viennent compléter cette offre. Premièrement, le congé partiel permet de réduire le taux d’activité pendant une année au maximum pour s’occuper de son enfant, et de retrouver ensuite son taux d’activité initial. Le taux d’activité minimal a été fixé à 50%. Deuxièmement, le congé prolongé pour raisons familiales permet de demander un congé non payé d’une durée consécutive allant de 2 semaines à 12 mois.
Ce congé est particulièrement intéressant du point de vue de l’égalité car il facilite notamment la prise de congé pour les pères. Au-delà du congé paternité payé de cinq jours, les hommes avaient jusqu’ici uniquement la possibilité de demander un congé parental non payé d’une durée minimale de six mois. Ceci représentait une perte financière importante et avait donc un effet dissuasif. Désormais les pères pourront demander un congé prolongé pour raison familiale par exemple pour deux ou trois mois, le seuil minimal étant fixé à deux semaines seulement.
Les dispositions de l’UNIL en terme de congés vont largement au-delà des dispositions fédérales tout en respectant le cadre légal du Canton de Vaud. Elles permettent aux mères comme aux pères de s’investir dans la prise en charge des enfants. De plus amples informations sont également disponibles sur les liens suivants :