Garrett James Hardin, né le 21 avril 1915 à Dallas, et mort le 14 septembre 2003 à Santa Barbara en Californie, est essentiellement connu pour sa publication de 1968 intitulée « The Tragedy of the Commons » (ou Tragédie des biens communs). Biologiste de profession, il reste une figure importante de l’histoire des théories et des concepts économiques contemporains. Il met en évidence la compétition qui se met en place à partir du moment où des ressources naturelles limitées en quantité sont placées dans un terrain « commun ». Cette compétition sur le domaine commun mène à la destruction des ressources communes à plus ou moins court-terme. Lire la suite
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La nouvelle économie institutionnelle
« The new institutional economics » (ou nouvelle économie institutionnelle ou encore néo-institutionnalisme) est un terme regroupant plusieurs courants de pensée liés au regain d’intérêt des années 1970 pour l’économie institutionnelle. Cette dernière tente de comprendre comment l’économie peut être influencée par les institutions en place ou par de nouvelles institutions. Lire la suite
Joseph Schumpeter, les cycles économiques et les innovations technologiques
Joseph Aloïs Schumpeter, économiste et historien de l’économie, nait le 8 février 1883 à Triesch, en Moravie (partie de l’ancien empire austro-hongrois). Il meurt le 8 janvier 1950 à Taconic dans le Connecticut aux États-Unis, suite à une hémorragie cérébrale. Il est connu pour avoir été un des fondateurs d’un certain évolutionnisme économique, ses théories étant basées essentiellement sur les innovations technologiques. Lire la suite
La croissance et le modèle de Solow
La croissance économique est une augmentation sur le long-terme des richesses d’un pays. Elle est mesurée par le PIB.
Parmi les théories qui cherchent les causes de la croissance, celle de Solow est la référence pour l’économie néoclassique. Lire la suite
L’Ecole néoclassique
L’Ecole néoclassique, née dans les années 1870, regroupe des économistes rattachés au courant marginaliste. Ses théories sont en grande partie encore dominantes aujourd’hui et elles se basent sur les notions d’utilité marginale et d’équilibre du marché et sur une conception de l’individu en tant qu’Homo œconomicus.
L’Ecole néoclassique emploie une base microéconomique fondée sur l’individualisme méthodologique : elle analyse les comportements des individus et en déduit des phénomènes collectifs, notamment l’offre, la demande et l’équilibre sur le marché.Ce même présupposé théorique se retrouve aussi dans la théorie des choix publics.
Libéraux, les économistes néoclassiques s’opposent à l’intervention de l’Etat dans l’économie. Ils font confiance au marché pour allouer efficacement et justement les ressources.