Ester Boserup

Ester Boserup, économiste d’origine danoise, est née le 18 mai 1910 à Copenhague sous le nom d’Ester Børgesen et elle est morte le 24 septembre 1999. Les thèmes principaux auxquels elle s’est intéressée sont l’agriculture, l’innovation technologique et le genre. Elle a longtemps travaillé pour le compte des Nations-Unies et d’autres organisations internationales. Bien qu’en marge de l’économie académique, elle publie tout de même quelques livres d’économie analytique. Elle a également travaillé pour le gouvernement danois sous l’occupation nazie, et a mené des recherches en Inde. Elle a passé sa vie entre Copenhague et Genève sans jamais vraiment cesser de travailler. Lire la suite

Mahatma Gandhi

Mohandas Karamchand Gandhi naît le 2 octobre 1869 à Porbandar, petite ville de l’ouest du Gujarat en Inde. Il est assassiné le 30 janvier 1948 à New Dehli.  Il obtiendra l’indépendance de sa terre d’origine par la non-violence et la désobéissance civile en 1947, séparant du même coup les Indes britanniques en trois états: l’Inde, le Pakistan et le Bangladesh. Lire la suite

Michel Foucault

Michel Foucault est né à Poitiers le 15 octobre 1926 et mort du SIDA le 25 juin 1984 à Paris. Ses recherches ont touché tous les domaines du savoir et ont influencé l’entier du monde académique francophone, puis anglo-saxon. Militant politique entre autre avec le journal « Libération », Foucault n’était pas un intellectuel tout à fait conventionnel voir parfois dérangeant. Lire la suite

Le fonctionnalisme

Au sens large, le terme « fonctionnalisme » désigne un modèle d’analyse dans lequel les faits sociaux sont appréhendés selon la fonction qu’ils remplissent dans un système plus global. Une comparaison avec la biologie est souvent employée pour illustrer ce courant: chaque institution sociale occupe une fonction dans la société, tout comme, par exemple, le coeur occupe une fonction de circulation dans le corps. Lire la suite

Amartya Sen et les capabilités

Amartya Kumar Sen, né en 1933 à Santiniketan, est un économiste et philosophe indien. Marqué par la famine qui touche le Bengale en 1943, il oriente ses recherches vers les questions des inégalités, de la misère et de l’éthique dans l’économie. En 1998, il reçoit le prix Nobel d’économie pour sa théorie du choix social. Lire la suite

Le libre échange

Le libre-échange est une politique commerciale qui consiste en la diminution des frontières douanières et de toute barrière limitant le commerce international. Il s’oppose donc au protectionnisme. Depuis le milieu du 20e siècle, la tendance est au développement du libre-échange, notamment grâce aux accords du GATT de 1947, et à la création de l’OMC en 1995. Lire la suite

Auguste Comte et le positivisme

Le positivisme est un courant de pensée né au XIXème siècle autour des théories d’Auguste Comte, qui ne donne de crédit qu’aux différents domaines qu’il nomme sciences. Les faits de la vie de tous les jours sont toujours explicables par la science sous forme d’expérience et d’observation. Le positivisme est un évolutionnisme par la science. Lire la suite

Les rendements d’échelle

Le rendement désigne la relation entre la variation de la quantité produite (output) et la variation des facteurs nécessaires à la production (input). On distingue les rendements factoriels et les rendements d’échelle. Les rendements d’échelle désignent la façon dont varie la quantité produite si l’on augmente dans la même proportion tous les facteurs de production.

Les rendements d’échelle peuvent être croissants, constants ou décroissants.

Exemple: si on multiplie les machines et les travailleurs par deux, et que la production est aussi doublée, les rendements d’échelles sont constants. Si la quantité produite a plus que doublé les rendements d’échelle sont croissants et si elle a moins que doublé, ils sont décroissants. Les rendements d’échelle sont différents des rendements factoriels, où l’on ne fait varier qu’un seul facteur de production, l’autre restant fixe (cf. loi des rendements décroissants).

Source: Échaudemaison, C.-D. (2009). Dictionnaire d’économie et de sciences sociales (8e éd.). Paris: Nathan.

L’homo oeconomicus

L’homo œconomicus est une conception abstraite de l’être humain, utilisée en économie pour faciliter l’élaboration de modèles. En microéconomie, on suppose que le comportement de l’individu est rationnel:

  • Il est maximisateur : il cherche à maximiser sa satisfaction (ou utilité) et à minimiser ses coûts, compte tenu de ses ressources limitées.
  • Il est cohérent : il a des préférences qu’il peut ordonner. S’il préfère A à B et B à C, alors il préfère A à C. C’est ce qu’on appelle la transitivité.
  • Il est souverain : ses préférences ne dépendent que de lui, elles ne dépendent pas de la société ou de l’histoire.

Lorsqu’il doit faire un choix économique (acheter, produire,…), l’homo œconomicus est donc capable d’ordonner ses préférences et de calculer les avantages et inconvénients de son action. Cette simplification du comportement de l’être humain est à la base de la théorie économique néoclassique ainsi que de la théorie des choix publics.

Source: Clerc, D., & Piriou, J.-P. (2011). Lexique de sciences e?conomiques et sociales (9e éd.). Paris: La De?couverte.

Karl Marx

Karl Heinrich Marx naît à Trêves, en Prusse, le 5 mai 1818, et mourra à Londres le 14 mars 1883. Il a marqué l’histoire de plusieurs disciplines comme la philosophie, l’économie politique ou encore le champ très large des sciences sociales.

La lutte des classes et les révolutions représentent les idées principales de la pensée de Marx. Lire la suite

Les facteurs de production

Les facteurs de production sont les ressources de base nécessaire à la production de biens et de services. Chez les néoclassiques, on considère deux facteurs de production: le travail et le capital. A ceux-ci peuvent s’ajouter (selon les auteurs) la terre, l’énergie et le capital humain.

Source : Clerc, D., & Piriou, J.-P. (2011). Lexique de sciences économiques et sociales (9e éd.). Paris: La Découverte.

Le modèle d’Heckscher-Ohlin

Basé sur l’avantage comparatif de Ricardo, le modèle d’Heckscher-Ohlin vise à expliquer la présence d’échanges internationaux par les différences de dotations en facteurs de production de chaque pays. A travers ce modèle, les auteurs entendent prouver la supériorité du libre-échange et les bénéfices de la spécialisation. Lire la suite

La théorie de la régulation

La théorie de la régulation propose un système d’analyse des différents capitalismes (ou systèmes d’accumulation). En dehors du fait qu’elle pose un certain nombre de questions quant à la viabilité des théories néoclassiques en raison de son affiliation à la mouvance institutionnaliste, cette théorie propose cinq institutions principales (la monnaie, le marché comme construction sociale, la concurrence, le rapport salarial, les relations internationales) permettant le fonctionnement des différents systèmes d’accumulation. Selon les régulationnistes, ces cinq institutions et leur mise en contexte constituent l’ensemble de règles auxquelles les acteurs du marché (les individus, les entreprises, l’Etat) doivent se plier afin qu’un type de capitalisme particulier puisse exister. Lire la suite

L’Ecole néoclassique

L’Ecole néoclassique, née dans les années 1870, regroupe des économistes rattachés au courant marginaliste. Ses théories sont en grande partie encore dominantes aujourd’hui et elles se basent sur les notions d’utilité marginale et d’équilibre du marché et sur une conception de l’individu en tant qu’Homo œconomicus.

L’Ecole néoclassique emploie une base microéconomique fondée sur l’individualisme méthodologique : elle analyse les comportements des individus et en déduit des phénomènes collectifs, notamment l’offre, la demande et l’équilibre sur le marché.Ce même présupposé théorique se retrouve aussi dans la théorie des choix publics.

Libéraux, les économistes néoclassiques s’opposent à l’intervention de l’Etat dans l’économie. Ils font confiance au marché pour allouer efficacement et justement les ressources.

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La loi des rendements décroissants

La loi des rendements décroissants dit que l’exploitation économique commence toujours des éléments les plus simples et les plus rentables à exploiter, et qu’au fur et à mésure qu’on étend la production l’exploitation est forcée de se tourner vers des éléments de moins en moins rentables. Cette loi économique a été formulée par Turgot puis reprise et améliorée par Ricardo.

Par exemple, pour les rendements agricoles l’argument est le suivant: plus la population augmente, plus il y a besoin de nourriture, il faut donc étendre la culture à des terres qui n’étaient pas cultivées auparavant. Ces nouvelles terres cultivées sont logiquement moins fertiles (c’est pourquoi elles n’étaient pas utilisées avant), leur rendement est moins bon car il faut plus de travail pour en tirer une même quantité de blé. Au fur et à mesure de l’augmentation de la population, on utilise donc des terres de moins en moins bonnes, les coûts augmentent et les profits diminuent. Les rendements de l’agriculture sont donc décroissants.

Ainsi, la loi des rendements décroissants dans le cas de l’agriculture implique que l’augmentation de la population conduit à une baisse des profits.

Source : Deleplace, G., & Lavialle, C. (2008). Histoire de la pensée économique. Paris: Dunod.