Cancer, sport et mouvement

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© Fly View Productions/iStock

Comment se remettre à bouger après un traitement contre le cancer? Comment affronter la fatigue liée à la maladie et aux soins? Autant de questions auxquelles l’Activité Physique Adaptée (APA) peut apporter des réponses. Car l’exercice permet de retrouver confiance en soi et en ses capacités physiques.

Lancée en 2014, cette formation continue intitulée «Cancer, sport et mouvement» aura lieu du 7 au 8 et du 28 au 29 novembre 2025. Chaque édition réunissant 15 à 25 participants, une centaine de professionnels du mouvement l’a déjà suivie. Un public composé de diplômés en science du sport ou de titulaires d’un Master avec orientation en activité physique adaptée (APA), de physiothérapeutes ainsi que de coachs et maîtres de sport: «Nous accueillons également quelques personnes qui ne sont pas passées par une Haute école, pour autant qu’elles disposent du savoir nécessaire en anatomie et physiologie et aient un projet à la clé», souligne Jérôme Barral, son responsable académique. Maître d’enseignement et de recherche à l’Institut des sciences du sport (ISSUL), il bénéficie de l’engagement sans faille de son comité directeur, cinq professionnels de santé issus d’horizons aussi variés que la psychologie ou la médecine.

Élaborées en collaboration avec la Ligue contre le cancer, ces journées visent à dispenser un maximum de connaissances aux participants. «Chaque physiothérapeute et maître de sport a son savoir-faire. Nous leur transmettons des outils les rendant à même de saisir la problématique des pathologies cancéreuses et de se poser les bonnes questions au bon moment.» Comprendre et identifier les limitations fonctionnelles d’une personne en cours de soin ou en rémission, pouvoir l’aider à se remettre en mouvement, savoir s’autoévaluer, voilà quelques-unes des cordes que les participants ajouteront à leur arc.

Pour coller au plus près aux dernières recommandations scientifiques en date, cette formation évolue en permanence. «Nous l’adaptons aussi en fonction des retours des participants lors de chaque édition», complète Jérôme Barral.

Cette souplesse lui a ainsi permis de passer en mode hybride, mêlant rencontres et contenus délivrés sous forme de capsules vidéo, à visionner chez soi avant chaque journée de cours. «De quoi laisser davantage de place aux échanges lors des journées en présentiel», souligne-t-il.

Ces journées peuvent se clore par un examen des connaissances de base et un dossier personnel qui consiste à élaborer un programme APA de 12 semaines, donnant droit à une microcertification. L’occasion de s’assurer que les participantes et participants sont à même d’intégrer les éléments de sécurité nécessaires, de tenir compte des risques, ainsi que de solliciter leur créativité de façon à rendre les exercices aussi adaptés que possible.

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