Le château de La Sarraz abrite entre ses murs une vaste collection de pièces d’argenterie. L’inventaire et l’identification des poinçons d’orfèvres sont essentiels à la constitution de corpus cohérents et permettent de constater que tous ces objets suivent une logique et s’inscrivent dans une histoire plus générale.
Le croisement de ces informations avec celles trouvées dans les archives, dans les « livres de raison » en l’occurrence, mettent en évidence des caractéristiques communes: premièrement, l’éclairage et les objets de table sont les catégories qui dominent largement; deuxièmement la quantité d’argenterie tant citée que conservée est conséquente; enfin, on retrouve à chaque fois les mêmes centres d’orfèvrerie et bien souvent les mêmes orfèvres.
Au cours du XIXe siècle, le maniement des objets et la façon de manger gagnent une importance à part entière. Le long essor de la codification gastronomique assurera le maintien d’une distinction entre les différentes classes sociale.