Julia Steinberger est auteure principale du 3e groupe de travail du GIEC. Elle a publié plus de 55 articles consacrés à la durabilité et au changement climatique dans des revues scientifiques avec comité de lecture, et supervisé plus de 15 doctorant·es. Après une formation en physique aux Etats-Unis (bachelor à Brown University et doctorat en 2004 à MIT), Julia Steinberger est revenue en Europe et a changé de domaine, se penchant vers les conséquences environnementales des activités socioéconomiques. Elle a poursuivi des posdoctorats en écologie industrielle aux universités de Lausanne (avec professeurs Suren Erkman et Dominique Bourg) et Zurich (avec professeure Claudia Binder) en 2006-2007, avant de rejoindre l’Institut d’écologie sociale à Vienne en Autriche comme chercheuse.
Elle recherche et enseigne dans le domaine interdisciplinaire de l’économie écologique. Ses travaux examinent les interconnections entre l’utilisation des ressources biophysiques (énergie, émissions) et la performance sociétale, focalisée sur le bien-être humain.
Elle a participé à la première conférence du cycle Moins, c’est mieux. avec Yamina Saheb
JULIA STEINBERGER
Yamina Saheb est Fondatrice et dirigeante du réseau OpenExp, et auteure principale 3e groupe de travail du GIEC. Elle est analyste senior en politique énergétique à Paris. Avant cela, elle était responsable politique et scientifique au Centre commun de recherche (CCR) de la Commission européenne et, pendant deux ans, analyste principal des politiques d’efficacité énergétique à l’Agence internationale de l’énergie (AIE).
Son travail est consacré à l’analyse des politiques énergétiques avec un accent particulier sur la sobriété énergétique. Arrivée à Paris en 1999, avec un diplôme d’ingénieur en poche, elle entreprend ses travaux de recherche sur la transition énergétique et devient Docteur en énergétique. Yamina Saheb a introduit la notion de Sobriété dans le dernier rapport du GIEC.
Elle a participé à la première conférence du cycle Moins, c’est mieux. avec Julia Steinberger
YAMINA SAHEB
Barbara Nicoloso accompagne les collectivités dans la mise en œuvre de la sobriété. Elle commentera la façon dont la sobriété se retrouve actuellement au centre de l’actualité et partagera des préconisations et retours d’expérience pour faciliter la mise en œuvre de politiques et d’actions de sobriété sur les territoires. Elle abordera également le rôle central que doivent jouer les imaginaires et les récits dans la transition énergétique.
Barbara Nicoloso
Sascha Nick, est chercheur en transformation sociétale à l’EPFL et chargé de cours à l’UNIL. Il reviendra sur les liens entre bien-être et sobriété avant de démontrer le potentiel de la sobriété dans les systèmes d’approvisionnement et le secteur de l’Habitat en Suisse.
SASCHA NICK
Bruno Villaba est spécialiste des politiques environnementale et des liens entre démocratie et écologie, pour lui, il manque encore à la sobriété de devenir politique. Loin de consister simplement en l’élargissement d’une éthique personnelle, les politiques de sobriété impliquent de réviser en profondeur les conditions de bien-être de notre société matérialiste et hédoniste. Faire le choix de la sobriété, c’est aussi assumer ses conséquences. Il s’interroge alors si la société occidentale, est réellement prête à renoncer à un imaginaire de l’abondance, de la consommation généralisée, de l’extension du pouvoir d’achat, et à adapter notre liberté aux limites planétaires.
bruno villalba
Orlane Moyant a contribué à différents projets de recherche sur la consommation en sociologie et en sciences politiques pour la transition écologique et les futurs énergétiques désirable, dont le projet WEFEL, financé par l’Office fédéral suisse de l’Énergie. Ses recherches portent sur la sociologie de la consommation, la durabilité, les liens entre réduction de la consommation d’énergie et bien-être à travers la Théorie de la pratique.
orlane moynat
Aurore Stéphant est ingénieure géologue minier, spécialisée dans les impacts sanitaires et environnementaux des filières minérales. Elle abordera notamment les réalités humaines et environnementales de l’exploitation minière, les évolutions prévisibles des systèmes miniers, mais aussi les liens entre matières premières minérales et modèle de développement. Ces conclusions nous inviteront à réfléchir aux implications des plans de transition actuels et aux perspectives pour des changements nécessaires.
aurore stéphant
Timothée Parrique est chercheur en économie écologique, originaire de Versailles, en France. Il est actuellement en poste à la School of Economics and Management de l’Université de Lund (Suède).Il est titulaire d’un doctorat en économie du Centre d’Études et de Recherches sur le Développement (Université de Clermont Auvergne, France) et du Stockholm Resilience Centre (Université de Stockholm, Suède). Intitulée « The political economy of degrowth » (2019), sa thèse explore les implications économiques de la décroissance. Timothée est l’auteur de Ralentir ou périr. L’économie de la décroissance (septembre 2022, Seuil), une adaptation en français de sa thèse de doctorat. Timothée est également l’auteur principal de « Decoupling debunked – Evidence and arguments against green growth » (2019), un rapport publié par le Bureau européen de l’environnement (BEE). Il écrit fréquemment sur la croissance verte et le découplage.
TIMOTHéE PARRIQUE
Corinne Morel-Darleux obtient un doctorat (PhD) à l’ESC Rennes. Elle commence sa carrière en tant que consultante stratégiques pour les grandes entreprises du CAC 40. Indignée par le milieu dans lequel elle évolue et désireuse de rendre son expérience utile, elle décide de démissionner de son poste, et s’engage alors en politique en tant que militante éco-socialiste. Installée au pied du Vercors depuis quinze ans, Corinne est essayiste, chroniqueuse et romancière. Engagée dans de nombreux réseaux écologistes, libertaires et paysans, elle se consacre au militantisme de terrain et à l’écriture. Depuis 2019 et le très remarqué Plutôt couler en beauté que flotter sans grâce (vendu à 40.000 exemplaires, aux éditions Libertalia), elle a publié cinq titres de fiction ou de réflexion, pour la jeunesse comme pour les adultes, ainsi qu’un livre-45 tours. Tous dessinent les contours d’une œuvre singulière, à la fois poétique et affûtée, qui questionne notre rapport au monde et en appelle à la dignité.
CORINNE MOREL-DARLEUX
PANÉLISTES
Christian Pétit est CEO de Romande Energie, partenaire de la série Moins, c’est mieux.
christian pétit
David Moreau est directeur de négaWatt, une association qui vise à promouvoir l’approche négaWatt (sobriété, efficacité, énergies renouvelables) par le biais d’un scénario national.
david moreau
Nadège Chiaradia est chargée de projet chez Romande Energie, responsable du programme Ma Commune et Moi, qui vise à soutenir les citoyen·nes à adopter des habitudes de sobriété énergétique chez elles et eux.
nadège chiaradia
Alessandra Rojas est co-lead du département Innovation de Enterprise for Society (E4S), une organisation créée par l’UNIL, l’IMD et l’EPFL, et qui travaille à la construction d’économies bénéfiques aux populations et à la planète est une priorité.
alessandra rojas
Dominique Bollinger est Professeur en génie de l’environnement à la Haute École d’Ingénierie et de Gestion du Canton de Vaud (HEIG-VD)
dominique bollinger
Dominique Bourg est Professeur ordinaire à Institut de géographie et durabilité (IGD) de l’Université de Lausanne.
dominique bourg
François Maréchal est Professeur titulaire à l’EPFL dans le domaine de l’analyse et de la synthèse des procédés et des systèmes de conversion d’énergie assistées par ordinateur.
françois maréchal
Sarah Koller est diplômée en psychologie et en sciences de l’environnement. Doctorante en FGSE à l’Université de Lausanne, sa recherche explore les conditions psycho-existentielles d’une culture économique de la suffisance. Dans ce cadre elle développe un intérêt croissant pour les diverses modalités d’expression artistique de la recherche scientifique. Elle a participé à la création du réseau romand en écopsychologie (www.ecopsychologie.ch ) et facilite des ateliers de reliance au vivant.
SARAH KOLLER
Christian Arnsperger est professeur en durabilité et anthropologie économique au sein de l’Institut de géographie et durabilité (IGD) de la Faculté des géosciences et de l’environnement (FGSE). Docteur en sciences économiques de l’Université de Louvain (Belgique), il construit depuis de nombreuses années ses enseignements et ses recherches à l’interface entre analyse économique, sciences humaines et philosophie existentielle. Spécialiste des alternatives économiques post-consuméristes/ post-croissance et du lien entre transition écologique et mutation des mentalités et des modes de vie, il a également été conseiller scientifique de la Banque Alternative Suisse (BAS).