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#6 : Quels Imaginaires de la sobriété ?

La soirée du mardi 6 Février 2024 a porté sur la thématique des imaginaires de la sobriété et a été le fruit d’une collaboration avec La Maison du Récit de Katia Delay et l’Observatoire des récits et imaginaires de l’Anthropocène (ORIA) de Colin Pahlisch, en partenariat avec les Grands-Parents pour le Climat.
 
Cette soirée a permis à cent-cinquante personnes, accompagnées de trente facilitateur·rices, d’explorer l’importance des récits pour engager la transformation écologique et sociale nécessaire à créer un espace sûr et juste pour l’humanité. Après avoir abordé les représentations actuelles de la sobriété, ainsi que les valeurs sous-jacentes à ces imaginaires, les participant.es se sont livré.es à une expérience de création de récit collectif durant laquelle ils et elles se sont approprié le geste artistique pour créer une vision future désirable de la sobriété.
#5 : Ralentir ou couler ? Économie politique de la sobriété

Pour la cinquième conférence du cycle, Timothée Parrique, chercheur en économie écologique et expert de la décroissance, a rencontré Corinne Morel-Darleux, essayiste et militante politique de longue date. Parrique et Morel-Darleux ont dialogué sur la nécessité de la sobriété et sur comment étendre ce concept comme un principe d’organisation de la société.

Sarah Koller, chercheuse à l’Université de Lausanne sur les conditions psycho-existentielles d’une culture économique de la suffisance ; et Christian Arnsperger, professeur en durabilité et anthropologie économique à l’UNIL, ont aussi rejoint le débat pour investiguer les thématiques des blocages intérieurs au changement et des imaginaires pour créer une nouvelle culture de la sobriété.
#4 : Réalités minières et limites matérielles

L’intervenante de cette quatrième conférence était Aurore Stéphant, ingénieure géologue minier, spécialisée dans les impacts sanitaires et environnementaux des filières minérales.

Son intervention a été suivie d’une table ronde issue d’une collaboration inédite entre l’UNIL, l’EPFL et la HES-SO entre Dominique Bollinger, Professeur HES-SO en génie de l’environnement et coordinateur durabilité pour le réseau d’école ; Alessandra Rojas, Responsable de Tech4Impact dans le centre interdisciplinaire Entreprise4Society (E4S) ; Francois Maréchal, Professeur EPFL, directeur du laboratoire « Industrial Process and Energy Systems Engineering » ; et Dominique Bourg, Professeur honoraire de l’UNIL, Philosophe, Directeur de publication de La Pensée Écologique.
#3 : La sobriété ne peut pas (seulement) reposer sur les individus

Pour cette troisième conférence, nous avons invité Orlane Moynat, doctorante et assistante d’enseignement et de recherche en sociologie de la consommation à l’Université de Genève et Bruno Villalba, politistes et professeur à AgroParisTech, expert sur l’ecologie politique et les politiques de sobriété.

Ensembles, nos intervenant·es développeront comment articuler les échelles individuelle et collectives lors de la mise en place d’une politique sobriété, et quelles en sont les réelles conséquences sur la consommation et le bien-être.

La table ronde qui s’en suivi a aussi acceuili Nadège Chiaradia, repsonsable du programme « Ma communes et moi » de Romande Energie.
#2 : La sobriété énergétique de la théorie à la pratique

Les intervenant·e·s de cette deuxième conférence étaient Sascha Nick, fondateur et CEO de CO2-monitor AG et professeur à la Business School of Lausanne, est chercheur en transformation sociétale à l’EPFL et chargé de cours à l’UNIL ; et Barbara Nicoloso, directrice de Virage Énergie, est l’auteure du “Petit Traité de Sobriété Énergétique” et accompagne les collectivités dans la mise en œuvre de la sobriété.

Ensuite, nous avons invité Christian Petit, CEO de Romande Énergie, et David Moreau, directeur de negaWatt Suisse, pour une table ronde aux affirmations fortes.
#1 : Comment la sobriété est devenue incontournable

Pour cette première conférence, nous avons invité Yamina Saheb, auteure principale du troisième groupe de travail du GIEC qui a introduit le concept de sobriété dans leur dernier rapport, et Julia Steinberger, aussi auteure principale du GIEC et chercheuse à l’UNIL sur les liens entre énergie et bien-être.

Ensemble, elles ont abordé comment la sobriété est devenue une nécessité incontournable. Elles ont établi les liens entre énergie et bien-être, présenté les inégalités de consommation, défini la notion de sobriété et montré son potentiel global tout en racontant les coulisses des négociations internationales autour de ce concept clé.